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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Le constat réaliste de Michel Gurfinkiel sur l’atomisation du système politique israélien

 

Constatant le décalage existant souvent entre la popularité des leaders des grandes formations politiques israéliennes et les scores relativement faibles de leurs partis respectifs aux élections, l’analyste Michel Gurfinkiel fait d’abord remarquer que le « seuil d’éligibilité » déterminé par la loi et actuellement fixé à 3,25 % des votants, soit quelque 4 sièges de députés à la Knesset : « La politique israélienne, explique-t-il, repose tout entière sur la loi électorale de 1949 qui a institué une représentation parlementaire à la proportionnelle absolue ! De plus ce faible seuil d’éligibilité constitue un encouragement évident pour chaque leader politique à créer son propre parti, soit pour agir dans le ‘secteur de population’ qu’il représente, soit pour promouvoir de nouveaux objectifs.

Ce qui a pour résultat que la classe politique israélienne est constamment en plein bouleversement alors que les ‘grands partis’ – qui ne sont en fait pas grands du tout ! – éclatent sans cesse en de petites fractions rivales qui deviennent concurrentes aux élections… ».

Résultats : ce n’est plus du tout ni le Likoud ni le Parti travailliste qui décident, comme autrefois, de la formation des gouvernements, mais bien les petites et moyennes formations puisque chaque mini-leader est évidemment tenté de se ‘vendre’ à la coalition la plus offrante…

«Toutefois, fait encore remarquer Gurfinkiel, la politique – même en Israël – repose encore sur certains ‘principes’ puisque la volonté populaire s’exprime effectivement en ce qui concerne certains dossiers cruciaux comme celui de la sécurité… ».

« On pourrait bien sûr se demander, ajoute-t-il, pourquoi Israël n’a pas été capable au travers des années de remplacer ce système de représentation proportionnel par quelque chose de plus équilibré. La première réponse connue, c’est que le ‘melting-pot’ israélien – fait de Juifs, d’Arabes et d’autres minorités, ainsi que de Séfarades et d’Ashkénazes, mais aussi de laïcs et de religieux – empêcherait le pays de se doter d’un système de représentation plus classique ni même d’un semblant de représentation tenant compte de tous… L’autre réponse, c’est que les quelques réformes constitutionnelles déjà introduites ont produit des effets mitigés et souvent négatifs, comme celle de 1992 avec l’élection du Premier ministre au suffrage universel qui de facto a fait de la minorité arabe du pays l’arbitre des résultats et qui fut donc ensuite abrogée… Même augmenter le seuil d’éligibilité s’est révélé inefficace. D’autant que paradoxalement, quand ce taux n’existait pas, les partis les plus importants s’en sortaient mieux qu’aujourd’hui ».

Richard Darmon

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