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10 Heshvan 5785‎ | 11 novembre 2024

L’administration Trump ne réussit pas à empêcher le déploiement iranien en Syrie

Des sources américaines ont évoqué la possibilité imminente d’une 2e frappe de l’US. Army contre les forces d’Assad. Une démarche plutôt symbolique qui ne gênerait en rien la profonde et dangereuse pénétration iranienne en Syrie sous l’égide de la Russie. Ce dossier a été l’un des plus importants débattus entre Binyamin Nétanyaou et Donald Trump la semaine dernière à Washington.

« Tout comme vous aviez pu voir l’an dernier quelle fut la réplique du président Trump à l’attaque chimique perpétrée par Assad, a déclaré Daniel Coats, le chef des Renseignements nationaux américains, devant le Sénat en évoquant les 59 missiles Tomahawks tirés en 2017 contre la base aérienne syrienne de Sheyhat, ce sujet est actuellement discuté dans l’administration actuelle et doit être débattu lors de sessions classées ’secret-Défense’ ». Des dires corroborés par le quotidien The Washington Post qui a révélé que la Maison Blanche envisageait de nouvelles frappes en Syrie censées dépasser le stade « symbolique » de 2017 pour, cette fois, pénaliser sérieusement le régime Assad. Avec comme but de lui faire payer son utilisation devenue systématique d’armes chimiques au chlore contre les populations civiles des derniers bastions de la rébellion sunnite contre son régime. Lequel est épaulé de près, sous l’œil bienveillant de Moscou et de son déploiement aérien, par le Hezbollah et d’autres miliciens chiites aux ordres de Téhéran. Autre objectif de Washington : punir Assad pour l’horreur humanitaire de la Ghouta orientale où de très violents combats se poursuivent entre les forces d’Assad et les islamistes. Le tout sur des théâtres de plus en plus sinistrés d’opérations où agissent simultanément l’Iran, la Russie et la Turquie…Dans ces conditions, que pourraient donc résoudre des frappes américaines, même de grande envergure, mais non liées à une stratégie cohérente de dissuasion et à la mise en œuvre de véritables moyens de fond ? Surtout quand c’est l’aviation de Poutine qui est maître du jeu grâce à l’axe Moscou-Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth, où Ankara avance aussi ses pions…Les USA ne sont pas engagés dans ce qui se joue en Syrie Selon l’ex sous-secrétaire d’Etat US. à la Défense, Michèle Flournoy, une experte en stratégie qui fut N°3 du Pentagone sous Obama, puis pressentie par Trump comme vice-ministre de la Défense, le président américain actuel – malgré sa rhétorique contre l’Iran – n’a pas su faire barrage à la pénétration massive de Téhéran dans une Syrie si proche d’Israël : « Si elle a rétabli certaines sanctions importantes contre l’Iran,explique Flournoy, l’administration Trump n’a pas joué de rôle majeur dans les négociations sur l’avenir de la Syrie, et elle ne s’est pas engagée non plus sur le terrain pour contrer le déploiement iranien dans ce pays ni faire barrage au mélange explosif de l’alliance entre le régime Assad, le Hezbollah, l’Iran et la Russie ». Un double manque d’autant plus gênant pour l’Etat hébreu que selon Flournoy, « les responsables sécuritaires israéliens se demandent à juste titre qui pourrait bien défendre leurs intérêts dans les pourparlers sur l’avenir de la Syrie, et surtout quels seraient les dispositifs militaires qui seront déployés sur sa frontière-nord. Car il serait tout à fait inacceptable pour Jérusalem que ce soient des milices chiites sous commandement iranien ou bien encore un autre Hezbollah ! ». Et de préciser que si les USA ont « raté le coche » en ne jouant pas un rôle central dans ces négociations et la mise en place de solutions sécuritaires en Syrie, ils pourraient toutefois revenir en force en tant que 1ère puissance mondiale « non pas pour dicter leurs volontés, mais pour en améliorer le contenu, ce que ne semble pas vouloir l’administration Trump ». Pour Flournoy, « il faudrait donc que Washington lance une campagne diplomatique énergique dans ce sens en recourant aussi à un usage limité de la force pour faire prendre en compte ses positions dans ce délicat conflit ».

Richard Darmon

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