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18 Nisan 5784‎ | 26 avril 2024

Regarde tes maîtres !

L’événement de Pourim est pour nous l’occasion de rappeler que c’est la lecture de la Méguila qui va constituer, dans notre tradition, le dernier événement de tout le Tanakh.

En effet, nous assistons au moment de la Méguila à la naissance de ce que sera le judaïsme d’aujourd’hui.

Ainsi, les derniers prophètes ont vécu à l’époque de la Méguila. Mordékhaï va être, pour notre tradition, le premier « Roch Yechiva ». C’est en effet lui qui va créer le premier centre d’étude et qui va être celui qui prendra le relai des prophètes.

A ce sujet, la Guemara nous apprend : « ‘Hakham adif minavi » – « le sage est supérieur au prophète ».

Comment comprendre cette comparaison ?

La Guemara Berakhot (p. 28) nous raconte que Moché Rabénou, avant sa mort, a demandé à Hachem : « Que deviendra la Torah après moi ? » Hachem l’a projeté dans l’histoire en lui montrant notamment la génération de Rabbi Akiva. Il voyait donc ce maître enseigner la Torah devant une foule d’élèves, et il assista au cours avec un immense ravissement. Mais, il ne parvenait pas à comprendre ce qui s’y disait…

Et voila qu’à la fin du chiour, un élève pose la question : « Mais rabbi, d’où sais-tu tout cela ? » Et Rabbi Akiva de répondre : « Halakha leMoché miSinaï » – Nous l’avons appris de Moshé Rabénou, qui lui-même l’a appris de Hachem au mont Sinaï.

La Guemara conclut en disant : « Na’ha daato chel Moché Rabenou» – « Moché Rabénou a été rasséréné par cette remarque. »

Essayons de comprendre ce texte.

Ce n’est pas qu’il était d’un seul coup heureux de voir que Rabbi Akiva lui attribuait son propre enseignement. Mais plutôt simplement que Moché Rabénou assistait à une démarche de la Torah, qui était celle de la compréhension, et non plus celle de l’intuition. En effet, Hachem délivre un message au prophète, qui le retransmet très fidèlement. Le ‘Hakham, quant à lui, comprend un enseignement et l’explique.

Quand Moché Rabénou a vu que le message qui était le sien par la prophétie, était capable de transiter via l’enseignement, il fut alors rasséréné. Il s’est dit que la Torah serait transmissible à toutes les générations.

Et il en est effectivement désormais ainsi.

Depuis que les prophètes ne sont plus là pour nous transmettre le message divin, nous nous tournons vers les maîtres, les grands sages de la Torah pour qu’ils nous le transmettent.

Toutefois, je terminerais en ajoutant ce que dit Maiïmonide, le « Rambam », dans le deuxième livre du Guide des Egarés : le ‘hakham est doté du « roua’h hakodech » – « d’un esprit saint » littéralement, qui lui permet de pressentir les événements.

Il donne l’exemple d’un ‘hakham qui, un jour, enseignait à ses élèves et soudain leur dit : « Il leur faut quitter cet endroit ! » Il demande donc à tout le monde de se lever et de partir. Quelque temps après, la maison s’effondre. Le ‘hakham avait ainsi pressenti le danger.

Voilà comment le Rambam exprimait ce don que la Torah donne à celui qui l’utilise de toutes ses forces, ses énergies et avec sincérité : D.ieu l’éclaire sur les événements à venir.

Encore aujourd’hui, quand nous voulons comprendre ce qui est arrivé ou peut arriver, nous nous tournons vers nos maîtres qui restent notre lumière, nos guides.

Comme dit le passouk : « vehayou enekha root et morekha » – « Que tes yeux regardent tes maîtres ! ».

Dans le brouillard dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui, comme il est difficile d’y voir clair ! La sérénité que procure le maître de Torah à tous ceux qui l’écoutent, doit être rappelée à l’occasion de Pourim, comme un enseignement que l’exil allait cultiver pour nous permettre d’arriver jusqu’à ce jour.

 

Rav Yaacov Sitruk

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