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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Vers une « guerre du gaz » en Méditerranée orientale entre Israël et le Hezbollah ?

An aeriel view of the Israeli 'Tamar' gas processing rig 24 km off the Israeli southern coast of Ashkelon. Noble Energy and Delek are the main partners in the Tamar gas field, estimated to contain 10 trillion cubic feet of gas. June 23, 2014. Photo by Moshe Shai/FLASH90 *** Local Caption *** noble energy ðåáì àðøâ'é àñãú äâæ úîø îåì çåôé àù÷ìåï ÷éãåç àðøâéä ðåáì àðøâé àñãä éí úéëåï âæ

 

Depuis une décennie, la Méditerranée orientale est devenue une région d’intense exploitation des ressources en gaz, surtout après la découverte de gisements au large d’Israël, de Chypre et de l’Egypte. Laquelle a généré des tensions entre certains pays de la région concernant leurs frontières maritimes. Mais c’est entre Israël, le Liban et le Hezbollah que ces tensions s’exacerbent…

 

Au Moyen-Orient, le gaz maritime est devenu pour la plupart des pays riverains de la Méditerranée à la fois un intéressant « business », mais aussi un nouveau tracas géopolitique !

On sait ainsi qu’Israël possède d’importants gisements de gaz au large de sa côte-nord dotés de plateformes et d’infrastructures à portée des roquettes du Hezbollah. Parmi ces gisements : celui de Tamar, dont l’exploitation a démarré en 2013, dispose de 238 milliards de m3 de réserves gazières, et celui du Léviathan, découvert en 2010 avec ses 539 milliards de m3 de gaz et ses 34,1 millions de barils de condensats, où la production est censée débuter en 2019.

Or le 15 février dernier, juste après que le Premier ministre libanais, Saad Hariri, déclarait à la presse de Beyrouth que son pays avait « officiellement décidé d’exploiter le pétrole et le gaz en Méditerranée », le Sheikh Hassan Nasrallah, N°1 du Hezbollah, affirmait que « si le Conseil de Défense du Liban le demandait, nous pourrions détruire les plateformes israéliennes en quelques heures »…

 

Un âpre contentieux autour du « Bloc 9 »

 

Rendu très envieux après la découverte en 2010 par Israël de l’énorme gisement Léviathan, le gouvernement libanais – qui, malgré les tentatives répétées de médiations américaines, n’a cessé de lancer plusieurs procédures sur la scène internationale affirmant que ce site se trouvait dans ses eaux territoriales – a dressé en mars 2013 une carte faite de différents segments (ou Blocs) des étendues maritimes locales prétendant que les Blocs contigus 8, 9 et 10 lui appartenaient et donc que la présence israélienne à Léviathan était « une intolérable violation de sa souveraineté territoriale »…

On se souvient ainsi qu’en 2012, Washington, chargé d’une médiation sur les 860 km2 du Bloc 9 où se chevauchent les eaux territoriales israéliennes et libanaises, avait proposé 60 % de sa surface au Liban et 40 % à Israël – ce que le Pays du Cèdre refusa catégoriquement…

Après un long délai de plusieurs années où ce dossier a sommeillé du fait de la confusion politique et sécuritaire régnant au Liban, le gouvernement de Beyrouth s’est réveillé en lançant dès mars 2017 des appels d’offres à des compagnies étrangères pour qu’elles exploitent les gisements de ces trois Blocs et particulièrement le Bloc 9 où se trouve déjà Israël ! D’ailleurs le consortium italien Eni, tout comme le groupe français Total et le conglomérat russe Novatek répondirent à cet appel de Beyrouth, suite à quoi Israël protestait auprès de l’ONU. Or, ce sont eux qui ont signé le 9 février dernier un contrat d’exploitation commune avec le Liban.

Ce conflit a eu pour effet d’éloigner des deux grands gisements israéliens diverses grandes entreprises internationales qui ont au final refusé d’investir dans Tamar et Léviathan. Conséquence : Israël a dû se borner à n’approvisionner que ses propres besoins en gaz et ses ventes à ses voisins égyptiens, jordaniens et palestiniens !

Et pour cause : alors que les Américains ne contrôlent désormais plus seuls – comme ils le faisaient encore en 2012 – l’équation énergétique, stratégique et militaire régionale, l’Iran et le Hezbollah, aidés par la Russie ont le vent en poupe parce qu’ils ont réussi à sauver le régime Assad dans la Syrie voisine…

 

Un conflit sophistiqué mêlant plusieurs dossiers à la fois

 

Parmi les facteurs qui pourraient amener à un conflit ouvert :

-le sentiment de puissance du Hezbollah – devenu le principal acteur de la vie politique libanaise – renforcé par son importante contribution dans le sauvetage du régime Assad, et ce, malgré les nombreuses victimes que cette aide a causé dans ses rangs ;

-l’influence grandissante de l’Iran dont les velléités hégémoniques sur la région ont été boostées après l’accord de Vienne passé avec les six grandes puissances mondiales tolérant la poursuite, sous certaines conditions, de son programme nucléaire – ce qui a rendu plus aisée son implantation en Syrie et sur la frontière de ce pays avec Israël ;

-le ton de plus en plus agressif et assuré du gouvernement libanais concernant ses prétendus « droits » sur le gaz reprenant désormais, presque mot pour mot, certaines tournures extrémistes utilisées jusque-là par le Hezbollah pour menacer Israël, ajouté au refus systématique du gouvernement de Beyrouth de dialoguer avec Jérusalem ;

-ses condamnations coléreuses contre les travaux pourtant défensifs menés actuellement par Israël le long de la Ligne bleue (la frontière avec le Liban) qui y construit les segments d’un mur de sécurité et aussi des fortifications souterraines, bien que Jérusalem ait prévenu qu’en cas de conflit avec le Hezbollah, il en rendrait responsable le gouvernement libanais avec toutes les implications militaires que cela emporte.

Or, face à cette aggravation patente du conflit gazier, les ultimes tentatives américaines de conciliation – telle la récente rencontre du 17 février dernier à Jérusalem entre le ministre israélien de l’Energie, Yuval Steinitz, et l’envoyé américain dépêché par Trump, David Satterfield -, semblent incapables d’en réduire les retombées explosives… Ainsi, le 17 février, Nasrallah revenait à la charge en déclarant que « le Liban pouvait fort bien, grâce à la puissance du Hezbollah, négocier en position de force en résistant aux pressions américaines et israéliennes »… Richard Darmon

 

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