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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

Après l’incident aérien du 10 février à la frontière-nord

View of the remains of an F-16 plane crashed early this morning near the Israeli town of Harduf in northern Israel, on February 10, 2018. Israeli Air Force F-16 jets were sent to Syria following an invasion of an Iranian drone. Syrian forces fired missiles forcing the pilots of on F-16 to eject themselves. Photo by Hadas Parush/Flash90 *** Local Caption *** îèåñ àó 16 äúøñ÷åú äúøñ÷ äøãåó øîú äâåìï éùøàì ñåøéä àéøï

Va-t-on vers une confrontation Israël-Iran en Syrie ?

 

Alors qu’Israël répète depuis deux ans que la présence de l’Iran en Syrie et au Liban constitue une menace très sérieuse pour sa sécurité, l’incident du weekend dernier et la brusque montée des tensions au nord du pays qui en a résulté sont peut-être le 1er round d’un affrontement à venir entre l’Iran et Israël…

 

Finalement la « guerre de l’ombre » qui durait depuis des années entre l’Iran et Israël aura pour la 1ère fois été exposée au grand jour le 10 février dernier par la succession rapide de trois séries d’événements survenus en quelques heures dans le ciel de la région quand un drone iranien a été abattu par la chasse israélienne, puis quand un F-16 israélien a été touché par le souffle de plusieurs missiles syriens guidés par des officiers iraniens, puis quand Israël a durement répliqué en détruisant peu après une douzaine de cibles sur le territoire syrien, dont cinq bases et QG. de lancements aux mains des Iraniens.

Intervenant deux jours à peine avant que le Hezbollah, le bras armé de Téhéran en Syrie qui défend le régime Assad depuis six ans, ne commémore le 12 février l’anniversaire de l’élimination (sans doute par Israël) de son ex-commandant en chef, Imad Mughniyeh – cerveau des attentats de Beyrouth en 1983 et de Buenos-Aires en 1990 et 1992 -, cette chaîne d’événements pourrait très vite déboucher sur un affrontement ouvert.

 

Comment l’Iran s’est implanté en Syrie et au Liban

 

Voilà plusieurs années que sous prétexte de « sauver » le régime Assad et de s’en faire un allié privilégié – après l’Irak – dans le monde arabe, les Iraniens, opérant selon une stratégie très cohérente, sont militairement présents en Syrie. En effet, ce qui les motive surtout, c’est la situation géographique pivot de ce pays frontalier du Liban (lui-même base centrale du Hezbollah) et pourvu d’une large façade méditerranéenne.

Ce faisant, grâce à la présence militaire russe, Téhéran a pu renforcer depuis deux ans – notamment après les défaites de l’Etat islamique en Syrie et en Irak – la vaste zone d’influence irano-chiite allant de l’Iran via ces deux pays vers le Liban et la Méditerranée en établissant son « autoroute iranienne ». Un axe stratégique dont la vocation est de transférer par voie terrestre – vu la faiblesse de l’aviation civile et militaire iranienne – des hommes, des armes et des équipements vers la Syrie et le Liban pour accroître les menaces sur la frontière-nord d’Israël. Le tout en aidant le Hezbollah à fabriquer ses propres armes et en soutenant des milices terroristes locales (chiites et druzes) sur le Golan face à Israël, toutes encadrées par des officiers iraniens des Gardiens de la Révolution islamique (GRI).

Autant de moyens permettant à Téhéran de réduire le rôle des USA dans la région (déjà très amoindri sous Obama), que les mollahs considèrent comme une menace majeure contre leurs intérêts vitaux. Et aussi de développer leur influence politique, économique, religieuse et culturelle iranienne en Syrie, en Irak et au Liban : trois pays aux gouvernements affaiblis et en phase de reconstruction après de longues et sanglantes guerres civiles.

Résultats : l’Iran dispose désormais en Syrie de près de 20 000 combattants venus d’Afghanistan, du Liban (dont ceux du Hezbollah là depuis 5 ans), d’Irak et d’Iran encadrés par les GRI sous la houlette du général iranien Qassem Soleiman.

Ce déploiement iranien se consolide aussi au Liban grâce aux 1 500 officiers de la Force Al-Qods des GRI – aux services de Renseignements très efficace – et aussi autour de l’aéroport de Damas tout proche de l’ambassade iranienne, où 5 000 tonnes de livraisons d’armes ont ainsi transité depuis Téhéran et Abadan.

 

D’une « guerre de l’ombre » à une guerre ouverte ?

 

En fait, c’est bien cette présence iranienne accompagnée du déploiement militaire russe qui ont sauvé le régime Assad en lui permettant de consolider son pouvoir, lequel s’étend désormais sur 75 % du territoire syrien. Ce qui, d’après les experts de la région, risque fort de faire perdurer dans ce pays la guerre civile sunno-chiite démarrée en mars 2011 pendant plusieurs années.

Et donc, même s’il semble encore trop tôt pour envisager en détail comment cette nouvelle situation va évoluer et quelles leçons va tirer Téhéran de ce 10 février, ce qui s’est passé ce jour-là au nord d’Israël pourrait constituer le prologue d’un conflit bien plus large qui ne manquerait pas d’éclater si l’Iran – comme c’est probable – s’obstinait à vouloir renforcer sa présence militaire en Syrie. Et ce, à peine à quelques encablures de la frontière du Golan israélien…

 

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Tsahal doit très vite tirer les leçons de l’incident aérien du 10 février

 

Alors que l’aviation israélienne opère depuis près de deux ans et demi dans le ciel syrien en gérant chaque jour une situation très sophistiquée en forme de « mouchoir de poche » – où avant toute opération, elle doit notamment se coordonner avec les centres-radars de la défense anti-aérienne russe -, voilà que l’Iran vient de faire ce 10 février une entrée fracassante dans ce fort délicat jeu d’échecs tripartite Israël-Syrie-Russie !

Après que l’un de ses F-16 a été touché, non pas directement par la quinzaine de missiles tirés par la défense syrienne aux mains des officiers iraniens, mais par le souffle très puissant et trop proche de leur explosion, c’est à deux niveaux que l’armée de l’Air israélienne et ses experts doivent maintenant « plancher » à toute allure…

Tout d’abord au plan stratégique et des Renseignements afin de déterminer si Téhéran a oui ou non décidé de changer les « règles du jeu » jusque-là bien établies de l’engagement israélien en Syrie ; lequel avait permis à Tsahal de faire ces cinq dernières années plusieurs douzaines de raids et de bombardements de précision contre des arsenaux d’armes iraniennes et des transports d’armes en direction du Hezbollah. Si tel était le cas, il faudrait qu’Israël fasse bien comprendre « sur le terrain » aux Iraniens que ce changement est pour lui inacceptable… Ce que laisse clairement deviner les dernières mises en garde de Nétanyaou et de Lieberman qui ont prévenu que le prochain incident déclenché par Téhéran connaîtra « une réplique bien plus dure » que la riposte pourtant musclée ayant suivi ce 10 février la perte du F-16.

Au plan technique ensuite : tout comme les ingénieurs des Industries aéronautiques israéliennes s’étaient mis dare dare à se creuser la tête pour trouver de nouveaux procédés de protection (dont le système Trophy installé depuis sur tous les chars) après que les missiles portables du Hezbollah ont détruit plusieurs tanks Merkava lors de la 2e Guerre du Liban de l’été 2006, il faudra aussi que les spécialistes israéliens des contre-mesures radars révisent les procédures informatiques installées sur les chasseurs-bombardiers frappés de l’Etoile de David. Et ce, afin de réduire à néant cette nouvelle et inquiétante menace iranienne dans le ciel de la région.

 

Richard Darmon

 

 

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