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9 Tishri 5785‎ | 11 octobre 2024

L’Unicité divine face à l’idolâtrie

Le deuxième des Dix Commandements formule l’interdiction de l’idolâtrie : « Tu n’auras pas d’autre dieu que Moi. Tu ne te feras pas d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre » (Chémot 20, 2-5).

 

Bien souvent, nous avons une image si « archaïque » de l’idolâtrie que nous considérons ces pratiques comme définitivement révolues, ou comme l’apanage de peuples sous-développés dans quelque contrée lointaine. Or, si l’on analyse correctement ce précepte – comme nous invite le Ramban à le faire – on s’apercevra que sa définition précise est en vérité un moyen de mieux comprendre la dimension du premier Commandement : « Je suis l’Éternel ton D.ieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte… » (v. 2).

Le culte des anges

Le Ramban, dans son commentaire sur ces versets, retrace l’évolution chronologique des thèses et des doctrines définies par la Torah comme de la Avoda Zara, qui se traduit textuellement par « culte étranger ».

Dans les premières phases de ces dérives idéologiques, les hommes commencèrent à vouer un culte aux anges. Comme en témoignent de nombreux versets, le monde et l’humanité sont dirigés par des forces immatérielles, qui sont aux « commandes » des événements se déroulant ici-bas.  C’est en ce sens que Daniel, dans ses visions, fait état du « Prince de la Grèce » et du « Prince du royaume de Perse » (Daniel 10, 20 et 13). Chaque nation est ainsi soumise au contrôle d’un ange spécifique, qui gouverne son destin. De là, les hommes en sont venus à penser que ces anges disposaient d’une certaine autonomie, décidant de leur propre chef d’avantager ou de nuire aux « êtres inférieurs » évoluant ici-bas.

Ces anges sont désignés dans la Torah par le nom de élohim qui, dans ce contexte, perd toute connotation sacrée (raison pour laquelle nous nous permettons de l’écrire intégralement). C’est en ce sens qu’il est écrit : « L’Éternel est plus grand que tous les élohim » (Chémot 18, 11) – c’est-à-dire qu’ils Lui sont tous assujettis, puisqu’en dernière instance c’est bien Lui qui dirige le monde.

Or, ces premiers idolâtres reconnaissaient l’existence du D.ieu suprême, Créateur des mondes matériels et spirituels. Ils pensaient simplement que leurs objets de culte disposaient d’une certaine autonomie et qu’en leur vouant un culte, les hommes pouvaient s’attirer leurs faveurs.

Astrolâtrie et fétichisme

Au fil des siècles, apparut une deuxième catégorie d’idolâtrie : celui des astres et des constellations. En effet, selon les principes de l’astrologie, chaque ange exerce son influence sur le monde et sur l’humanité aux travers des astres et constellations célestes, qui constituent en quelque sorte des canaux par lesquels les flux spirituels « communiquent » avec le monde des hommes.

C’est ainsi que certaines civilisations commencèrent à adorer le soleil, la lune ou la constellation qui exerçaient une « influence » sur leur peuple respectif. La Torah évoque également ce type de culte lorsqu’elle écrit : « De peur que tu ne portes ton regard vers le ciel et, en voyant le soleil, la lune, les étoiles, toute la milice céleste, tu ne te laisse induire à te prosterner devant eux et à les servir, [ces astres] que l’Éternel a donnés en partage à tous les peuples sous le ciel » (Dévarim 4, 19).

C’est à cette époque qu’apparurent les premiers fétiches, statues et talismans. De fait, ces représentations physiques de forces immatérielles permettaient, selon ces dogmes aberrants, de drainer l’influence des astres célestes et de s’attirer ainsi gloire et réussite. Selon le Ramban, ces pratiques ont vu le jour pendant la génération de la tour de Babel, lorsque D.ieu a dispersé les hommes tout autour du globe terrestre. C’est en effet à partir de ce moment-là que les nations commencèrent à se distinguer clairement les unes des autres, et que leur administration respective fut confiée à différents astres et constellations.

Le culte des démons

Les cultes idolâtres continuèrent de se développer, jusqu’à donner le jour à une troisième catégorie : le culte de créatures éthérées appelées chédim – que l’on traduit généralement par « démons ». Pour ces idolâtres, ces esprits impalpables exerçaient également un pouvoir sur les hommes et, à plus grande échelle, sur les nations, tout en étant admis que ces êtres ont un pouvoir nettement inférieur à celui des anges. Cette croyance donna le jour à diverses formes de sorcelleries, consistant à servir ces chédim dans l’espoir d’obtenir leurs faveurs.

Cette analyse nous offre une lecture plus précise du deuxième des Dix Commandements. En effet, la Torah énonce tout d’abord : « Tu n’auras pas d’autre dieu que Moi » – ou littéralement : « devant Moi ». Ces mots font allusion à la première catégorie d’idolâtrie, consistant à adorer les anges qui évoluent « devant » le Maître du monde. Elle nous défend ensuite de faire des « idoles, ni une image quelconque » – à savoir toute sorte de sculpture représentant soit « ce qui est en haut dans le ciel » – les anges, ou les astres et constellations célestes – soit ce qui est « en bas sur la terre ou dans les eaux au-dessous de la terre » – à savoir les diverses sortes d’esprits et êtres immatériels évoluant ici-bas.

Le principe de l’idolâtre

Si nous synthétisons ces trois points, nous pouvons retenir la définition suivante de l’idolâtrie : il s’agit de toute forme d’adoration d’une puissance autre que D.ieu, ce que la Torah exprime en nous enjoignant de sacrifier « à l’Éternel exclusivement » (Chémot 22, 19). En d’autres termes, la question n’est pas de savoir si ces forces sont chimériques ou réelles, puisque la Torah ne nie pas l’existence d’autres puissances au monde. L’exemple des anges en est une preuve concluante : ceux-ci existent à n’en pas douter, et le pouvoir dont ils disposent est incontestable. En revanche, ce que la Torah réprouve, c’est de tenter d’obtenir d’eux une faveur, ou de tout autre être que le Maître du monde, Créateur de ces mêmes forces.

Ainsi, tout culte visant à s’attirer les faveurs d’une puissance quelconque, susceptible d’être favorable à celui qui l’exécute, risque fort d’entrer dans la définition d’idolâtrie. L’enjeu qu’implique ce précepte est donc de taille, même à notre époque si « civilisée » : il s’agit pour nous de nous imprégner de l’idée que notre dévotion doit être orientée vers D.ieu, à l’exclusion de toute autre puissance. Aussi, toute pratique visant à utiliser des « intermédiaires » – dans le sens le plus large du terme – peut être considérée comme une trahison à l’égard du Maître du monde, vers Qui nos regards doivent être exclusivement tournés.

 

Yonathan Bendennoune

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