Le diabète est responsable de centaines de milliers de décès chaque année, et on craint que ce nombre ne double au cours des dix prochaines années. Les professionnels pointent du doigt le manque de conscience et les mauvaises habitudes alimentaires : sucreries, bonbons, salés, pâtisseries et boissons sucrées, sont les principaux responsables du diabète. Il s’avère que le nombre de malades est plus élevé dans le milieu religieux : selon le directeur du Département du diabète à la clinique de Petah Tikva, le Dr Moskovitz, 10% des diabétiques sont religieux, et chez les patients entre 45 et 65 ans, ce nombre augmente à 30%. Il est donc capital d’informer correctement les patients et commencer un traitement dès le premier bilan.
« Il s’agit d’une maladie chronique et asymptomatique, explique Dr Moskovitz. Les premiers temps, le malade ne ressent rien, elle se développe doucement et en silence, alors malheureusement quand on s’en aperçoit, souvent 4 ou 5 ans plus tard seulement, agir est déjà trop compliqué. C’est pourquoi il faut absolument procéder à des tests de dépistage le plus tôt possible, tests qu’on peut faire dans n’importe quelle clinique via une simple prise de sang à jeun. Il est très probable que traiter le diabète de manière précoce et faire suivre un régime au patient, ralentit la progression de la maladie et empêche l’apparition de symptômes sévères, prolonge la vie du malade de 10 à 15 ans et améliore sa qualité de vie. Puisque le processus se fait tôt, pas besoin de piqûres d’insuline, de simples cachets suffisent ! »