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6 Heshvan 5785‎ | 7 novembre 2024

Trois familles françaises reconnues « Justes des nations »

Pendant le Seconde Guerre mondiale, deux familles de la localité d’Arthès dans le Tarn – Guillaume et Violette Dubec et aussi le forgeron Camille Igalens – ont sauvé des griffes des nazis Michel Ashe, sa tante et ses grands-parents en les cachant dans les bâtiments de leurs fermes et ateliers. Michel Ashe lui-même était revenu en 2015 à Arthès rencontrer les descendants actuels de ces deux familles qui l’avaient sauvé, dont Michel Dubec : « Ce qu’ils ont fait d’exemplaire et surtout les risques qu’ils ont pris à l’époque pour préserver nos vies, je ne sais pas si je l’aurais fait moi-même ! », avait-il alors déclaré après que son fils, Grégory Ashe, qui vit aux Etats-Unis, a lui-même rencontré ces familles. Après avoir initié toutes les recherches pour retrouver ces personnes héroïques et entamé en octobre 2014 auprès de Yad Vashem France une procédure de reconnaissance de « Justes parmi les Nations », Alain Fabre a eu voilà quelques jours le grand honneur de voir ses démarches couronnées de succès : deux lettres expédiées de Jérusalem par le Mémorial Yad Vashem lui ont confirmé l’attribution à ces deux familles du titre de « Justes parmi les Nations ».

Par ailleurs, Albert Routier, décédé en 1977, s’est vu lui aussi attribuer tout récemment à titre posthume la médaille de « Juste parmi les Nations ». Alors qu’il travaillait bénévolement entre 1937 et 1944 au consulat turc dans le 3e arrondissement de Lyon, Routier – qui était à l’époque chef d’entreprise dans les travaux publics – a profité de ce poste pour fournir de véritables « faux papiers » à quelque 600 Juifs durant la 2e Guerre mondiale. Et ce, en utilisant ses talents de brillant négociateur pour multiplier les interventions auprès des autorités administratives compétentes de Marseille, Grenoble et de Vichy, et aussi en interpellant parfois le Commissariat général aux Affaires juives ou bien le Service des étrangers du Commissariat interministériel à la main-d’œuvre. Alors qu’il ne se vantait jamais d’avoir accompli ce qu’il considérait comme un « devoir », les nombreuses lettres de remerciements qui lui furent adressées après 1945 attestent du grand capital de sympathie et de confiance dont il a bénéficié.

Richard Darmon

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