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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

Tou Bichvat : Si les arbres savaient parler…

Le Tanakh fourmille de comparaisons entre l’homme et l’arbre. Mais qu’en est-il du point de vue de la science ? Et si, comme nous, les arbres savaient aussi parler ? Bien moins que de la science-fiction, une réalité. A l’occasion de Tou Bichvat, il est intéressant de se pencher sur les dernières découvertes concernant ces végétaux.

 

Aujourd’hui, les arbres ne sont plus uniquement perçus comme des végétaux produisant de l’oxygène et du bois. Les chercheurs s’intéressent désormais à leur vie sociale harmonieuse. En effet, les biologistes attestent depuis des années que les arbres sont des êtres sociaux qui aiment la compagnie des autres et ce, tout en conservant chacun leur propre caractère. Ils peuvent soigner leurs voisins malades, se défendre, avertir d’un danger.

En fait, par leurs racines, les arbres ne captent pas seulement l’eau du sol, ils communiquent, s’échangent de quoi se nourrir, veillent les uns sur les autres. Celles-ci servent de « réseau internet » qui prévient les congénères du danger tout proche en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons. Des « lanceurs d’alerte » en quelque sorte. Quand un animal commence à manger des feuilles, l’arbre attaqué envoie aussitôt un avertissement sous forme d’impulsion électrique qui se répand chez ses voisins par les racines à la vitesse d’un centimètre par minute. Ceux-ci vont aussitôt se mettent à sécréter des anticorps qui vont gâcher le repas de leur prédateur. Un tanin amer rendra alors leurs feuilles immangeables et l’animal s’en détournera. Face aux attaques d’insectes, l’arbre ne va pas non plus se laisser faire sans réagir. Il commence par produire un gaz qui va repousser les intrus. Ce gaz, ses voisins le sentent et vont en produire à leur tour. Dans le cas de parasites, un signal émis par un individu provoque chez ses acolytes l’activation de certains gènes qui synthétiseront les bonnes protéines, par exemple pour produire une substance insecticide. Les arbres sont donc capables d’appliquer une stratégie collective pour se défendre face aux agressions.

Autre cas : lorsqu’un spécimen de la même espèce est malade, ses proches vont l’aider à se rétablir jusqu’au bout, en lui donnant de quoi se nourrir par les racines. Impossible de s’arrêter avant qu’il soit ou rétabli ou qu’il meure. Là encore, un tronc qui paraît mort peut encore vivre grâce à la solidarité des autres pendant plusieurs années.

De même, les parents-arbres vivent avec leurs enfants. Ils s’occupent avec amour de leur progéniture. Les adultes protègent les jeunes pousses en filtrant le soleil. Ce qui permet à la nouvelle génération de grandir lentement au début de sa vie, gage pour atteindre un âge avancé en forêt. Les études scientifiques de ces dernières décennies montrent également que les racines sont un moyen de nourrissage des jeunes plants, les plus forts transmettant aux nouveaux venus leurs excès de sucre. De façon identique, les arbres prennent aussi soin de leurs anciens. Ils gardent les vieilles souches de compagnons abattus vivants depuis des siècles en les nourrissant par leurs bases avec une solution douce.

Ainsi, les végétaux échangent une foule d’informations à longueur de journée, soit par le canal des airs via les feuilles, soit par le canal du sol via les racines. Ils émettent des signaux, sorte de langage chimique élaboré et intelligent, grâce auxquels ils peuvent transmettre des messages et dialoguer entre eux, souvent et sur de grandes distances.

Non seulement les arbres parlent mais ils entendent. Un travail récent estime que les végétaux pourraient être sensibles aux ondes sonores. Cette étude montre que le bruit que fait l’eau en s’écoulant dans le sol semble être perçu par les organes souterrains de certaines plantes qui peuvent alors orienter la croissance de leurs racines en direction de ce signal sonore et leur permettre de rejoindre l’eau plus rapidement.

Autre découverte : des chercheurs en biologie végétale de l’Institut National de la Recherche Agronomique (Inra) de Paris ont établi que certains arbres « voient » leurs congénères dans une forêt. Aussi peuvent-ils détecter une partie du spectre lumineux grâce à plusieurs types de pigments répartis sur leur surface.

Pour finir, ces êtres feuillus savent en plus compter, apprendre et mémoriser. Rien que ça.

 

Récapitulons : les arbres ressentent le monde extérieur : ils perçoivent d’où vient la lumière, où se trouve l’eau et les ressources qui les entourent. Les végétaux ont aussi une connaissance extrêmement fine du temps qui passe et de la succession des saisons. Ils savent en effet corréler la longueur des journées et la température ressentie. Ils possèdent une capacité de se réorganiser en fonction d’un signal extérieur. Les arbres y répondent et adaptent leur comportement. Ils savent qu’à plusieurs, ils seront plus forts pour faire face à la météo, à un état de stress, à une attaque de parasites ou à un manque d’eau. Ces situations engendrent la réaction en chaine d’un individu, puis de ses voisins grâce à leurs échanges d’informations par les sols ou par les airs – le vent, grand allié, transporte les signaux d’alarme d’une plante à l’autre, sous forme de substances volatiles comme l’éthylène. Certains éléments vaporeux libérés par les végétaux leur permettent de réguler leur microclimat pour qu’il soit humide et frais. En organisant une entraide, les arbres favorisent la constitution d’une forêt, un écosystème qui leur est favorable. Ils ont de la sorte tendance à créer des colonies. Sexués, ils distribuent des graines autour d’eux et parviennent ainsi à se reproduire.

Enfin, les arbres se révèlent sensibles à la douleur et ont une mémoire qui conserverait des informations sur des évènements anciens pouvant être utiles quand une situation semblable se présentera.

Tout cela ne vous rappelle rien ? L’homme n’est-il pas comme « l’arbre du champ » (Dévarim 20,15) ? Aujourd’hui, c’est à n’en plus douter. Autrefois il nous nourrissait. Aujourd’hui, il nous parle. Ecoutons-le.

 

Noémie Grynberg

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