Publié le 10 janvier, le nouveau rapport sur « L’avenir des marchés israéliens de raffinerie de pétrole jusqu’en 2020 », qui analyse les industries de l’énergie et des ressources naturelles, fournit aux entreprises intéressées des données sur ses développements rapides, ses principales tendances et l’investissement possible. Ainsi, les raffineries opérationnelles et futures, leurs emplacement, démarrage, exploitation et faisabilité attirent des investisseurs étrangers potentiels. Car Israël dispose d’unités de distillation de brut, de capacité de cokéfaction (procédé transformant les résidus lourds du pétrole en produits légers) et de craquage catalytique (décomposition chimique des molécules par la chaleur) des fluides, ainsi que d’unité hydraulique. Les opportunités du marché local attirent de la sorte les firmes étrangères et les grandes sociétés de raffinage, dans une perspective de développement pour la prochaine décennie. On peut citer, entre autres, la société israélienne Paz, qui dirige la raffinerie de pétrole d’Ashdod/Ashkelon, celle d’Eilat et celle de Haïfa, qui peut traiter n’importe quel type de brut. Grâce à elles, se développe en Israël l’ensemble des industries dérivées de la pétrochimie.
Noémie Grynberg