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13 Tishri 5785‎ | 15 octobre 2024

Report de la visite de Mike Pence en Israël

U.S. Vice President Mike Pence introduces U.S. President Donald Trump before he delivers remarks regarding the Administration's National Security Strategy at the Ronald Reagan Building and International Trade Center in Washington D.C, U.S., December 18, 2017. REUTERS/Joshua Roberts - RC16FBC30790

La nouvelle est tombée dans la nuit de lundi à mardi : pour la seconde fois en quelques jours, le vice président américain Mike Pence a décidé de reporter la visite officielle qu’il devait effectuer en cette fin de semaine en Israël et en Egypte.

 

Motif officiel invoqué par la Maison Blanche : le vice président est également président du Sénat américain. Or en cette fin de semaine, le Sénat doit voter une importante réforme sur l’imposition, et la voix de Pence qui compte double aura une importance tout à fait particulière. Cependant, les observateurs israéliens et américains considèrent que même si cette explication paraît tout à fait plausible et solide, elle cache d’autres raisons plus politiques et diplomatiques, qui ont conduit la Maison Blanche à remettre à une date ultérieure, probablement dans le courant du mois de janvier, cette visite du vice président en Israël. En effet, on a compris côté américain que la colère palestinienne consécutive à la déclaration du président Trump reconnaissant Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël ne s’était pas tout à fait apaisée. Les émeutes demeurent certes sporadiques et elles sont contenues sans difficultés par les forces de sécurité israélienne, mais la tension est très palpable dans le Sud avec la recrudescence des tirs de roquettes de Gaza vers le territoire israélien. Le vendredi, jour de prières sur le Mont du Temple, reste une journée à haut risque d’embrasement dans Jérusalem.

Certains experts pourraient avoir considéré que la visite de Mike Pence serait de nature à raviver la flamme de la violence palestinienne. Qui plus est, les dirigeants palestiniens n’ont pas caché que Pence était persona non grata à Ramallah, et Mahmoud Abbas a dit et répété plus d’une fois qu’il n’avait pas l’intention de s’entretenir avec le vice président américain lors de son passage. Il est possible que certains conseillers à la Maison Blanche aient cru que cette frustration palestinienne passerait d’ici l’arrivée de Mike Pence dans la région. Mais ils ont dû constater qu’il n’en n’était rien. Dans un tel contexte, il a apparu évident que la visite du vice président devenait périlleuse en termes d’acquis diplomatiques et qu’il serait peut-être préférable de la décaler de quelques semaines, le temps de laisser passer les fêtes de fin d’année civile et que le calme revienne sur la région. En attendant, il est fort probable que les Américains continuent à exercer soit directement soit via les Saoudiens des pressions sur les Palestiniens, afin qu’ils cessent leur boycott de l’administration Trump.

 

Une nouvelle déclaration sans équivoque

Une chose est sûre : la récente déclaration de l’un des proches du vice-président Pence vendredi dernier n’a pas contribué à calmer les esprits palestiniens même si elle a provoqué une nouvelle vague de satisfaction côté israélien : « Nous n’envisageons pas de cas de figure dans lequel le Mur Occidental ne fera pas partie de l’Etat d’Israel », a déclaré ce proche conseiller répondant à la question d’un journaliste quant à la visite officielle que le vice président devait effectuer en cette fin de semaine en Israël. Même s’il s’agit là d’une « évidence triviale », il est toujours agréable pour les Israéliens que les Américains la rappellent à l’ensemble de la communauté internationale, confirmant ainsi que la déclaration du président Trump n’était pas un coup médiatique ponctuel mais bien le résultat d’une nouvelle approche qui entend clairement exprimer certaines réalités que le politically correct avait pris l’habitude de dissimuler. Cette simple affirmation a représenté une nouvelle source de déception à Ramallah et elle n’est peut-être pas étrangère à la détermination des Palestiniens à refuser de recevoir le vice président américain. Dans l’entourage de Mahmoud Abbas, on tient Pence pour l’un des principaux responsables de la démarche du président Trump du 6 décembre dernier. On est conscient à Ramallah de l’existence d’un double front à Washington : celui qui est pro-israélien sans nuance – formé par Mike Pence, Nikky Haley (ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU) et la dream team (Jason Greenblatt, Jared Kushner et David Friedman) – face au front plus « modéré » formé par les deux Secrétaires d’Etat James Mattis et Rex Tillerson qui, depuis le début, n’étaient pas favorables à la reconnaissance par Trump de Jérusalem.

Côté Palestinien, on a compris que le front dominant était celui conduit par Mike Pence, d’où le refus formel de le recevoir que ce soit à Ramallah ou à Bethleem. A Washington, on ne s’émeut pas outre mesure du refus palestinien de recevoir le vice président : « Nous comprenons qu’ils ont besoin d’un peu de temps pour se calmer… Mais dès qu’ils seront prêts, nous pourrons entamer un dialogue », a affirmé l’un des responsables américains. Côté israélien, on se frotte les mains face à ce développement et l’on se contente de dire que cette conduite permet de montrer aux Américains qui, dans ce dossier, est le côté problématique.

En marge, le ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman a réagi très fermement aux menaces proférées par Mahmoud Abbas contre Israël, de mettre fin aux accords d’Oslo et donc à la coopération sécuritaire, après la déclaration de Trump sur Jérusalem : « Mahmoud Abbas est en vie aujourd’hui uniquement grâce à la coordination sécuritaire qui existe entre Israël et l’AP. Cette coopération n’est pas seulement l’intérêt d’Israël, c’est beaucoup plus celui de l’Autorité Palestinienne et d’Abbas ! ».

Daniel Haïk

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