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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

« Le jeu est le travail de l’enfant »

Les éducateurs ont longtemps tenu le jeu en piètre estime mais, au cours du 20ème siècle, son rôle dans le développement de l’enfant a réellement été pris au sérieux. Si le jeu contribue à rendre l’enfant heureux, il est tout aussi nécessaire pour l’aider à bien grandir.

 

Le jeu : définition et présentation

Le mot « jeu » vient du mot latin « jocus » signifiant « plaisanterie » ou « badinage », qui a aussi donné en français « jouet ».

Le jeu est une manière de représenter le monde. Il transpose dans un objet concret des systèmes de valeurs ou des systèmes formels abstraits. Le jeu ne se développe pas seulement dans un cadre formel mais se crée aussi spontanément. Exemple : jouer à la poupée ou à la maîtresse. Cela ne permet ni de gagner ni de perdre, mais se contenter de représenter le monde et d’entraîner le joueur à affronter la vie réelle dans un cadre ou une fausse manœuvre, n’engendre pas ou peu de conséquences.

Gilles Brougère, professeur de sciences de l’éducation à Paris, cite cinq caractères qui font d’une activité un jeu :

– Savoir qu’il s’agit d’un jeu, même si l’activité existe aussi en dehors du jeu… « jouer à cuisiner » ne doit pas être confondu avec « faire la cuisine ».

– Décider librement d’entrer en jeu.

Les trois autres critères sont plus accessoires :

– L’existence de règles implicites ou explicites.

– Le jeu n’a pas de conséquence directe dans la vie réelle, matérielle et sociale.

– L’incertitude sur l’issue du jeu.

 

Jeu et développement de l’enfant

A partir de 1945, les travaux de Piaget – psychologue suisse connu pour son travail de pionnier dans le développement de l’enfant – ont souligné l’importance du jeu pour l’apprentissage.

Le jeu a été identifié comme étant la première occupation dans laquelle l’humain s’engage durant sa vie. C’est à travers le jeu que le jeune enfant développe ses capacités motrices et intellectuelles, se construit et apprend à s’intégrer dans la société. En psychomotricité, le jeu est souvent utilisé pour évaluer le développement de l’enfant.

L’on distingue quatre apprentissages fondamentaux acquis en jouant :

  1. Le savoir : le jeu avec l’adulte est une occasion unique d’apport de connaissances dans tous les domaines.
  2. Le savoir-faire : la pratique, la mise en œuvre et le geste.
  3. Le savoir-être : apprentissage d’un comportement lui permettant de s’intégrer dans la société.
  4. Le vouloir-faire : sans motivation, il ne peut y avoir d’apprentissage ou d’évolution.

 

Le jeu est donc fondamental pour le bien-être et l’épanouissement de tout enfant. Quand les enfants jouent, ils développent leurs habiletés sur plusieurs plans. Ainsi, au cours de leurs premiers mois de vie, ils bougent et coopèrent puis, en grandissant, ils réfléchissent, s’expriment et résolvent des problèmes. Prenons l’exemple d’un bébé qui saisit un jouet, le manipule et le porte à sa bouche : cet entraînement répété lui permet de découvrir son environnement mais aussi de développer ses sens, sa motricité et sa confiance en lui.

Vers 18 mois, l’enfant joue de façon conventionnelle avec les objets, car il est en mesure de comprendre la fonction d’un objet… il utilise le peigne pour se peigner. Plus l’enfant évolue, et plus il jouera de façon imaginative avec les objets. A ce stade, le jeu symbolique (le jeu du faire semblant) va s’exprimer. On estime que jusqu’à l’âge de 4 ans, l’enfant a du mal à différencier le monde réel de son monde imaginaire.

Chaque jeu permet à l’enfant de travailler, et de mettre en œuvre des compétences différentes que l’on tentera d’énumérer la semaine prochaine… à suivre.

Yokheved Levy

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