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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Israël et le cauchemar des bouchons sur les routes

Selon un rapport de l’Institut de Recherche de la Knesset, ces dernières années, des sommes record ont été investies dans les infrastructures israéliennes : ainsi, l’Etat a investi d’énormes moyens dans le transport ferroviaire, alors que celui-ci n’est utilisé que par un pourcentage relativement faible de la population, qui préfère massivement se déplacer en autobus. Lorsque 45 shekels sont dépensés pour les voyageurs en train, seuls 3,2 shekels le sont pour les voyageurs en autobus.

Malgré des investissements plus importants consacrés aux transports en commun, ils restent encore trop bas pour un pays développé. Israël investirait 85% de moins que les autres villes occidentales dans ses transports en commun. Selon l’OCDE, les routes des villes de la région du Goush Dan sont parmi les plus embouteillées du monde.

En 2015, 62% du budget du ministère des Transports étaient consacrés aux routes, contre 38% aux transports en commun. Si beaucoup d’argent est dépensé pour le train ou le tramway, c’est le moyen de transport le plus populaire qui est délaissé. 700 millions de trajets sont effectués par les autobus chaque année, contre 60 millions pour le train. L’Etat dépense 2,7 milliards de shekels dans le développement ferroviaire, contre 1,4 milliard pour les autobus.

Sur trois milliards de shekels consacrés aux transports par l’état, la majorité des finances est consacrée aux tramways. Cette situation avait déjà été dénoncée par le contrôleur de l’état en 2016, alors qu’il accusait l’Etat d’inciter les citoyens à utiliser leur véhicule privé plutôt que les transports en commun.

Yaar Amir, directeur du forum sur les transports en commun, pointe le doigt sur les inégalités des investissements. « Les dépôts d’autobus ont été créés il y a des dizaines d’années et ne sont pas rénovés, il n’existe pas assez de couloirs de bus, et il manque quelque 3 000 chauffeurs dans le pays. Les gens n’ont pas confiance dans les transports en commun et préfèrent utiliser leur voiture, quitte à rester des heures dans les bouchons. »

Selon lui, le ministère des Transports est déconnecté de la réalité, et préfère investir dans des projets prestigieux plutôt que de se soucier des 90% d’utilisateurs d’autobus. Il ne fait qu’aggraver la crise sans proposer de solution. Pour exemple, l’investissement de deux milliards de shekels dans l’élargissement de la route entre Jérusalem et Tel-Aviv, sur laquelle aucune voie réservée aux autobus n’a été prévue, ce qui fait que les gens sont toujours coincés dans les embouteillages.

Le ministère des Transports dément délaisser le secteur des transports en commun, et promet de nouveaux investissements dans les prochaines années pour encourager l’usage des transports.

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