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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

ANALYSE – Des réactions limitées dans le monde arabe

Turkish President Tayyip Erdogan speaks during a news conference with Russian President Vladimir Putin in Ankara, Turkey, December 11, 2017. REUTERS/Umit Bektas - RC19705418A0

La plupart des pays arabo-musulmans ont vite réagi aux propos de Trump, mais en se bornant à une simple « guerre de mots ». Car en proie, depuis 2011, aux tourments internes que l’on sait, ils n’ont pas les moyens de s’unir pour lancer une grande offensive diplomatique.

 

L’annonce faite par Trump qu’il allait transférer l’ambassade US. à Jérusalem – désormais qualifiée de « capitale d’Israël » par Washington – a évidemment irrité les leaders et la rue du monde arabe, mais sans toutefois qu’il ne s’embrase dans des manifestations massives et répétées d’indignation, comme celles que l’on avait connues en septembre 2005, après la publication de caricatures de Mahomet par le journal danois Jyllands-Posten, puis à nouveau en 2012, suite au lancement d’un film occidental très critique sur l’islam.

Certes, on a assisté, ce dernier weekend – de l’Afghanistan au Pakistan et en Inde en passant par le Maroc, la Tunisie, le Liban, la Jordanie, la Turquie –, à une série de rassemblements et bien sûr à de violentes échauffourées – quoiqu’avec un nombre limité de participants – en Judée-Samarie dans les territoires autonomes palestiniens.

En fait, cette « colère musulmane » assez pavlovienne a surtout été un flot verbal soit de regrets (notamment de la part de Ryad et du Caire, les capitales des deux grands pays sunnites du Moyen-Orient pour qui la déclaration de Trump risque de « compliquer le processus de paix »), soit d’avertissements, dénonciations et autres menaces (entendus chez les irrédentistes de Téhéran, Beyrouth, Gaza et Ankara)…

Bien que Trump ait prudemment précisé que le statut du mont du Temple (L’esplanade des Mosquées, selon les médias français) demeurerait le même, le simple fait qu’à l’encontre des dernières Résolutions révisionnistes, adoptées depuis 18 mois par l’Unesco, il ait osé reconnaître le lien historique si profond et ancien existant entre le peuple juif et Jérusalem a, en soi, électrisé la « sensibilité » depuis toujours très exclusive et monolithique, de bien des Musulmans et de chefs arabes. Il faut dire que, bercés par le ronronnement politiquement correct des déclarations de l’ONU, de l’Europe et de la communauté internationale condamnant sans cesse « l’occupation israélienne » et « la judaïsation de Jérusalem », les paroles de Trump décrivant à l’inverse des évidences israéliennes concrètes et vérifiables, leur ont fait l’effet d’une véritable douche froide…

 

Les appels de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas à une 3e Intifada restés sans suite…

 

Bien que le Conseil de Sécurité de l’ONU a été saisi de l’affaire par les leaders arabo-palestiniens, et qu’une réunion d’urgence de l’Organisation de la Conférence islamique (avec ses quelque 54 Etats musulmans de par le monde) se tiendra la semaine prochaine, cela ne fera tout au plus qu’entretenir cette « guerre de mots ».

Côté palestinien, bien que l’initiative atypique de Trump a donné paradoxalement au président de l’AP, Mahmoud Abbas, une dernière occasion de procéder à une redéfinition de ses objectifs et de sa stratégie jusque-là dans une totale impasse, on n’a entendu que d’acerbes sirènes vilipendant les USA, et réfutant désormais leur rôle d’« intermédiaire honnête » dans le conflit avec Israëlce qui est totalement irréaliste, car les Palestiniens, tout comme de nombreux pays arabes sunnites, ont encore grandement besoin de l’Amérique !

Fait significatif : après qu’il ait repoussé les appels incendiaires du Hamas de Gaza, Abbas a dû se rabattre sur le roi de Jordanie et un président turc en pleine dérive islamiste, pour glaner un maigre soutien effectif, au lieu de bénéficier d’une condamnation unanime et stimulante de tous les dirigeants arabes.

Richard Darmon

 

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