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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Lutter contre la récidive du cancer grâce aux antidépresseurs

Une étude clinique menée sous la direction du Prof. Shamgar Ben-Eliyahu de l’École de psychologie et de l’École des neurosciences de l’Université de Tel-Aviv, a montré qu’un traitement court et simple à base de médicaments existants contre le stress et la douleur, réduit considérablement les risques de récidive du cancer après opération.

Le traitement mis au point par les chercheurs de l’Université de Tel-Aviv vise à augmenter la proportion de patients chez qui le cancer ne reviendra pas, et par là à sauver des vies, ne se contentant plus seulement de la prolonger.

Un espoir pour les 15% des patientes atteintes du cancer du sein et 20% à 40% de ceux atteints d’un cancer colorectal connaissent une récidive métastasique après l’ablation d’une tumeur cancéreuse, sans parler des 96% de ceux souffrant d’un cancer du pancréas.

Réalisée en collaboration avec des chercheurs de l’Ecole de médecine de l’Université de Tel-Aviv travaillant dans des hôpitaux affiliés, dont les centres médicaux Kaplan, Sheba et Rabin – où 38 patientes atteintes d’un cancer du sein et 34 patients atteints de cancer colorectal ont été traités suivant le protocole en question –, l’étude est très révélatrice. Les professeurs savaient, grâce à une étude préliminaire menée en laboratoire à l’Université de Tel-Aviv au cours des 20 dernières années, que l’opération chirurgicale et les réactions physiologiques qui l’accompagnent augmentent les risques de développement de maladies cancéreuses métastasiques, mais que ce processus pouvait être freiné par l’utilisation d’une combinaison de médicaments existants – et banals –, bloquant les effets des hormones de stress et d’inflammation.

Les professeurs affirment que le stress favorise le développement des métastases. Lorsque le corps est en état de stress, physiologique ou psychologique, il secrète une grande quantité d’hormones de la famille des prostaglandines et des catécholamines ; ces hormones, qui diminuent l’activité des cellules immunitaires, favorisent indirectement le développement des métastases, et aident directement les cellules cancéreuses restées dans le corps après l’opération, à créer et développer des métastases dangereuses. Ainsi, en raison de l’exposition à ces hormones, les tissus cancéreux deviennent plus agressifs et métastatiques.

 

On a donc administré aux patients deux médicaments connus et sûrs : l’Etodolac (Etopan), anti-inflammatoire qui sert à prévenir la douleur et l’inflammation, et le Propranolol (Deralin), bêtabloquant utilisé pour le traitement de l’hypertension et de l’anxiété. Les malades ont pris les médicaments pendant onze jours, cinq jours avant l’intervention et cinq jours après.

Résultat : le traitement a considérablement réduit le potentiel métastasique de la tumeur, mesuré selon des marqueurs moléculaires des cellules cancéreuses ; il a, en outre, amélioré la quantité et le type de leucocytes (globules blancs) des patients, mesures qui elles aussi prédisent une probabilité plus faible de récidive du cancer. En plus des échantillons pris sur la tumeur enlevée, dix autres marqueurs biologiques (bio-marqueurs) dans le sang des patients ont été examinés avant et après la chirurgie, et les résultats ont indiqué de nets changements physiologiques anti-métastatiques. Le traitement médicamenteux a, entre autres, réduit de près de 50% le niveau des marqueurs prédisant le processus métastatique : le CRP (protéine inflammatoire), l’IL-6 (hormone immunitaire), et l’EMT (marqueur biologique moléculaire des tissus cancéreux).

A noter également que les réactions de stress et d’inflammation que le corps développe avant l’opération, conduisent apparemment à des changements pro-métastatiques dans la tumeur. Il semble que l’anxiété et les réactions endocriniennes qui l’accompagnent pendant la période d’attente de l’intervention chirurgicale peuvent avoir un impact négatif sur la tumeur.

En dépit de ces résultats, une partie du corps médical ne croit toujours pas à l’influence des effets du stress, en particulier de ceux qui résultent de facteurs psychologiques, comme l’attente de l’opération ou la peur de la propagation de la maladie.

Des indicateurs biologiques prouvent clairement la propagation du cancer à la suite de réactions de stress et d’inflammation corporelles, au moins chez les animaux, mais on n’est pas encore conscients de l’importance des effets psychologiques sur la progression de la maladie chez l’homme.

Suite au succès de cette étude, ils prévoient de réaliser une étude clinique élargie pour 600 patients atteints du cancer du côlon, puis  chez 200 patients atteints d’un cancer du pancréas ; ils ont l’intention de mener d’autres recherches pour réduire les réactions de stress préopératoire au moyen d’une intervention comportementale psychologique, peut-être sans l’usage de médicaments, mais ils savent que cela nécessitera au moins un million de dollars, et qu’ils se heurteront très probablement aux entreprises pharmaceutiques, peu enclines à soutenir ce genre d’études, puisque le traitement proposé est court et basé sur des médicaments déjà existants et peu coûteux…

Neïla Ifrah

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