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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

La Paracha de la semaine – La Torah – un livre de vie !

La rencontre entre Yaacov et Essav est considérée comme le paradigme de nos relations avec les nations environnantes : c’est de ce récit que nos Maîtres s’inspirent pour apprendre la conduite à suivre lorsque notre communauté est confrontée à des situations semblables… (voir Béréchit Rabba 78, 15).

 

Durant le siècle dernier – notamment au cours des deux Guerres mondiales – l’histoire de cette rencontre fut plus que jamais d’actualité, et permit bien souvent de résoudre des dilemmes fort cruels.

Pendant la Première Guerre mondiale, alors que l’armée allemande progressait à grands pas dans le territoire polonais, la région était plongée dans un indescriptible chaos. Les routes étaient continuellement envahies par des réfugiés de guerre, qui préféraient mener une vie d’errance plutôt que braver les dangers du front. Dans la petite ville de Radin, à l’ouest de l’actuelle Biélorussie, la confusion était grande. Les centaines d’élèves de l’illustre yéchiva du ‘Hafets ‘Haïm poursuivaient leur étude avec assiduité, mais l’inquiétude était omniprésente dans les cœurs. La ligne du front s’approchait à grands pas et avec elle, l’incertitude du lendemain : dans seulement quelques jours, la petite commune d’ordinaire si tranquille, deviendrait le théâtre des plus violents affrontements. Outre le danger qu’impliquaient les bombardements proprement dits, les deux armées en conflit n’étaient pas particulièrement bien disposées à l’égard des Juifs, et nul ne savait quel traitement serait réservé aux étudiants des yéchivot

Le dilemme s’avéra donc cruel : fallait-il tout quitter et rejoindre le sort des centaines de milliers de réfugiés, au risque de se démunir d’un toit et du minimum vital nécessaire pour la survie de la yéchiva ? Ou était-il au contraire préférable de demeurer sur place, en continuant de prier pour passer entre les mailles du filet ?

Le Goral HaGra

Si le dilemme était pesant, la responsabilité de le résoudre l’était certainement plus encore. Mais le temps pressait, et l’on n’avait pas le loisir de se perdre dans de longs atermoiements : le son des canons retentissait au loin, et il fallait trancher ! L’un des directeurs de la yéchiva était alors Rav Hirsch Levinson, le propre gendre du ‘Hafets ‘Haïm. Compte tenu de l’urgence et de la gravité du dilemme, celui-ci prit une mesure exceptionnelle : il décida d’avoir recours au célèbre Goral HaGra – le « tirage au sort » instauré par le Gaon de Vilna.

Selon une célèbre tradition orale (dont la source a par la suite été retrouvée dans des écrits authentifiés), le Gaon de Vilna avait développé une méthode permettant de « consulter » la Torah pour résoudre des dilemmes particulièrement ardus. Au terme d’une préparation particulièrement stricte, cette méthode consiste à ouvrir une édition imprimée de la Torah et, en « feuilletant » les pages suivant certaines modalités, on arrive ainsi à un passage du récit biblique qui recèle la réponse de D.ieu à notre dilemme.

C’est donc en se conformant rigoureusement à ces prescriptions, que Rav Hirsch Levinson a ouvert un ‘houmach, dans lequel il compta les pages, les lignes et les mots du Texte sacré, jusqu’à arriver à l’un des versets de notre paracha : « Yaacov fut fort effrayé et plein d’anxiété. Il partagea le peuple qui était avec lui […] en deux camps » (Béréchit 32, 8).

Voilà donc la réponse de la Torah, limpide comme du cristal ! Il convenait de partager les effectifs de la yéchiva en deux, et de la sorte, ceux qui resteraient sur place auraient plus de facilité à se mettre à l’abri face aux bombardements ou à se cacher dans l’éventualité d’une invasion hostile ; quant à la seconde moitié qui s’exilerait, il serait également plus aisé de pourvoir à ses besoins avec un nombre d’effectifs réduit !

Cependant, Rav Hirsch Levinson savait que, pour mettre en œuvre une telle décision, il devait impérativement consulter le maître des lieux, son illustre beau-père le ‘Hafets ‘Haïm. Lorsqu’il entra – accompagné de plusieurs jeunes élèves – dans la demeure de celui qui était alors l’incontesté Gadol Hador, il le trouva plongé dans un épais volume du Talmud. À peine le maître les vit-il arrivé que son visage s’éclaira : « Je suppose que vous venez me voir pour prendre une décision concernant l’avenir de la yéchiva. J’entends au loin les grondements des canons, et l’on ne peut plus tergiverser… »

Sans les laisser répondre, il eut ces mots que seul un authentique visionnaire peut prononcer : « En m’efforçant de peser le pour et le contre, je me suis aperçu que ce dilemme était extrêmement rude et épineux. En un premier temps, je me suis donc dit que nous n’avons pas d’autre choix que d’avoir recours au Goral HaGra. Mais après mûre réflexion, je me suis demandé : à quoi bon user d’un tel procédé, alors que la Torah évoque explicitement une situation similaire ? En effet, avant de recourir à des moyens exceptionnels, il nous incombe de nous inspirer des enseignements directs de la Torah ! Or, elle relate que, lorsque Yaacov s’apprêtait à rencontrer Essav, il a partagé ses proches en deux camps en disant : “Si Essav attaque l’un des camps et le frappe, le camp restant sera sauf !” »…

Une ressource infinie

Rabbi ‘Haïm de Volozhin écrit dans son Roua’h ‘Haïm (commentaire sur Pirké Avot 6, 9) : « Face à tout dilemme auquel l’homme sera confronté, ne sachant quelle conduite adopter, il pourra trouver la réponse dans la Torah. Et s’il s’en remet à ses conseils, il est certain qu’il ne commettra pas de faux pas ! »

C’est à ce sujet que le roi David déclare : « Tes paroles sont une lumière éclairant mes pas » (Téhilim 119, 105) – c’est-à-dire qu’avant chaque pas qu’il franchissait et pour chacune de ses décisions, il se servait de la Torah comme d’un guide qui lui indiquait la conduite à suivre. C’est ainsi que nos grands maîtres ont – de tout temps et en toute circonstance – aiguillé le peuple juif et montré le chemin prôné par D.ieu à travers Sa Torah.

Quant à la yéchiva de Radin, elle put alors s’appuyer à la fois sur la vision lucide et perçante de son maître, le ‘Hafets ‘Haïm, ainsi que sur la « révélation » obtenue à l’aide du Goral HaGra. Pendant qu’une moitié des effectifs demeura à Radin, l’autre moitié – à laquelle s’associèrent le ‘Hafets ‘Haïm en personne, ainsi que Rav El’hanan Wasserman et Rav Naftali Tropp – quitta la ville et pénétra plus profondément en Russie, en s’installant dans diverses villes tout au long de la guerre. Ce n’est qu’au printemps 1921 que la yéchiva put être réunifiée, et qu’elle recommença d’éclairer le peuple juif par la lumière de la Torah…

 

Yonathan Bendennoune

 

 

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