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17 Nisan 5784‎ | 25 avril 2024

Consistoire : tous concernés par le vote du 26 novembre !  

Pourquoi mettre un bulletin dans l’urne lors des prochaines élections pour le Consistoire de Paris ? Haguesher a choisi de répondre à la question en interrogeant des candidats disponibles à mi-campagne. Ils sont tous passionnés par l’enjeu du scrutin et ont des raisons de l’être…

 

Rappelons qu’il s’agit, pour les adhérents à jour de cotisations, de renouveler la moitié des administrateurs du Consistoire de Paris, de loin la principale institution juive française et européenne par son patrimoine, notamment synagogal, et surtout par le nombre de ses fidèles, militants et permanents (rabbins, enseignants en talmudei Torah, employés du secteur de la casherout, etc.).

Que reprochent à la gouvernance actuelle les neuf candidats emmenés par l’avocat d’affaires David Revcolevschi, qui souhaitent des changements à l’issue du scrutin du 26 novembre ?

Ellen Hagege-Benichou, directrice financière de profession, est l’une des opposantes à la majorité aujourd’hui largement favorable au président Joël Mergui. Elle estime que le Consistoire n’est pas représentatif et qu’il « ne pèse rien » à l’échelle mondiale. Elle semble ignorer les milliers de pratiquants qu’il fédère à travers ses lieux de culte, et la reconnaissance universelle du Beth Din de la capitale en tant qu’organe de référence respecté par l’ensemble des guedolim d’Israël et de la gola. Idem pour son statut d’interlocuteur incontournable des pouvoirs publics (c’est le Premier ministre en personne qui a présenté les vœux de la nation à notre communauté à l’occasion de Roch Hachana, le 2 octobre, à la synagogue consistoriale de la rue Buffault). Sans oublier les efforts constants déployés par l’institution pour accompagner les olim et leur intégration, à travers des voyages d’étude et fraternels et des rencontres incessantes avec les autorités israéliennes. Joël Mergui, dont il faut rappeler qu’il est bénévole et médecin, se rend très fréquemment en Eretz. Nul ne conteste son activité infatigable au service du Consistoire, des Juifs et du judaïsme – pas même ses détracteurs.

S’agissant de l’application de la Halakha, Ellen Hagege-Benichou, seule femme sur la liste de David Revcolevschi mais qui revendique de « donner toute leur place aux femmes dans la communauté », indique qu’elle et ses amis ne remettent pas en cause le Choul’han Aroukh mais affirme que l’orthodoxie revendiquée par l’institution serait en fait… un leurre. « Par exemple, avance-t-elle, il n’est pas interdit qu’une femme lise la Torah » – alors que le débat ne porte nullement sur cette question mais sur la volonté de certaines de monter à la teba en public. « De nos jours, ajoute-t-elle, on étudie mal et on inculque aux jeunes des idées fausses… »

Dernier argument : l’absence supposée de transparence comptable. « On ne sait pas grand-chose sur la manière dont les appels d’offres ont été lancés pour les travaux du Centre européen du judaïsme (CEJ), qui ouvrira au printemps dans le 17ème arrondissement », dit-elle.

A propos de la gestion financière du Consistoire, le candidat Michel Gurfinkiel, journaliste à Valeurs Actuelles et dans la presse anglo-saxonne, affirme au contraire que le CEJ a été conçu « sans aliéner le budget ni menacer l’existence d’autres espaces communautaires tels que le Centre Edmond Fleg ou le Séminaire rabbinique de la rue Vauquelin : une prouesse ! » Cet homme d’expérience, ennemi de la langue de bois et qui a siégé parmi les administrateurs à plusieurs reprises depuis 1990, remarque que « les chiffres annuels sont scrupuleusement vérifiés par un commissaire aux comptes ». « David Revcolevschi a été notre trésorier de 2010 à 2013 et a toujours entériné les comptes. Cela fait huit ans qu’il est administrateur (dans le sillage de Dov Zerah, opposant à Joël Mergui – NDLR), renchérit David Amar, candidat à sa propre réélection et responsable de la commission casherout. Comment peut-il critiquer notre conduite ? La vérité est que les controverses internes qu’il suscitait à l’époque ont provoqué la défiance des banquiers, qui ne voulaient plus nous suivre. Aujourd’hui, nous bénéficions de prêts-relais grâce à une politique budgétaire jugée irréprochable par ces professionnels extérieurs à la communauté ».

Mais l’essentiel est bien sûr l’orientation spirituelle de l’institution. Michel Gurfinkiel souligne que le Consistoire, fondé par Napoléon, a été organisé par le rav David Sintzheim zatsal, premier grand rabbin de France. « Or, qui était-il ? Un gadol ! Et depuis plus de deux siècles, notre stricte fidélité à la Halakha n’a jamais été remise en question, ajoute-t-il. Certes, des versions « allégées » du judaïsme ont émergé à l’étranger, en Allemagne puis aux Etats-Unis. Sous l’appellation de « Modern Orthodoxy », elles ont hélas provoqué une perte identitaire chez les générations suivantes, jusqu’à renforcer l’assimilation qu’elles voulaient pourtant combattre en se montrant plus attractives que l’orthodoxie. C’est pourquoi je m’interroge sur le sens et les conséquences de ce « judaïsme orthodoxe et moderne, réinséré dans le judaïsme mondial » tel que le défend David Revcolevschi. En saisit-il tous les risques ? Le Consistoire a évolué avec les époques, il s’est toujours modernisé et continue de le faire, comme on le voit avec le futur Centre européen du judaïsme (CEJ), mais il a aussi conservé son attachement à l’orthodoxie, dont la particularité est de n’exclure personne. »

Michel Gurfinkiel répond également avec force à ceux qui jugent l’institution cultuelle dépassée ou « fantomatique ». « C’est l’inverse qui est vrai, s’insurge-t-il. 2% des Juifs fréquentaient la synagogue au début des années 1960. Depuis, nous avons assisté à une formidable renaissance, accompagnée et soutenue par le Consistoire et plus que jamais à l’heure qu’il est, grâce à l’infatigable Joël Mergui et toute notre équipe. Nous, les six candidates et les sept candidats de la tendance « Osons le judaïsme ! », sommes d’authentiques militants de terrain. »

 

 

David Amar : « L’orthodoxie est la forme la plus accueillante du judaïsme »

 

Le docteur David Amar, actuellement responsable de la commission dédiée à la casherout, souhaite rempiler pour soutenir le Consistoire qu’il aime, celui « qui défend la tradition millénaire qu’il nous appartient de pérenniser, comme l’ont fait nos aïeux. Nous nous inscrivons pleinement dans le monde contemporain, déclare-t-il, à travers l’orthodoxie qui est la forme la plus accueillante du judaïsme. Qui refusons-nous dans nos synagogues ? Tous les Juifs sont les bienvenus… Avec nous, la chaîne des générations n’est pas rompue. Si nous transigeons sur les principes et la Halakha que nous avons reçus, pour transmettre un judaïsme soi-disant plus facile, c’est nos enfants qui paieront le prix de nos erreurs. Pourquoi leur transmettre moins que ce qui nous a été donné ? » David Amar se dit blessé par l’attitude « irresponsable » de ceux qui ont critiqué dans la presse nationale, la récente visite à Paris du rav et Rishon Letzion Shlomo Amar chlita, grand rabbin de Jérusalem : « Savent-ils seulement de qui et de quoi ils parlent ? C’est un grand rav qui a consacré sa vie à l’étude et à la défense du judaïsme, et qui a toujours accompagné la communauté juive française dans ses joies et ses douleurs. On sait aujourd’hui ce que veut dire l’intégrisme. Des Juifs français l’ont payé de leur vie, et d’autres Juifs voudraient nous faire croire que les rabbanim et ceux qui suivent fidèlement les préceptes de la Torah seraient des intégristes ? Soyons sérieux et surtout conscients du poids des mots, de leur sens et des véritables enjeux ! Le 26 novembre, nous devrons élire treize nouveaux administrateurs, et si nous sommes quatre sortants, nous emmenons avec nous neuf énergies nouvelles, dont six femmes, qui tous et toutes s’inscrivent dans la lignée de l’action de Joël Mergui. Nos expériences, nous les mettons au service du renouveau pour un Consistoire qui doit rester fort et uni dans un contexte difficile. Aujourd’hui, il n’y a plus de place possible pour l’improvisation ou la dispersion, il faut capitaliser nos acquis et les développer le plus possible, pour le bien de tous les Juifs et du judaïsme français ».

 

Max-David Ghozlan : « Nous avons rationalisé les dépenses »

 

Max-David Ghozlan, fidèle de la synagogue de la rue Vauquelin (5ème arrondissement), est entrepreneur de profession et administrateur sortant du Consistoire de Paris. Il se représente le 26 novembre et veut, comme son colistier Patrick Bunan, « accompagner la modernisation » des services de l’institution, notamment à l’occasion de leur déménagement partiel dans le futur Centre européen du judaïsme (CEJ) de la porte de Courcelles. Il entend aussi contribuer à la valorisation des personnels et à leur formation renforcée, au développement des activités culturelles dans les communautés (dans le cadre du programme « Vive notre patrimoine ! », voulu par le président Joël Mergui), et des oulpanim. Il rappelle que la vocation du Consistoire est d’accueillir tout le monde dans le strict respect de la Halakha et « de notre héritage ». En réponse aux détracteurs de la majorité sortante, il note que l’association cultuelle est l’interlocutrice naturelle et reconnue comme telle, d’Israël et de toutes les communautés juives à travers la planète, « au plus haut niveau ». Enfin, cet ex-trésorier adjoint indique que chaque poste de dépenses a été passé en revue et rationalisé à partir de 2014. « Nous en tirons les fruits aujourd’hui, dit-il, et il faut continuer dans cette voie. C’est pourquoi je suis très heureux que Vanessa Dahan, ingénieure financière de grande qualité, nous rejoigne aujourd’hui ».

 

Anne-Laurence Breton veut développer les lieux d’étude

 

Anne-Laurence Breton est une ex-cadre du secteur de la santé. Elle a créé, il y a une quinzaine d’années, un groupe consacré au bikour ‘holim dans sa communauté de La Varenne, dans le Val-de-Marne. Aujourd’hui secrétaire générale de la synagogue, elle se présente le 26 novembre « pour épauler Joël Mergui. Quand je lui ai proposé de l’aider, il m’a dit oui sans hésiter, raconte-t-elle. Il est extrêmement favorable à la féminisation du Consistoire et très ouvert, à l’instar de ce que j’observe chez moi : à La Varenne, on accueille chacun chaleureusement, y compris les convertis ou des jeunes dont le père n’est pas juif. Mais je suis contre toute remise en cause de la Halakha. Je vois les dégâts que cela provoque aux Etats-Unis, où j’ai de la famille du courant massorti qui abandonne peu à peu certaines pratiques… ». Si elle est élue, Anne-Laurence Breton a pour ambition de développer des lieux d’étude de la Torah un peu partout en Ile-de-France.

 

Claude Annik Haïk : « Je suis témoin de l’efficacité de Joël Mergui »

 

Claude Annik Haïk enseigne le marketing. Présidente de la communauté du Vésinet, dans les Yvelines, elle est candidate car elle veut participer activement à la vie du Consistoire, « force vive du judaïsme dans ce pays. Je suis témoin de l’efficacité de Joël Mergui et de son équipe, explique-t-elle. Après l’attentat contre l’Hypercacher, l’office de shabbat n’a pas été annulé chez nous, tout simplement parce que le président Mergui a immédiatement pris les mesures de sécurité nécessaires, en partenariat avec la préfecture de police. Il n’a pas perdu une seconde et agit ainsi en toutes circonstances ! Il a contribué à créer, entre autres, le magnifique Chœur juif de France, qui a remporté un franc succès au Théâtre du Vésinet, devant un public juif et non-juif. Et quand j’entends parler de sexisme ou de manque de transparence financière, je suis bien placée pour savoir que ce sont des contre-vérités ».

 

Martine Mimoun : « S’engager pour pallier la crise du bénévolat »

 

Martine Mimoun est avocate et militante communautaire depuis longtemps, au KKL, au Libi-France… Elle s’occupe aussi de tzédaka (dans la discrétion, comme il se doit). Elle veut désormais s’engager davantage, pour « pallier la crise du bénévolat qui affecte notre communauté. J’ai grandi avec le Consistoire, précise-t-elle. Mes parents étaient membres de la synagogue de la rue Buffault, dans le 9ème, et je réside à présent dans le 17ème, où nous attendons impatiemment l’ouverture du Centre européen du judaïsme (CEJ), qui répondra à un besoin criant, tant la population juive a augmenté dans l’arrondissement et aux alentours ! C’est d’ailleurs un atout de compter sur notre liste Emmanuel Cohen, qui est le benjamin des candidats. Il n’a que vingt-huit ans et souhaite impliquer la jeunesse ». Martine Mimoun affirme que les candidats d’« Osons le judaïsme ! » sont animés comme elle par une « énergie considérable. Nous sommes portés par celle de Joël Mergui, dit-elle. Il se démène sans relâche pour préserver l’avenir du judaïsme, dans la région capitale et en France en général. On ne peut pas l’abandonner en rase campagne. Au contraire : il faut le suivre même si c’est un défi car il court vite… Entre-temps, que font ceux qui le critiquent ? »

 

Pascal Karsenti : « Le Beth Din de Paris est exceptionnel »

 

Pascal Karsenti travaille dans le domaine de la communication. Il est d’ailleurs rédacteur en chef du journal local de sa communauté, celle de la rue Ancelle à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Son père avait fondé la synagogue de la Corniche Fleurie à Nice, dont il est originaire. Il est donc « tombé » en quelque sorte dans le judaïsme organisé dès son enfance. Il se présente le 26 novembre pour apporter ses compétences professionnelles à l’institution. Comme Joël Mergui, il tient beaucoup à la solidarité entre les synagogues aisées, comme la sienne, et celles plus mal loties financièrement et/ou qui se dépeuplent, nécessitant un effort budgétaire renforcé. « Le Consistoire est garant de cette solidarité, dit-il, et c’est tant mieux ». Il insiste aussi sur la rigueur du Beth Din présidé par le rav Michel Gugenheim, grand rabbin de la capitale. « Grâce à lui, remarque-t-il, la ketouba qui vous sera délivrée à l’occasion de votre mariage sera reconnue partout dans le monde juif. Et c’est vrai pour l’ensemble des actes intéressant le statut personnel. C’est exceptionnel. Cela ne se passe pas du tout aussi bien aux Etats-Unis, croyez-moi ! Et quand ma famille ‘harédite israélienne me rend visite, elle mange les yeux fermés les produits casher estampillés par notre tribunal rabbinique. Enfin, je suis pour le moment un simple administrateur de la choule de Neuilly. Eh bien, je peux poser toutes les questions budgétaires et l’on me répond précisément. C’est pourquoi je crois, comme l’a souligné notre ami candidat Jack-Yves Bohbot – président de la commission des finances du Consistoire de Paris –, qu’il faut encourager le Consistoire plutôt que le dénigrer… ».

 

Liyat Kahn Karmaly : « Notre modèle consistorial est indémodable »

 

Originaire de Bombay, Liyat Kahn Karmaly est enseignante en philosophie. Ses ancêtres étaient membres de la très ancienne communauté juive indienne de Cochin. Elle est engagée auprès de David Amar, président de la synagogue consistoriale du 16ème arrondissement et candidat comme elle au scrutin du 26 novembre. « Avec lui et avec Joël Mergui, on a vraiment le sentiment de passer à l’action en permanence, déclare-t-elle, et c’est ce qui me pousse à me présenter. Je ne suis d’ailleurs pas la seule à être issue de l’Education nationale. Colette Chiche est chef d’établissement et tout aussi engagée que moi en faveur de la Halakha, qui répond à nos interrogations. L’orthodoxie donne toute sa place à la femme, contrairement à ce que prétendent certains ignorants, et cela me plaît. La complémentarité entre les sexes est parfaite, loin de l’égalitarisme absurde et dégradant qu’on voudrait nous imposer. Le modèle de vie défendu par le Consistoire, tel qu’il est aujourd’hui, ne se démodera jamais – alors que les opposants à la gouvernance actuelle risquent de laisser la porte ouverte à des dérives qui pourraient, à terme, briser ce que nous portons et chérissons depuis des millénaires. »

 

 

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