La diplomatie israélienne va demander dans quelques jours à l’ONU, de renforcer l’application sur le terrain de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité : celle qui avait instauré, en août 2006, un cessez-le-feu ayant permis la fin de la 2ième Guerre du Liban entre Israël et le Hezbollah, et qui prévoyait le désarmement des milices locales, ainsi que la prise en charge de la sécurité sur la frontière-sud du Pays du Cèdre par la seule armée libanaise. Une disposition bafouée par le Hezbollah qui n’a cessé, depuis 11 ans, de renforcer son contrôle et sa présence militaires dans cette région en déployant de nouvelles armes sur la frontière.
Avant de s’envoler vers le siège de l’ONU à New York pour mener cette campagne, Israël Katz, le ministre israélien des Renseignements, devait déclarer : « Lors des dernières années, le Hezbollah a beaucoup développé ses activités militaires sur le territoire libanais, en violation flagrante de la Résolution 1701 ».
Rappelons qu’en réagissant, voilà quelques jours, à la démission du chef du gouvernement libanais, Saad Hariri, due – entre autres – à ses propres craintes de se faire assassiner par des agents pro-iraniens, le Premier ministre Nétanyaou devait préciser : « Quand les Israéliens et les Arabes ensemble (…) s’accordent sur une chose, on devrait y prêter attention : il est grand temps de stopper l’emprise iranienne sur la région ! ».