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16 Nisan 5784‎ | 24 avril 2024

Prix littéraires : deux livres sur le nazisme récompensés

 

« L’Ordre du jour » (Actes Sud), d’Eric Vuillard, a remporté, le 6 novembre, l’un des deux prix littéraires français les plus prestigieux : le Goncourt. Le Renaudot a été attribué le même jour à « La Disparition de Josef Mengele » (Grasset), signé Olivier Guez. Ces ouvrages racontent une partie de l’histoire du nazisme. Le premier est un récit saisissant retraçant l’arrivée au pouvoir d’Hitler, l’Anschluss (annexion de l’Autriche) et le soutien sans faille de la plupart des industriels allemands de l’époque, à la machine de guerre et de mort du Troisième Reich. Plus encore, l’auteur détaille de quelle manière ces patrons surpuissants ont donné aux nationaux-socialistes les sommes nécessaires à leur campagne et leur victoire électorales de 1933. Le nazisme s’est effondré mais, rappelle Eric Vuillard, « BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken… sont là, parmi nous (…). Notre quotidien est le leur. Ils nous soignent, nous vêtent, nous éclairent. Ces noms existent encore. Leurs fortunes sont immenses ».

A propos de l’Anschluss, le lauréat montre dans son livre qu’un groupe d’hommes, « pas très nombreux peut arriver, par l’intimidation et en comptant sur la veulerie des autres, le bluff et la brutalité, à circonvenir un pays et à déclencher plus tard une catastrophe mondiale », a résumé le président de l’Académie Goncourt, Bernard Pivot. La fin du récit résonne comme une mise en garde pour le temps présent : « On ne tombe jamais deux fois dans le même abîme. Mais on tombe toujours de la même manière, dans un mélange de ridicule et d’effroi ».

Quant au texte primé par le Renaudot, il se penche sur la façon dont Josef Mengele, médecin et tortionnaire d’Auschwitz, a pu vivre après la guerre à Buenos Aires, en s’inventant une nouvelle existence dans la clandestinité. L’Argentine de Peron était bienveillante à son égard, souligne l’auteur, « le monde entier voulait oublier les crimes nazis ». Mais l’étau se resserre et le SS doit s’enfuir au Paraguay, puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit jusqu’à son décès mystérieux, sur une plage, en 1979. Olivier Guez tente de comprendre comment ce monstre est passé entre les mailles du filet, trente ans durant, échappant même à la traque du Mossad.

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