Et quelle fierté !
Cette fois, c’est la médecine qui fut à l’honneur le 2 octobre dernier, en la personne de Michael Roshbash, scientifique juif américain. Accompagné de deux autres scientifiques, Jeffrey Hall et Michael Young, il est parvenu à isoler l’un des gènes, dans notre horloge interne, qui contrôlent notre rythme biologique – entre autres, notre appétit et notre sommeil. Sa conclusion : ceux qui travaillent la nuit ont plus de risque de développer des problèmes de santé. Le tic-tac de notre horloge n’a pas fini de défier les chercheurs.
Derrière le personnage d’aujourd’hui, un lourd passé. Il est fils d’immigrants juifs ayant fui l’Allemagne nazie en 1938 avant de s’installer aux Etats-Unis. Distingué pour le prix Shaw en 2013, il avait raconté : « Une phrase résume ces évènements : après des années de problèmes et de dur labeur, mes parents ont réussi une vie satisfaisante, si ce n’est confortable, pour eux et leurs deux enfants. »
Neïla Ifrah