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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

Relations franco-égyptiennes : Macron ménage al-Sissi

Le président français a refusé de « donner des leçons » en matière de droits de l’homme au raïs égyptien, qu’il a rencontré pour la première fois à Paris fin octobre. Il considère Le Caire comme un allié indispensable contre le djihadisme.

 

Emmanuel Macron a insisté, le 24 octobre, sur « le combat commun » de la France et de l’Egypte en matière de lutte antiterroriste, refusant de « donner des leçons » sur la question des droits de l’homme à son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, en visite officielle à Paris. C’était la première rencontre entre les deux chefs d’état.

« La sécurité de ce pays ami, c’est aussi notre propre sécurité », a insisté le locataire de l’Elysée, qui s’est inscrit dans la continuité de la diplomatie hexagonale. Vu du Quai d’Orsay, Le Caire est un rempart incontournable contre l’islamisme au Proche et au Moyen-Orient.

Rappelons que l’Egypte est régulièrement la cible d’attentats meurtriers. La plupart d’entre eux sont revendiqués par Daesh ou des mouvements locaux lui ayant prêté allégeance.

Le combat contre le djihadisme doit « impérativement être mené dans le respect de l’Etat de droit », a néanmoins déclaré Emmanuel Macron – tout en réitérant son principe de non-ingérence. « De la même façon que je n’accepte qu’aucun autre dirigeant me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays (…), je crois à la souveraineté de chacun », a-t-il dit.

Cette prise de position a suscité de vives réactions du côté des associations de défense des libertés individuelles, comme l’antenne française de Human Rights Watch. Des ONG dénoncent fréquemment les arrestations massives, les condamnations à mort, l’usage à grande échelle de la torture et des persécutions diverses sévissant sous la férule du maréchal al-Sissi. « Je suis responsable de la sécurité de cent millions de personnes », s’est justifié le raïs, agacé d’être interpellé à Paris sur les droits de l’homme. Sa délégation a martelé, en outre, que le gouvernement actuel protégeait la grande minorité chrétienne des Coptes, première victime des assauts terroristes dans le pays. Le président français aurait tout de même évoqué, devant son interlocuteur, une quinzaine de cas de militants et journalistes emprisonnés.

Le conflit israélo-palestinien a été à peine abordé, et rien n’a été annoncé à ce sujet. En revanche, les contrats économiques et d’armement étaient au centre des discussions. Depuis 2015, Le Caire a conclu avec la France, l’achat d’avions Rafale, d’une frégate, de deux porte-hélicoptères et de missiles, pour la bagatelle de six milliards d’euros.

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