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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

Avraham – savoir rester humble et digne

« D.ieu est apparu à Avraham dans la plaine de Mamré… Il leva ses yeux et vit trois hommes… il courut à leur rencontre et se prosterna… ». Dans la maison d’Avraham, l’hospitalité offerte aux passants était monnaie courante. Pourquoi donc la Torah choisit-elle de rapporter spécifiquement cet épisode ? En outre, alors qu’il est âgé de 99 ans, affaibli par la Brit Mila et ne sachant pas qu’il s’agissait d’anges, pourquoi Avraham fait-il l’effort de courir vers ces simples voyageurs, se prosternant même devant eux ? D’autant plus qu’au même moment, il bénéficiait de la visite de la Chékhina, la Présence divine !

Évoluer progressivement

La Guémara enseigne : « Le mot [araméen] darga [marche d’escalier] est l’acronyme des mots “dérekh gag” – le chemin vers le toit » (Kétoubot 10). De fait, pour monter sur un toit, on ne s’aventure pas à effectuer des acrobaties en escaladant les murs ou en utilisant des cordes, mais on emprunte l’escalier. Cependant, n’étant ni un livre de philologie ni d’alpinisme, qu’importe-t-il au Talmud de connaître l’origine du mot darga ? En fait, cet enseignement est à prendre au sens métaphorique : la piété ne s’acquiert pas en sautant les étapes, sans se protéger des chutes éventuelles. En grandissant physiquement, financièrement, intellectuellement ou même moralement, un certain orgueil pourrait conduire l’homme à considérer dorénavant la fréquentation d’hommes simples, pauvres ou incultes, comme indigne. Il ambitionnera à n’évoluer qu’entre gens de son rang, tout autant arrogants que lui, dans un « club » privé et fermé.

Lorsque le livre Les devoirs des cœurs (Chaar Yi’houd Hamaassé 5) aborde les arguments utilisés par le Yétser Hara pour faire trébucher l’homme, il décrit la situation du Tsadik ayant réussi à échapper à toutes ses manœuvres. Mais le Yétser lui tend alors un autre piège : se croyant supérieur à tout le monde, il l’incite à mépriser ou blâmer publiquement tous les gens pour leurs fautes, comme le faisaient les prophètes. Cependant – comme l’écrit Les devoirs des cœurs – ces derniers étaient mandatés par D.ieu, qui connaît le cœur des hommes ; mais un autre homme devrait se méfier. Et si l’imperfection des autres n’était qu’extérieure, et que leur noblesse était à l’intérieur, alors que chez lui, c’était le contraire ?

Piégé par sa grandeur

Voici ce qui arriva à l’un des plus grands hommes de notre tradition, lorsqu’il était encore jeune : Rabbi Eléazar, fils de rabbi Chimon bar Yo’haï. Après avoir longtemps étudié chez son maître, et étant heureux et suffisant, il rencontra un homme d’aspect « horrible » et l’injuria. Ce dernier ne le lui pardonna qu’après avoir reçu sa promesse de changer son comportement. Par la suite, Rabbi Eléazar enseigna : « L’homme doit toujours être tendre [humble] comme le roseau, et non pas dur [arrogant] comme le cèdre » (Taanit 20/a). Cette conduite est courante chez ceux qui réussissent à acquérir rapidement du savoir, sans qu’ils ne pratiquent la générosité avec dévouement : « Rabbi Eléazar ben Azaria disait : “Celui dont la sagesse est supérieure aux [bonnes] actions, ressemble à un arbre ayant de nombreuses branches et peu de racines ; la tempête le déracinera… Mais celui dont les actions dépassent la sagesse… tous les vents du monde ne parviendraient pas à le déraciner… » (Avot 3, 22).

L’altruisme est le rempart contre les fâcheux écarts de conduite, qu’il soit pratiqué à l’égard des sages ou à l’égard des hommes ordinaires : « Que l’homme ne dise pas : “Aime [aide] les sages et déteste [évite] les élèves”, ou “aime les élèves et déteste les ignares”, mais : “Aime-les tous, et ne déteste que les apostats [qui t’incitent à abandonner la religion] et les traîtres [qui te calomnient devant ceux qui cherchent ta perte] » (Avot de Rabbi Nathan 16, 5). En fait, à l’homme d’imiter D.ieu, car Lui-même agit ainsi : « Rabbi Yo’hanan dit : Chaque fois que tu trouves explicité la Grandeur du Saint béni soit-Il, tu trouves aussi Sa modestie. La Torah dit : “Car Il est le D.ieu sur toutes les forces et le Maître sur tous les maîtres ; le grand D.ieu, le fort, le redoutable, qui ne fait pas de favoritisme, ni n’accepte de pots-de-vin ; qui défend l’orphelin et la veuve, qui aime l’étranger et lui donne du pain et un habit (Dévarim 10, 18) » (Méguila 31/a). La fréquentation de gens simples pourrait même enrichir le sage. Le verset dit : « Chlomo était [plus] intelligent [litt.] “de tout homme” » (Mélakhim I 5, 11). En commentant cette expression, le Midrach (Cho’har Tov 116) explique que Chlomo s’est instruit de tout le monde, « même des fous ».

Une influence à sens unique

Dès lors, le comportement d’Avraham devient limpide. Après avoir réalisé la mitsva de Brit Mila, il devint tamim, parfait, et atteignit les plus hauts sommets, au point que le lendemain matin, l’ange dit à Lot : « Fuis donc vers la montagne » (Béréchit 19, 17) – c’est-à-dire vers Avraham (Rachi). Afin de rester humble, Avraham courut immédiatement vers ces trois hommes, à première vue simples, il se prosterna devant eux et les invita à manger. De ce fait, il a pu, une heure plus tard, honnêtement déclarer : « Je suis terre et cendre » (Béréchit 18, 27). D’ailleurs, son attitude pure et candide lui profita grandement, car ses invités n’étaient, en réalité, pas des gens si simples… Ainsi, des personnes que nous croyons simples sont souvent comme des huîtres, qui renferment des perles…

Cependant, la fréquentation de gens simples est-elle souhaitable ? La Torah exige qu’on s’attache aux sages : « Ton D.ieu tu craindras, c’est Lui que tu serviras, c’est à Lui qui tu t’attacheras » (Dévarim 10, 20), c’est-à-dire « aux sages et à leurs élèves » (Sifri). Les Sages enseignent aussi : « Passer son temps assis en compagnie d’ignares, arrache l’homme du monde [futur] » (Avot 3, 1 ; voir aussi Rambam Hilkhot Déot 6, 1). Cela doit-il nous décourager à inspirer les gens simples ? Non, car pendant qu’on est occupé à influencer les autres à faire le bien, on n’absorbe pas leurs défauts. On ressemble à la viande que l’on cachérise : tant qu’elle est « occupée » à dégager son sang et son jus sous l’effet du sel, elle ne devient pas interdite en absorbant son propre sang, ou celui d’un morceau à ses côtés (voir ‘Houlin 112-113). On demande donc à un homme de qualité d’inspirer les gens les plus simples vers le bien, et tant qu’il s’emploie à cette tâche, il n’a pas à redouter une mauvaise influence.

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