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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

Brit mila : attention aux dérives « hygiénistes » !

En Israël, certains mohalim « accommodent » la circoncision pour la rendre plus… anodine. Ce n’est pas justifié médicalement, et c’est contraire à la Halakha ou à la massoret (tradition). Un mohel réputé s’en émeut. Il témoigne pour Haguesher.

 

Globalement, la pratique de la circoncision en Israël est satisfaisante sur les plans médical et halakhique, grâce à la surveillance des autorités et à une saine concurrence entre les mohalim. En France, le « marché » est infiniment plus étroit. Par ailleurs, il est délicat de dénoncer telle ou telle dérive. La brit mila est en effet mal vue ou carrément remise en cause par certains (contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis, où l’opération est recommandée par les professionnels de santé et concerne 80 % des bébés, toutes confessions confondues). Du coup, les dirigeants communautaires hésitent à aborder publiquement le sujet.

En Eretz, la parole est plus libre.
En dépit d’une situation généralement acceptable, il existe des évolutions récentes qui inquiètent une figure du parti orthodoxe séfarade Shass, conseiller municipal à Jérusalem et surtout mohel réputé. Shmuel Marciano exerce son métier partout dans le pays depuis douze ans. Il est également sollicité à l’étranger – Russie, Maroc, France… -, tant et si bien que ses amis le surnomment le « mohel sans frontières ». Par ailleurs roch kollelim (il dirige les instituts talmudiques Darké Eliahou et Beth Sandler dans la ville sainte), il a été formé à la circoncision par l’organisation Habad Brith Yossef Itzhak, qui possède un réseau d’enseignement spécialisé, et détient de surcroît le diplôme de mohel reconnu par le grand rabbinat d’Israël. Il a publié, il y a peu, un livre en français qu’il distribue lui-même : « Cent vingt questions pour vivre la brit mila ». A la veille du Chabbat Lekh Lékha, où la circoncision est à l’honneur dans la paracha, il explique à Haguesher quels sont les écueils auxquels les parents israéliens doivent penser avant la cérémonie qui fera entrer leur fils dans l’Alliance.

En premier lieu, Shmuel Marciano dénonce une technique désormais en vogue et importée d’outre-Atlantique : elle consiste à utiliser un « Clamp », une pince qui transforme la partie de la peau du bébé à extraire en… peau morte. Ainsi, le sang ne coule pas au moment crucial et l’enfant semble moins « mutilé ». C’est attrayant pour les ‘hilonim ou pour ceux qui pensent être pratiquants tout en ignorant les principes de la Halakha en la matière. Mais l’usage en question est contraire à la Loi juive. Il faut souligner qu’il n’est pas plus indolore que le procédé traditionnel consistant à laisser couler le sang. Il n’offre qu’une apparence de confort… aseptisé. Il reste marginal, mais rend la circoncision non casher et sans effet sur le plan spirituel. Il est donc capital de s’en prémunir !

Deuxième mise en garde : notre interlocuteur rappelle que les mohalim sont censés ôter deux peaux et non une seule comme les hommes de l’art musulman. La seconde est appelée en hébreu « pria ». La massoret (tradition) impose de la retirer avec les ongles. « Malheureusement, rapporte Shmuel Marciano, de plus en plus de mohalim ou supposés tels, enlèvent les deux bouts en même temps avec une paire de ciseaux et évitent tout contact direct avec la main, avec l’assentiment de rabbanim compatissants. Ici encore, la question de l’hygiène et de la facilité d’exécution séduit certains parents. Mais ici aussi, la pratique n’est nullement justifiée médicalement. Et si elle n’est pas formellement interdite, contrairement à la précédente, il est religieusement recommandé de s’en écarter ». La massoret a des vertus spirituelles qu’il convient de conserver…

Enfin, Shmuel Marciano regrette que des mohalim se détournent à présent des règles de la metzitza, troisième étape de la circoncision. Il s’agit d’aspirer le sang du bébé avec la bouche. Une conception très américaine de la propreté amène des couples israéliens à demander l’utilisation d’une pipette. Ce n’est pas interdit non plus par la Halakha mais lorsque ni le nourrisson, ni le mohel ne sont malades, cette pratique est contraire, une fois de plus, à la massoret. D’éminents commentateurs du Choul’han Aroukh expliquent notamment que la jonction entre la bouche et le sang est d’autant plus fondamentale que le sang qui coule alors est celui des « pulsions » indésirables (dam hataava).

A bon entendeur…

 

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