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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Après la défaite des Peshmergas à Kirkouk

Kurdish Peshmarga fighters gather north of Kirkuk, Iraq October 19, 2017. Picture taken October 19, 2017. REUTERS/Ako Rasheed - RC1E88C0E750

Les difficultés des Kurdes à établir leur Etat concernent aussi Israël

 

S’ajoutant aux atermoiements américains, l’hostilité radicale de la plupart des pays sunnites à la création d’un Etat kurde au cœur du Moyen-Orient, compromet la marche légitime de ce peuple vers l’indépendance. Pire encore : si l’Occident ne change pas d’attitude, les Kurdes risquent d’être massacrés en masse…

 

C’est dans le sillage de la débâcle en 2014 de l’armée irakienne à Mossoul face à l’offensive de l’Etat islamique (EI) au nord de l’Irak, que les Peshmergas kurdes avaient pu s’emparer de Kirkouk, grande cité de plus d’un million d’habitants en majorité kurdes, jusque-là non intégrée au territoire autonome du Kurdistan irakien. En fait, en entrant dans Kirkouk, les Peshmergas réalisaient un vieux rêve territorial – Kirkouk est surnommée la « Jérusalem kurde » –, tout en ayant désormais accès à ses ressources pétrolières permettant à la région autonome de se renforcer au plan financier. Mais les leaders kurdes savaient qu’ils entamaient là une course de collision avec le gouvernement irakien pro-iranien de Bagdad, de plus en plus hostile à leur extension, surtout après les défaites successives de l’EI en Irak et en Syrie, qui ont fini par écarter la menace du Grand califat brandie par Daesh.

Or, juste deux mois après la reprise de Mossoul par les forces coalisées anti-djihadistes appuyées par les USA, celles-ci viennent d’arracher Kirkouk aux Kurdes, ce qui constitue pour eux à la fois une défaite territoriale réduisant leur espace vital, mais aussi une débâcle morale surtout après le référendum du 25 septembre dernier, lors duquel le « oui » à l’indépendance a totalisé 92 % des voix (les 8 % restants étant celles des minorités sunnites et chiites locales). Et ce, d’autant que les Kurdes, un peuple non-arabe écartelé entre l’Irak, la Syrie, la Turquie et l’Iran, furent sans cesse victimes de la « marche forcée » du XXe siècle en n’ayant jamais pu exercer leur droit à l’autodétermination.

 

Le soutien « moral » d’Israël ne suffit plus !

 

Face à ces pays arabes qui ne veulent surtout pas d’un Kurdistan indépendant à leurs frontières, les USA tout comme l’Europe et la France admirent, certes, le courage et la volonté tenace des Kurdes, mais ils ne les soutiennent pas comme il le faudrait aux plans militaire et logistique, car ils craignent de « déstabiliser » l’Irak (pourtant pro-iranien) et aussi d’avoir des démêlés avec les Russes et les Iraniens, omniprésents en Syrie. Pire encore : dans son discours du 16 octobre dernier, sans doute pour justifier la passivité des USA à Kirkouk, Donald Trump a osé renvoyer, dos à dos, les miliciens chiites irakiens dirigés par les Gardes révolutionnaires iraniens et les Peshmergas kurdes…

En fait, déjà depuis les années 1960, Israël avait développé des liens spéciaux avec les leaders kurdes du nord de l’Irak en soutenant leur rébellion contre Saddam Hussein. Et ces dernières années, seul l’Etat juif a ouvertement soutenu l’indépendance kurde sur la scène internationale pour plusieurs raisons :

– un Etat kurde souverain opérerait une discontinuité territoriale d’avec le bloc des pays musulmans de la région, hostiles à Israël ;

– son fonctionnement, sans doute plus démocratique que celui de ses voisins, ouvrirait la possibilité d’une coopération économique, technologique et militaire avec Israël ;

– par ailleurs, il existe une « communauté de destin » entre I’Etat juif et ce peuple « dérangeant », dispersé dans la région et rejeté par tous, qui aspire de tout son être depuis si longtemps, à devenir indépendant. Fait significatif à cet égard : à la veille du référendum kurde, le vice-président irakien, Nouri al-Maliki, installé à Bagdad par les mollahs iraniens, avait déclaré : « Nous n’autoriserons pas la création d’un second Israël au nord de l’Irak ! ».

Voilà pourquoi le récent appel de Netanyahou aux Occidentaux pour qu’ils livrent des armes aux Kurdes et leur ouvrent un « couloir aérien d’assistance », doit être vite entendu et concrétisé sur le terrain. Faute de quoi, on risque d’assister à des massacres en série, non seulement contre les combattants peshmergas, mais aussi contre la population kurde elle-même…

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