Pendant des années, de nombreux Israéliens ont placé leurs revenus en Suisse, pays qui garantissait le secret bancaire. Mais celui-ci prendra fin en janvier 2018 : sous la pression internationale, le gouvernement suisse vient d’adopter une nouvelle loi autorisant l’échange d’informations fiscales avec l’Europe et les Etats-Unis. Le 27 novembre dernier, le ministre israélien des Finances et son homologue suisse, ont signé une convention prévoyant l’échange d’informations bancaires dans un but « d’harmonisation fiscale » et de « plus grande transparence ». Celle-ci est entrée en vigueur au 1er janvier 2017. Les banques de la Confédération helvétique ont d’ailleurs ouvert leurs portes aux enquêteurs américains du NBER (National Bureau of Economic Research). Et ceux-ci ont découvert que 2,5% des fonds placés en Suisse par des étrangers, appartenaient à des citoyens israéliens. Leur montant est estimé à 55 millions de dollars.