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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

Les Nuées divines de Souccot

Les circonstances des souccot

1) Nous fêtons Souccot pour nous rappeler les pérégrinations du peuple juif dans le désert. Lors de leur premier voyage, le 15 Nissan, ils partirent de Ramsès et arrivèrent à Souccot : « Les enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Souccot, au nombre d’environ six cent mille hommes à pied » (Chémot 12, 37). Cette station s’appelle ainsi, car ils y furent accueillis par des Nuées divines qui les couvrirent et ne les quittèrent plus jamais : « Ils partirent de Souccot et ils campèrent à Étam, à l’extrémité du désert. D.ieu allait devant eux, le jour dans une colonne de Nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de Nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit » (Chémot 13, 20-22). Nos souccot rappellent ces Nuées : « Vous demeurerez pendant sept jours dans des souccot : tout citoyen en Israël demeurera dans des souccot. Afin que vos descendants sachent que J’ai fait habiter les enfants d’Israël dans des souccot, après les avoir fait sortir du pays d’Égypte » (Vayikra 23, 43).

Les Egyptiens, quant à eux, étaient déterminés à les poursuivre et à les ramener dans leur pays. D.ieu plaça alors Sa Nuée entre les deux camps : « L’ange de D.ieu qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de Nuées qui les précédait, partit et se tint derrière eux. Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. La Nuée installée, les ténèbres assombrirent d’un côté [égyptien], et de l’autre côté [juif], la Nuée éclaira le camp, et les deux camps ne s’approchèrent point l’un de l’autre toute la nuit durant » (Chémot 14, 19-20).

Une protection spirituelle

Pourquoi avaient-ils besoin d’une Nuée divine comme protection ?!

En fait, en Egypte, les juifs pratiquaient l’idolâtrie autant que leurs hôtes ; tous les efforts d’Aharon pour qu’ils l’abandonnent ne portèrent pas leurs fruits (Yé’hezkel 20, 7). Dès leur sortie du pays, il leur fallut s’habituer à une autre vie, qui serait uniquement attachée à D.ieu. Or, les Egyptiens les poursuivirent pour les ramener à leurs mœurs, dans leur pays. Les mauvaises habitudes des juifs auraient pu s’éveiller et leur mauvais penchant avoir raison d’eux. D.ieu les a alors pris « sous Ses ailes », à travers Ses Nuées divines, afin de les protéger physiquement et spirituellement. Ainsi, chaque année le jour du Kippour, les juifs se repentent de leurs péchés et laissent derrière eux les griffes des forces du mal, le Satan. Mais celui-ci les poursuit, pour les ramener à leurs mauvaises habitudes. Nous rentrons alors dans la soucca, où règne une sainteté spéciale, et ainsi nous y sommes protégés.

Aspirer à s’approcher de Hachem

2) Dans la Torah, les fêtes s’appellent ‘haguim. Le mot ‘hag, sans autre précision, désigne la fête de Souccot. La racine de ce mot est ‘houg – « cercle », car les fêtes résultent des cycles solaire, lunaire et terrestre. Les astres avancent dans l’espace, mais grâce à la force d’attraction, ils ne s’éloignent pas de l’orbite autour de laquelle ils tournent. Lors de la fête de Souccot, nous sommes invités à monter au Temple et à tourner autour de l’Autel avec les Aravot, en priant : « S’il te plaît D.ieu, sauve-nous [de toutes nos difficultés, physiques et spirituelles] ».

Pour la fête de Pessa’h, la Torah n’exprime aucune indication directe impliquant de se réjouir ; pour Chavouot elle l’exprime une seule fois, et pour la fête de Souccot à trois reprises. A l’époque du Temple, on célébrait cette fête et on dansait durant toutes les nuits de Souccot, avec amour et enthousiasme. Voici les paroles d’un chant entonné à cette occasion : « Heureux l’homme qui n’a jamais fauté ; et celui qui a fauté, qu’il se repente et il sera pardonné ! » (Soucca 51-53). Les plus méritants des Sages atteignaient un état de grande ferveur, et dans l’extase de leur amour de D.ieu, ils recevaient l’inspiration divine, le Roua’h Hakodech. Ainsi, le prophète Yona a reçu l’ordre de ramener la population de Ninive vers D.ieu lors de l’un de ces états de ferveur, pendant la fête de Souccot.

Dans le monde futur, il y aura aussi un cercle : « Au Gan Eden, D.ieu siégera au centre, les tsadikim seront autour de Lui et pointeront leur doigt vers D.ieu, en disant : “Voici notre D.ieu, dans Lequel nous avons placé notre confiance ; voilà Il nous a sauvés, et nous nous réjouissons de Son aide” (Yéchaya 25, 9) » (fin de Taanit).

Cette fête est appelée « la joie de Bet Hachoéva », car on puisait de l’eau et on la déversait sur l’Autel ; en effet, D.ieu décide pendant Souccot la quantité d’eau de l’année (Michna Roch Hachana 16/a). Cette eau n’est pas uniquement physique, permettant d’hydrater le corps et de faire pousser les fruits. Il s’agit autant de l’eau spirituelle, avec laquelle D.ieu comble les âmes qui aspirent à se rapprocher de Lui, comme le mentionne le Psaume chanté au Temple à Souccot : « Cantique des fils de Kora’h : Comme une biche qui brûle de désir après des courants d’eau, ainsi mon âme brûle après Toi, ô Mon D.ieu. Mon âme a soif du D.ieu-Vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de D.ieu ? Je me rappelle avec effusion de cœur, quand je marchais entouré de la foule et que je m’avançais à sa tête jusqu’à la maison de D.ieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d’une multitude en fête… », (Téhilim 42, 1-4).

Pourquoi les descendants de Kora’h chantèrent-ils ce Psaume ? Car dans un premier temps, leurs ancêtres, les fils de Kora’h, s’étaient associés à leur père, quand celui-ci s’était rebellé. Ils descendirent alors avec lui un bout de chemin vers l’abîme : « La terre ouvrit sa bouche et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Kora’h et tous leurs biens. Ils descendirent, vivants, dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit et ils disparurent au milieu de l’assemblée » (Bamidbar 16, 32-33). Mais à la vue de l’enfer, ils se repentirent et réussirent à s’en sortir : « Les enfants de Kora’h ne moururent pas » (Bamidbar 26, 11). Depuis lors, leurs âmes furent avides de voir D.ieu. En effet, certains corps malades ne ressentent pas la soif ; ce n’est qu’en guérissant que la soif revient. Ainsi avant Kippour, les fautes de l’homme l’empêchent de ressentir la soif pour D.ieu, mais dès que le pardon est accordé et que l’âme est nettoyée, elle ressent un immense désir et une soif de D.ieu, qui l’éponge alors par Sa Bonté.

De nos jours aussi, bien que le Temple ne soit pas encore reconstruit, nous tournons autour de la Bima avec les Aravot, en priant : « S’il te plaît D.ieu, sauve-nous ! ». Nous dansons autour de la Torah qui se trouve au milieu, et ainsi, sa force d’attraction nous empêche de nous en écarter.

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