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12 Heshvan 5785‎ | 13 novembre 2024

Simone Veil : « Le kaddich sera dit sur ma tombe »

 

Militante des droits de l’homme, cette femme politique d’exception était l’une des personnalités préférées des Français. Dans notre communauté, on se souviendra surtout de son action à la présidence de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

 

L’ancienne ministre et présidente du Parlement de Strasbourg Simone Veil zal, décédée le 30 juin à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, était avant tout une militante des droits de l’homme. « Profondément française et européenne », nourrie d’idéaux universalistes, elle était peu impliquée dans la vie communautaire, à l’exception de son passage remarqué à la Fondation pour la mémoire de la Shoah, qu’elle a présidée de sa création, en 2000, jusqu’en 2007. Une manière d’œuvrer pour que la jeune génération n’oublie pas la barbarie nazie que Simone Veil avait subie dans sa chair, déportée à Auschwitz puis à Bergen-Belsen.

S’agissant d’Israël, son soutien de principe au sionisme ne l’a pas empêchée de cautionner la politique pro-arabe de Valéry Giscard d’Estaing lorsqu’elle était membre de son gouvernement, de 1974 à 1979. Certains le lui ont reproché. Elle a évolué sur ce point au cours des dernières années de son existence, consciente de l’injustice et du caractère antisémite des attaques incessantes contre l’Etat juif dont elle était témoin. Elle avait d’ailleurs accepté, sur le tard, la présidence d’honneur de l’association des Amis français du Collège académique de Netanya, cher au cœur des olim venus de l’Hexagone.

Le rav Haïm Korsia, grand rabbin de France, a salué une femme « déterminée et toujours digne. Elle est restée tellement à l’écoute des faibles malgré tout ce qu’elle a pu endurer… Elle était devenue un signe lumineux d’espérance ! », s’est-il exclamé, voyant en elle « l’image d’un pays résilient ». Rappelons que la résilience est un terme forgé par le psychiatre Boris Cyrulnik, lui-même rescapé de la Shoah, qui fait référence à la capacité de surmonter les traumatismes du passé. « Elle représentait pour moi l’incarnation juste de ce verset de la Bible : Voici, je place devant toi la vie et la mort (…), et tu choisiras la vie, a ajouté le rav Korsia. Le plus difficile sera de respecter le deuil d’une famille, car nous sommes tous en deuil ».

Le président du Consistoire, Joël Mergui, a cité ces quelques mots prononcés par Simone Veil au sujet de l’extermination de six millions de nos coreligionnaires sous le Troisième Reich : « Six millions dont furent mes parents, mon frère et nombre de mes proches. Je ne peux me séparer d’eux. Cela suffit pour que jusqu’à ma mort, ma judéité soit imprescriptible. Le kaddich sera dit sur ma tombe. Je suis juive ». L’institution cultuelle a évoqué une « perte pour la nation » et souligné que la disparue était demeurée longtemps la personnalité préférée des Français.

Le président du CRIF, Francis Kalifat, s’est incliné devant « une femme d’exception, un grand témoin qui restera dans l’Histoire ».

Enfin, Ariel Goldmann a réagi au nom du Fonds social juif unifié (FSJU) en proclamant : « Une princesse nous quitte, la France est en deuil, le monde juif est en deuil, le monde est en deuil ! Nous vous pleurons, chère Simone Veil ».

Barouh Dayan HaEmet.

 

Axel Gantz

 

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