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5 Kislev 5785‎ | 6 décembre 2024

Vers un renforcement des liens Ryad-Jérusalem

Intervenu la semaine dernière au cœur d’une période de tensions régionales, le remaniement ministériel décidé par le roi Salman à la tête du gouvernement saoudien va sans doute changer la donne dans les rapports avec Israël.

La nomination par le roi Salman de son fils, Mohammed ben Salman, au poste de prince héritier en remplacement de son cousin Mohamed BenNayef, marque un changement capital au sein de la monarchie saoudienne. Nommé aussi vice-Premier ministre, ministre de la Défense et ministre du Pétrole, il remplace également à ces postes-clés son cousin, qui était très apprécié à Washington pour avoir fait cesser la vague d’attentats terroristes d’Al Qaïda de 2003-2006.

Cette promotion, qui a provoqué une hausse de la Bourse de Ryad de 4 %, va permettre au nouvel homme fort du régime wahhabite d’appliquer son propre plan – intitulé « Vision 2030 » – de privatisation partielle de la grande compagnie publique de pétrole Saudi Aramco, avec pour objectifdediversifier l’économie du pays. Autre avantage : intervenu en pleine crise avec le Qatar (suite au boycott sunnite décrété le 5 juin dernier) et avec l’Iran après que Mohammed Ben Salman a réussi à endiguer, trente mois durant, la rébellion armée de la minorité chiite houthie au Yémen financée par Téhéran, ce changement est censé mettre fin aux luttes intestines déjà déclarées à Ryad – avec toutes leurs conséquences internationales – entre ben Salman et ben Nayef pour l’héritage de la Couronne saoudienne.

Favori de bien des médias occidentaux, ben Salman est devenu très populaire dans son pays où il siège depuis trois ans à la tête du très influent Conseil des Affaires économiques et du Développement, un groupe interministériel gérant les grands dossiers socio-économiques du royaume allant de l’éducation à la santé et au logement.

Un remaniement très appécié en Israël

Ayoub Kara, le nouveau ministre israélien des Communications, devait saluer la nomination de ben Salman en espérant que ce changement accélérerait le rapprochement Ryad-Jérusalem : « Ce remaniement signifie plus de coopération économique au Moyen-Orient, et pas seulement pour le pétrole, a-t-il dit. Le renforcement actuel des relations de l’Arabie Saoudite avec le gouvernement Trump est le début d’une nouvelle époque prometteuse entre les pays de la région, y compris Israël ».

On se souvient à ce propos que des contacts diplomatiques et stratégiques directs avaient été initiés, voilà 18 mois, entre certains hauts responsables des deux pays en vue d’une coordination militaire et sécuritaire envisagée contre le danger nucléaire iranien. Or, certains médias israéliens viennent de révéler que des négociations seraient en cours entre Jérusalem et Ryad pour initier des relations économiques officielles entre les deux pays. De plus, un réchauffement des liens entre Israël et le monde arabe sunnite modéré serait « imminent » et, d’après le Premier ministre Nétanyaou, avant même que Jérusalem ne signe un accord de paix avec les Palestiniens. Un article du Times londonien devait avancer que cette normalisation se traduirait par l’ouverture de l’espace aérien saoudien à l’aviation israélienne et l’autorisation à certaines compagnies israéliennes d’opérer sur son territoire.

Toutefois, la plupart des analystes et des experts en affaires régionales doutent que l’Arabie saoudite puisse faire un tel pas sans des garanties tangibles du gouvernement israélien, indiquant qu’il s’achemine vers un règlement négocié de la question palestinienne.

Richard Darmon

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