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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

« Une infinie reconnaissance et la promesse de continuer »

Peu après sa réélection dimanche soir à l’Assemblée Nationale, Meyer Habib a accordé à Haguesher un entretien dans lequel il partage ses sentiments après sa victoire sans appel.

 

 

Haguesher : Meyer Habib, qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez compris dimanche soir que vous alliez conserver votre fauteuil de député à l’Assemblée Nationale ?

 

D’abord un immense bonheur devant ce plébiscite : 88 % des suffrages en Israël, 98 % à Netanya, 97 % à Ashdod, 90 % à Jérusalem, 80 % à Tel-Aviv… C’est le score le plus élevé de France. J’ai été submergé par un sentiment de fraternité avec les Français d’Israël, religieux et laïcs, jeunes et retraités. L’émotion était d’autant plus forte après toutes les attaques dont j’ai été la cible au cours de cette campagne particulièrement dure.

Une pensée ensuite pour les miens, ma famille, mes amis, mon équipe, tous ceux qui m’ont soutenu. Et bien sûr, une profonde reconnaissance à l’égard d’HaKadoch Baroukh Hou. Je persiste et signe, n’en déplaise à certains, la laïcité, c’est le droit de croire ou de ne pas croire. Je suis français juif et croyant. J’ai eu l’immense honneur de recevoir la berakha de plusieurs Grands de la génération et de l’ensemble du monde de la Torah. Cela m’a donné une force extraordinaire.

 

En Israël le taux de participation a quasiment doublé entre le premier et le second tour. Comment expliquez-vous ce retournement ? Quel a été le rôle joué par la communauté francophone ‘harédite dans cette élection ?

 

Au premier tour, certains croyaient que c’était gagné d’avance, d’autres n’étaient même pas informés car le courrier électoral n’a pas été distribué dans les délais. Les bureaux étaient fermés à 18 h au lieu de 19 h comme aux présidentielles. 500 votes par correspondance n’ont pas été pris en compte au premier comme au second tour ! Par ailleurs, les Français, notamment ceux en Italie, Grèce et Turquie, ont voulu donner une majorité au nouveau président pour qu’il puisse gouverner et mener les réformes nécessaires. A l’issue du premier tour, ma victoire était très incertaine.

 

Au second tour, il y a eu une mobilisation extraordinaire dans toute la communauté francophone, en particulier ‘harédite. Beaucoup ont pris conscience de l’importance d’avoir un député qui se bat pour la France contre le terrorisme islamique, mais aussi pour le respect du judaïsme (mila, che’hita, kippa…), contre l’antisémitisme, contre le BDS, pour l’unité de Jérusalem, contre les votes ignobles de l’UNESCO et pour l’intégrité d’Erets Israël. Mon adversaire était une candidate de gauche, très à gauche et viscéralement allergique au monde orthodoxe. Une personne a le droit de croire ou de ne pas croire, mais le rejet du monde ‘harédi est pour moi une forme d’intolérance inacceptable. Lors du débat télévisé d’entre deux tours, je l’ai dit à Madame Drory : c’est la Torah, le Chabbat et les mitsvot qui ont préservé le peuple juif en exil.

 

Que voulez-vous dire aujourd’hui à ces milliers d’électeurs qui vous ont plébiscité en Israël, et dont certains ont voté pour la première fois en Israël ?

 

Je leur dis que cette victoire est avant tout leur victoire ! La victoire du peuple.

Je les remercie du fond cœur de la confiance qu’ils me témoignent. Je resterai le même et ne les décevrai pas. Mon attachement à la France et à la République, comme mon amour d’Israël et des valeurs du judaïsme, m’habitent au plus profond de mon être. C’est l’héritage spirituel de mon père Roger Emmanuel Habib z »l et de mon oncle Elie Habib z »l. La mobilisation exceptionnelle des Français d’Israël, mais aussi l’écrasante majorité de la communauté juive de France me donnent beaucoup de force pour porter leur voix et défendre nos valeurs.

 

Vous êtes le seul député des Français de l’Etranger à avoir réussi à endiguer le tsunami d’Emmanuel Macron. Quelle réaction cela vous inspire ?

 

Sur 11 députés sortants des Français de l’étranger, 10 ont été battus. J’ai une pensée fraternelle pour eux, mes collègues et amis, de droite comme de gauche. Si je peux comprendre qu’il y ait un « effet Macron », il y a une certaine injustice à sanctionner des élus dévoués et compétents, qui ont fait beaucoup pour notre pays et pour défendre les droits des Français de l’étranger.

Ensuite, un sentiment de devoir. Dans une Assemblée dominée par un groupe de députés souvent inexpérimentés et soumis à une stricte discipline de vote, il m’incombe d’assumer plus encore mon rôle de représentant libre, pour tous les français des 8 pays de ma circonscription.

 

Décidément, Meyer Habib, vous semblez condamné à œuvrer sur les bancs de l’opposition. Est-ce que l’on peut y être actif et efficace dans la défense des droits des citoyens français de la 8e circonscription ?

 

C’est sans doute plus difficile mais j’envisage d’abord la politique comme un engagement pour des valeurs et des idées. L’opportunisme est un calcul à court terme. La dernière élection l’a encore montré. J’aurais pu obtenir l’investiture LREM, mais je suis un homme fidèle à mes attaches comme à ma famille politique.

Ensuite, je pratique depuis quatre ans une opposition constructive. Quand une loi est bonne, je la vote, quand elle est mauvaise, je la combats. Ce qui prime, c’est l’intérêt de la France et du peuple français.

De plus, mon expérience m’a montré qu’on peut obtenir gain de cause si on défend des causes justes et légitimes. C’est ainsi que j’ai obtenu, par exemple, la dématérialisation des certificats de vie, procédure qui empoisonnait la vie de milliers de nos retraités.

Enfin, je connais Emmanuel Macron, ainsi que Bruno Le Maire, le Ministre de l’Economie, dont je suis très proche. Cela devrait me faciliter la tâche.

 

Quelles seront vos priorités à l’Assemblée pour les 5 prochaines années ?

 

D’abord, renforcer la politique de lutte contre le terrorisme islamiste. La France a mis trop longtemps à ouvrir les yeux sur la réalité et l’ampleur de la menace. Depuis l’attentat contre l’école Otzar HaTorah de Toulouse en 2012, avec l’assassinat ignoble de Jonathan, Gabriel, Arié Sandler et Myriam Monsonégo z »l, je n’ai eu de cesse de mettre nos dirigeants en garde. Hélas, l’Histoire m’a donné raison. A mon initiative, le Premier ministre israélien a proposé de partager le savoir-faire israélien avec les services de sécurité français. Il est grand temps que la France adopte les méthodes israéliennes, qui sont les meilleures au monde.

Ensuite, défendre Israël et combattre l’antisémitisme. Je le fais comme franco-israélien, comme juif mais surtout comme français. Israël est notre ami et notre allié, qui partage nos valeurs, et l’antisémitisme est le symptôme d’une société malade. La France sans les juifs n’est plus vraiment la France.

Enfin, je veux obtenir des avancées concrètes pour les Français de l’étranger (abrogation des prélèvements CSG-CRDS pour les non-résidents, services consulaires, vote électronique…). En Israël, le Premier ministre Nétanyaou m’a promis de nouvelles avancées tangibles sur la reconnaissance des permis de conduire et les équivalences de diplômes après les dentistes et les pharmaciens.

La tâche, vous le voyez, est immense. J’espère pouvoir relever ces défis et mériter pleinement la confiance que les électeurs en Israël et ailleurs m’ont accordée.

Propos recueillis par Daniel Haïk

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