L’achèvement du projet de voie ferrée express appelée à relier Tel-Aviv à Jérusalem pourrait bien se voir retardé d’un an. En octobre 2016, l’effondrement d’un tunnel avait suscité nombre d’interrogations. Avi Pantorin, le chef des travaux de la compagnie Shapir Engineering, responsable du percement des tunnels, vient de relever plusieurs infiltrations et autres fissures dans les parois bétonnées du projet. Il évalue à 50 millions de shékels les frais de remise en état. A l’initiative du ministère des Transports, une équipe indépendante d’experts hollandais a été mandatée sur le site. Elle a identifié sur le site plusieurs défauts dans la conception et l’exécution du projet. Selon leurs conclusions, du fait que les quantités de béton utilisées n’ont pas été suffisantes, plusieurs tunnels entre Shaar HaGaï et Mevasseret Tsion ne présentent pas les qualités requises pour autoriser une mise en circulation des trains. Pour l’heure, les principaux acteurs du projet – la compagnie Shapir et les Chemins de fer israéliens – se renvoient la responsabilité des problèmes rencontrés, les uns faisant valoir les trop nombreuses interruptions du chantier, les autres incriminant le forcing dû au respect de la date de fin des travaux. DAVID JORTNER