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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

Nétanyaou demande aux pays africains de ne plus vilipender Israël à l’ONU

Premier chef d’un gouvernement non-africain à s’adresser à la Communauté économique des Etats de l’Ouest-africain (CEDEOA), le Premier ministre a appelé de ses vœux un changement diplomatique de fond dans l’arène internationale au profit d’Israël.

Lors d’une journée-marathon consacrant l’amplitude du « retour d’Israël en Afrique », Binyamin Nétanyaou a pu rencontrer en tête-à-tête – pendant au moins 30 minutes chacun – dix des quinze chefs d’Etats membres de la CEDEOA, un Forum économique regroupant au total quelque 320 millions d’habitants. En fait, cette visite-éclair autant que spectaculaire de Nétanyaou au sommet de Monrovia répondait à deux objectifs complémentaires.

Un but diplomatique tout d’abord, puisque le Premier ministre a ouvertement appelé les pays présents – dont le Niger et le Mali, deux Etats musulmans subsahariens sans relations jusque-là avec Israël – à mettre un terme à leur participation, devenue systématique depuis des décennies, aux « majorités anti-israéliennes automatiques » regroupées à l’ONU par le bloc idéologique des pays arabes et des non-alignés. « Ce sera un long processus où nous avancerons pas à pas, devait confier Nétanyaou dans son avion de retour de Monrovia. Mais comme résultat probant de cette visite réussie au Libéria, Israël va être davantage présent dans l’ouest de l’Afrique. Voilà pourquoi nous allons pouvoir éroder peu à peu ce bloc compact de 54 Etats africains votant contre Israël avec les majorités automatiques de l’ONU et des autres forums internationaux ».

Aux plans économique et sécuritaire, les entretiens de Nétanyaou avec ses homologues ouest-africains n’ont fait qu’amplifier les ouvertures déjà opérées en juillet 2016 lors de son dernier voyage sur le continent noir où, se rendant successivement en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en Ethiopie, il avait pu déjà signer une série d’accords bilatéraux commerciaux et de coopération aussi bien agricole que sécuritaire. D’autant que de nombreux pays africains sont eux aussi confrontés à la vague de fond du terrorisme islamique.

Par ailleurs, en marge de cette conférence, Nétanyaou a aussi rencontré le président sénégalais, Macky Sall, après quoi les deux leaders ont annoncé la fin de la crise entre leurs pays. Israël va donc très vite réinstaller son ambassadeur au Sénégal, pendant que Dakar appuiera la candidature d’Israël comme observateur auprès de l’Union africaine. Outre la signature d’un accord de coopération sécuritaire et agricole, Jérusalem et Dakar reprendront les divers projets conjoints suspendus voilà quelques mois suite à l’adoption de la Résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU proposée par le Sénégal avec la Nouvelle-Zélande condamnant les « implantations juives » en Judée-Samarie.

Richard Darmon