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10 Nisan 5784‎ | 18 avril 2024

Quelques réflexions sur la visite de Trump en Israel

Jérusalem : instants d’émotion et reconnaissance tacite

En apprenant, la semaine dernière que le président Trump n’allait pas annoncer, durant son séjour israélien, le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, de nombreux Israéliens et en particulier les habitants de la capitale se sont sentis frustrés et déçus par le comportement du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Beaucoup pensaient sincèrement qu’en arrivant à Jérusalem au cœur des festivités du jubilé de la réunification de la ville sainte, Donald Trump concrétiserait sa fameuse promesse électorale. Et de leur point de vue, ce refus était un peu comme si le président américain s’était invité à l’anniversaire de Jérusalem, mais n’avait pas jugé nécessaire d’apporter un cadeau… Cependant, la visite du président Trump et de sa fille juive Ivanka devant le Kotel, a nettement contribué à dissiper cette déception. En effet, voir pour la première fois un président américain, coiffé d’une kippa, caresser les pierres du Kotel puis insérer dans ses interstices une prière qui, pour l’instant, reste secrète, a réconcilié les habitants de la capitale avec Donald Trump. Et voir Ivanka Trump essuyer des larmes après s’être recueillie devant le Mur les a rassurés. C’était un peu comme si, en effectuant ce passage inédit devant le Kotel en compagnie du grand rabbin du Mur et des Lieux Saints le rav Chmouel Rabinovitz, Trump avait tacitement reconnu le lien trimillénaire existant entre le peuple juif et sa capitale.

L’Iran redevient la priorité

Il est probable qu’en entendant, lundi soir, le président Trump réaffirmer que l’Iran était pour lui un dossier prioritaire, Binyamin Nétanyaou a dû se pincer pour voir s’il ne rêvait pas. Après huit années de vaches maigres dans le dossier du nucléaire iranien, après huit années de frustration face à la politique de conciliation à outrance développée par Barack Obama, le Premier ministre a pu savourer cet instant où enfin un président américain adhérait à 100% à ses craintes et appréhensions et plaçait de nouveau la menace iranienne au sommet des préoccupations régionales.

L’option d’un règlement régional s’installe
Il y a quelques mois, alors qu’il s’apprêtait à quitter le Département d’Etat américain, John Kerry avait affirmé dans le cadre du Forum Sabban, que celui qui croyait régler le conflit israélo-palestinien dans le cadre d’une conférence régionale et d’une réconciliation avec les pays arabes se fourvoyait complètement. Moins de six mois après ces propos, la réalité semble prouver à l’ex-Secrétaire d’Etat qu’il s’est une fois de plus totalement fourvoyé dans son estimation. La rencontre de Ryad entre Trump et les chefs d’Etat arabes sunnites modérés a confirmé que cette « conférence régionale », dont Mr Nétanyaou parle depuis plus d’un an, pouvait être la clé non seulement d’un rapprochement tactique entre l’Etat hébreu et ces pays arabes, mais aussi devenir le prélude royal à une relance du processus de paix israélo-palestinien. Le passage symbolique, lundi 22, de l’Air Force 1 réalisant la première liaison aérienne entre Ryad et Tel-Aviv a prouvé que Binyamin Nétanyaou n’affabulait pas lorsqu’il évoquait les changements d’approche intervenus dans le monde arabe envers un Etat d’Israël, passé du statut d’ennemis à celui de partenaire régulièrement courtisé.

Daniel Haïk

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