Emmanuel Macron s’est rendu le 30 avril au Mémorial parisien de la Shoah, où il est resté une heure, afin d’honorer la Journée nationale de la déportation. « Cela ne doit plus jamais advenir », a-t-il dit. Il s’est longuement recueilli devant le Mur des Justes et a examiné des documents concernant le « statut des Juifs » imposé par Vichy. En ce même jour symbolique, cinq grandes organisations du judaïsme français ont lancé un appel commun au vote Macron : le CRIF, le Consistoire, le FSJU, l’OSE et l’Alliance israélite universelle. Elles ont dénoncé les fissures du Front républicain qui avait prévalu en 2002, quand Jean-Marie Le Pen s’était qualifié pour le second tour face à Jacques Chirac, et averti qu’une victoire trop « étriquée » du candidat d’En marche !, avec une extrême droite puissante dans les urnes, mettrait l’Hexagone « au ban des nations ».
Axel Gantz