Après presque 70 ans d’ostracisme et de « doubles standards » à l’égard d’Israël, plusieurs signes montrent qu’on est peut-être en train d’assister à un début de « rééquilibrage » de la part des Nations unies…Il y a eu tout d’abord ce véritable coup de théâtre lorsqu’à la mi-mars, le nouveau secrétaire-général de l’ONU, l’ex Premier ministre portugais Antonio Guterres, a fait savoir qu’un rapport de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie publié le 15 mars (affirmant qu’Israël est un « Etat d’apartheid coupable de crimes contre l’humanité ») ne reflétait pas la position des Nations unies et qu’il l’a aussitôt fait retirer du site Internet de cette commission. Quelques jours plus tard, le Royaume-Uni mettait en garde l’ONU contre son « parti pris flagrant » envers Israël en déplorant devant le Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de Genève qu’« aucune résolution soumise au vote ne condamnait les incitations à la violence palestinienne ». Suite à quoi les USA ont déclaré « s’opposer fermement et sans équivoque » à tout débat du CDH sur les violations des droits de l’Homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en dénonçant un « agenda biaisé » et « un parti pris de longue date existant à l’ONU contre Israël ». Quant à la nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, elle a promis
le 27 mars devant le congrès de l’AIPAC que « le dénigrement systématique d’Israël aux Nations unies était terminé »… Richard Darmon