« Grande figure qui alliait crainte de Hachem, amour de la Torah et Middot exceptionnelles » (Békhol Nafchékha)
Né à Chicago (Etats-Unis), il était l’arrière-petit-fils du Saba de Slabodka et portait d’ailleurs son nom. Agé de 14 ans, il quitta les Etats-Unis pour se rendre en Israël et rejoindre la yéchiva de Mir. Son sérieux et son assiduité remarquables firent la fierté de ses maîtres. Il ne fut donc pas étonnant que le Roch Yéchiva, rav Binyamin Beynich Finkel (le cousin de son père) lui donne sa fille en mariage. En 1990, après le décès de son beau-père, rav Nathan Tsvi Finkel assura la direction de la yéchiva et ce, en dépit de la maladie de Parkinson qui l’avait touché dès 1988 et de la dystrophie musculaire qui le frappa plus tard. Ainsi, durant de longues années, il était malade, souffrant et cloué à sa chaise roulante. Néanmoins, ces épreuves ne diminuèrent pas l’intensité de son amour pour la Torah. Dépourvu de ses forces physiques, il continuait à œuvrer par les forces de son âme, avec un courage et une détermination inébranlables pour développer au maximum la yéchiva. Mission qu’il réussit brillamment puisqu’il fit de Mir, la plus grande yéchiva d’Israël et l’une des deux plus grandes yéchivot du monde, avec celle de Lakewood (Etats-Unis). C’est à l’initiative de rav Nathan Tsvi que furent ouvertes les « filiales » de Mir, aussi bien à Ramat Chlomo (Jérusalem) qu’à Brakhfeld (Modiin).