Les travaux ont commencé avec 4 mois d’avance. Ils ont débuté au site Galé Gil, près de la Bourse de Tel-Aviv, à Ramat Gan et vont se poursuivre, à 30 mètres de profondeur, vers la gare Arlozorov de l’autre côté de l’autoroute Ayalon, puis vers le sud. Le tunnelier, piloté par la société chinoise CRTG, est la pièce maîtresse du dispositif. C’est un gros ver de 115 mètres de long, de 7,5 mètres de diamètre et d’un poids de 900 tonnes. Pour l’assembler, 200 personnes ont été nécessaires. A présent, il suffit d’une équipe de 20 ouvriers pour la faire avancer à une vitesse moyenne de 10 mètres par jour. C’est une machine à tout faire : à l’avant elle broie les roches du sous-sol dont elle évacue les débris par plusieurs tapis roulants par l’arrière. Derrière elle, d’autres équipes de cimentiers procèdent au renforcement des parois du tunnel. Normalement, les travaux de perçage des 12 kilomètres de tunnels prévus ne devraient pas être perceptibles en surface. Le ministre des Transports a déclaré : « Après des années de reports et de retards, le projet a enfin démarré ! Le métro de Tel-Aviv ne sera plus une fiction. »
Dans le même temps, on apprenait que le projet de voie ferrée électrifiée reliant Haïfa à Nazareth venait d’être approuvé par le Comité des infrastructures nationales. D’un coût de 5,9 milliards de shekels, celui-ci comprendra 9 stations sur 43 kilomètres (dont 7 km en zone urbaine). Y circuleront 32 trains de 52 mètres de long transportant 300 passagers. Dans l’esprit des concepteurs du projet, sa réalisation devrait consacrer Haïfa comme capitale du nord d’Israël.DAVID JORTNER