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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

La LICRA dans la tourmente

Alain Finkielkraut a bruyamment démissionné de l’association, créant une polémique à l’intérieur comme à l’extérieur du mouvement antiraciste. En cause : une plainte de la LICRA contre l’historien de la Shoah Georges Bensoussan, accusé d’islamophobie.
C’est une affaire qui émeut la communauté juive et qui a rebondi le 29 janvier, quand le philosophe et académicien Alain Finkielkraut a annoncé sur RCJ (l’une des radios de la fréquence juive parisienne) sa démission du comité d’honneur de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). L’objet du litige est le procès intenté par diverses associations, dont le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), contre l’historien Georges Bensoussan. Alain Finkielkraut reproche à la LICRA de s’être portée partie civile dans ce dossier et d’avoir ainsi « opté pour l’Inquisition ». Et d’ajouter à propos de ce « déshonneur » : « J’invite tous les militants, adhérents et sympathisants à tirer les conséquences de cette ignominie ». Georges Bensoussan, spécialiste de la Shoah, est l’auteur des « Territoires perdus de la République » (éditions Mille et une nuits, 2002) et d’« Une France soumise », qui vient de paraître chez Albin Michel. Dans ces ouvrages, il dénonce l’antisémitisme musulman. Le procès est lié surtout à des affirmations jugées discriminatoires et haineuses par les plaignants et prononcées sur France-Culture. « Aujourd’hui, nous sommes en présence d’un autre peuple qui se constitue au sein de la nation. Il fait régresser un certain nombre de valeurs démocratiques qui nous ont portés, avait déclaré Georges Bensoussan à l’antenne. Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu, comme un secret ».
Ces jours-ci, la LICRA est dans la tourmente. Après la démission d’Alain Finkielkraut, de nombreux responsables locaux de l’association s’interrogent. Quelques-uns ont d’ores et déjà claqué la porte. Leur motivation est claire : qu’ils approuvent ou désapprouvent l’opinion sans nuance de l’historien et sa façon d’« essentialiser » les musulmans, le fait de l’attaquer en justice en compagnie du CCIF, organisme complotiste et radicalement islamo-gauchiste, est vécu comme une trahison. C’est aussi une manière de légitimer le CCIF en lui apportant en quelque sorte la caution morale de la LICRA. Plusieurs intellectuels juifs se sont également désolidarisés de l’association antiraciste en soutenant Alain Finkielkraut et Georges Bensoussan lui-même.
C’est le cas de l’avocat et militant sioniste Gilles-William Goldnadel. Dans Le Figaro, il a remarqué amèrement que l’historien avait « perdu douze heures à l’audience pour expliquer l’évidence culturelle de la puissance de l’antisémitisme au sein du monde musulman. Les mêmes organisations qui cherchent méchante querelle aujourd’hui à Bensoussan, a-t-il écrit, auront passé leur temps à incriminer la culture antisémite des Polonais. Mais ce qui est antiracisme de bon aloi à l’égard des chrétiens blancs devient racisme insupportable à l’égard des musulmans orientaux ». Sur le site web d’information Atlantico, l’éditorialiste Benoît Rayski n’a pas mâché ses mots : « Dans un pays normal, toute plainte émanant d’une officine telle que le CCIF, vitrine des Frères musulmans dans l’Hexagone, irait directement au panier. Mais apparemment, il n’est pas interdit aux islamistes d’user et d’abuser des lois françaises… Voir la LICRA marcher main dans la main avec le CCIF a de quoi donner la nausée (…). Finkielkraut, tout intelligent qu’il est, a mis du temps à comprendre les mécanismes implacables qui modifiaient le visage de la LICRA dont il était membre. Il fallait, à cause d’une nouvelle clientèle à séduire, faire oublier un peu le côté juif de l’organisation. C’est devenu : ‘Cachez cette kippa que je ne saurais voir’. La conquête des djellabas vaut bien ça… »
Axel Gantz

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