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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

La lente et complexe gestation d’un nouvel ordre mondial

U.S. President Barack Obama touches the names of victims engraved on the side of the north pool of the World Trade Center site as former President George W. Bush, first lady Michelle Obama and former first lady Laura Bush (obscured) look on during ceremonies marking the 10th anniversary of the 9/11 attacks on the World Trade Center, in New York September 11, 2011. REUTERS/Larry Downing (UNITED STATES - Tags: ANNIVERSARY DISASTER) - RTR2R4GX

Secouée depuis un quart de siècle par une impressionnante succession de méga-événements, la planète est en train d’accoucher d’un nouvel ordre mondial aux contours encore imprécis. Un « flou » dont Israël devrait tenir compte. -1/ L’effondrement du Mur de Berlin en 1989 puis, deux ans après, celui de l’immense empire soviétique avaient fait, pour un temps, des Etats-Unis la seule et unique superpuissance mondiale. Ce que certains avaient alors interprété – à tort – comme une possible « fin de l’Histoire », car seule l’idéologie libérale démocratique semblait être sortie vainqueur de plus de quatre décennies de Guerre froide entre le bloc occidental et le bloc de l’Est. -2/ Les méga-attentats du 11 septembre 2001 commis par Al-Qaïda à New York et Washington ont mis brusquement fin à cette illusion en ravivant le spectre d’une « guerre de civilisation », mais cette fois entre l’occident libéral et l’islam intégriste. Le séisme ressenti aux Etats-Unis suite à ces attaques poussa ainsi le président G. Bush à déclencher deux guerres consécutives qui allaient changer la face de tout le Moyen-Orient : l’intervention américaine en Afghanistan en 2001, puis celle d’Irak en 2003. Deux guerres contre des forces et des pays sunnites qui, indirectement, contribuèrent à faire émerger l’Iran chiite comme la puissance montante et à vocation hégémonique de la région. -3/ L’arrivée en 2009 à la Maison Blanche du président américain Barack Obama et la politique étrangère pacifiste, multilatérale et non-interventionniste qu’il a menée pendant huit ans ont ensuite produit des effets parfois contradictoires au Moyen-Orient : d’une part, il misa d’abord  – à tort, puisqu’il s’est écroulé moins de trois ans après – sur le modèle des Frères musulmans égyptiens (sunnites) afin de gérer l’énorme tsunami des « printemps arabes » qui commença à déferler fin 2010. Mais, d’autre part, après qu’il a choisi – en conformité avec son idéologie – de désengager progressivement les USA de la région, il dut « switcher » sur une paradoxale alliance avec l’Iran, le régime des mollahs de Téhéran étant désormais censé assurer, aux yeux d’Obama, le maintien de l’ordre régional. -4/ Les marches-arrières d’Obama aussi bien en Europe orientale – où il n’honora pas, sur la requête de Moscou, la promesse de Bush de défendre la

Pologne, la Hongrie et la Tchéquie par le déploiement de missiles de l’OTAN – qu’au Moyen-Orient – où il préféra croire à un pseudo-désarmement chimique de la Syrie proposée par les Russes plutôt que d’intervenir militairement pour faire chasser le régime Assad de ce pays – ont créé un vide géopolitique que la Russie s’est empressée de remplir en intervenant en Crimée et en Ukraine, puis en déployant en septembre 2015 son armée en Syrie, d’où elle contrôle une bonne partie de l’espace aérien-ouest du Moyen-Orient. Ce retour en force de Moscou dans la région lui permet d’être désormais le seul maître du jeu et de régler à sa guise l’intensité de ses alliances en dents de scie avec la Turquie et avec l’Iran. -5/ Remplaçant l’affrontement idéologique de jadis entre capitalistes et communistes, le combat qui fait maintenant rage en Occident – aux USA comme dans les pays européens – entre globalistes et nationalistes n’en est qu’à ses débuts. A ce titre, la surprenante entrée de Donald Trump à la Maison Blanche n’est que la conséquence « nationaliste » – dans le contexte socio-politique des Etats-Unis – de la politique forcenée de fuite-en-avant multilatéraliste et globaliste menée par l’élite libérale américaine et Obama qui prétendaient défendre ainsi au mieux les intérêts américains. -6/ Comme ce mouvement géopolitique de « retour de bâton » favorise actuellement plutôt les nationalistes que les globalistes – aux USA et en Europe, voir la Brexit, l’anti-globalisme montant en Europe orientale -, c’est une période assez favorable pour qu’Israël puisse enfin faire valoir au mieux ses propres intérêts vitaux dans l’arène internationale, notamment en expliquant clairement au monde pourquoi la prétendue « solution à deux Etats » n’est pas viable. Un combat opiniâtre que devra mener le leadership israélien sans tenir compte du regard, soit globaliste soit nationaliste, porté sur lui par les autres dirigeants du monde. Richard Darmon