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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

« Le 19 Kislev doit se célébrer au présent »

Deux mille fidèles ont envahi le Palais des congrès parisien, le 19 décembre, pour l’anniversaire de la libération de l’Admour Hazaken des geôles russes, qui est également considéré comme le Nouvel An de la ‘hassidout et un événement marquant du mouvement Habad. Haguesher y était.
C’est la première fois que le Beth Loubavitch de Paris loue la grande salle du Palais des Congrès (17e arrondissement) pour célébrer le 19 Kislev. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître puisque deux mille personnes ont bravé le froid pour assister à cet événement qualifié de « Roch Hachana de la ‘hassidout ». Les années précédentes, la manifestation se déroulait dans des locaux moins vastes tels la Mutualité ou le Cirque d’Hiver. Entre les discours, de longues plages musicales ont donné à la fête un caractère endiablé et typiquement hassidique : le public tapait dans les mains du début à la fin. Sur scène: l’orchestre de Yossef Brami, la chorale d’enfants Habad de la capitale, des stars de la hazanout et des mélodies populaires juives. On a applaudi Chmouel Shapiro, cantor de la synagogue de la rue Montevideo (16e), les chanteurs Yoni Shlomo, Yéhouda Israélévitch ou encore Menahem Lévy. Le maître de cérémonie était le rav Guédalia Nissenbaum qui a déployé ses talents d’orateur pour rappeler la signification de cet anniversaire fondateur dans l’épopée Loubavitch. D’une voix vibrante, il a mis en exergue la « couleur noire » du fourgon, celui des condamnés à mort, dans lequel se trouvait l’Admour Hazaken, premier rabbi de la dynastie. Dénoncé hélas par d’autres Juifs en 1798, à l’époque où les enseignements du Baal Chem Tov étaient vilipendés par les mitnagdim (« opposants »), Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi zatsal fut finalement élargi et libéré, le 19 Kislev, avec d’autres talmidei hakhamim, après avoir frôlé l’exécution pour une prétendue « haute trahison » contre la monarchie russe. Un épisode « infâme », selon le rav Nissenbaum, et en même temps miraculeux, la justiceterrestre qui a blanchi l’Admour étant le signe ou plutôt la courroie de transmission de la justice divine. Cette date a marqué aussi le début de l’expansion du mouvement Habad et de la diffusion à grande échelle du Tanya, bible des Loubavitch rédigée par Rabbi Chnéour Zalman zatsal. Pour le rav Nissenbaum, « une vie entière d’étude est insuffisante » pour en mesurer la profondeur.
Puis, le rav Benyamin Mergui a égrené les vicissitudes qui ont émaillé les relations du mouvement avec la France, de l’ère napoléonienne jusqu’au 21e siècle. L’Admour Hazaken se méfiait de l’irréligiosité de l’empereur et de l’assimilation des Juifs qu’il préconisait ; il a donc pris parti pour l’armée russe et même refusé pendant des années de lire le moindre texte en français. Mais tout au long des 19e et 20e siècles, les Rabbis de Loubavitch se sont rapprochés de l’Hexagone. Certains s’y rendaient fréquemment et pouvaient s’exprimer dans la langue de Molière. On sait que le dernier Admour a vécu à Paris, puis Vichy et Nice entre 1933 et 1941. Le rav Mergui a rappelé son attachement à la France, où il a fait ses études scientifiques, enseigné et prié.
Le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, a insisté dans son intervention sur les liens spirituels unissant le 19 Kislev à la fête toute proche de ‘Hanouka. Dans les deux cas, a-t-il dit en substance, il s’agit de célébrer les miracles permettant aux lumières des petites fioles d’huile de briller, celles-là mêmes qui représentent les Juifs fidèles à la Torah à travers les âges.
Shlomo Brodowicz, écrivain et conférencier ‘Habad résidant aujourd’hui en Israël, traducteur et auteur d’une biographie en français du Rabbi qui fait autorité, a souligné que le judaïsme réprouve toute notion de « commémoration » faisant référence au seul passé. « Le 19 Kislev doit se décliner au présent », a-t-il martelé. Il était l’invité d’honneur de la soirée.
Le discours de clôture a été prononcé par le rav Mendy Azimov chlita, chalia’hdu Rabbi à Paris. Il a affirmé que ce « Roch Hachana de la ‘hassidout » était le moment propice à l’engagement de chacun dans la voie de l’étude.

Axel Gantz

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