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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

Voir plus clair avec le Rav Lionel Cohn : Opposition ou frustration

Les dernières critiques violentes du député Lieberman contre le judaïsme orthodoxe et plus particulièrement contre les élèves des yechivoth témoignent moins d’une opposition politique ou idéologique que d’une frustration personnelle, qui s’applique malheureusement à une partie importante du secteur non-religieux de la population israélienne. Absence d’un idéal, d’une idée constructrice, face à une foi qui transcende les siècles. Essayons d’y « voir plus clair ». Le sionisme a séduit un temps, parce qu’il donnait une certaine fierté au peuple, et a voulu remplacer l’idéologie fondamentale qui construit le peuple d’Israël, la foi en D. et en la vérité de la Torah. Les premiers pionniers ont ajouté le socialisme au nationalisme ; ce fut la force des partis de gauche. A droite, des « maskilim » comme Jabotinski ont également marqué le sionisme. Ces premiers nationalistes s’étaient aussi éloignés des sources du judaïsme, mais ils avaient encore connu les bastions de la Torah, en Europe orientale. Aujourd’hui, les jeunes qui ont grandi après la proclamation de l’Etat ne connaissent plus du tout les valeurs du judaïsme, et ils ne se sentent plus appartenir à ce peuple. C’est ici que se situe la frustration, consciente ou inconsciente, de ceux qui
sont étrangers à la tradition, à l’héritage trimillénaire de la Torah. Il est significatif de découvrir, aussi bien dans la littérature israélienne moderne que même quelquefois dans les productions musicales, des références à des notions hébraïques totalement détournées de leur origine. Un terme, par exemple, qui reprend l’un des plus beaux titres des Psaumes de David (dont la Guemara dit qu’il est le plus significatif des 10 expressions de louange utilisées par David – car il lie en un mot « Louange » au « Nom » du Créateur (Pessa’him 117a) – ce terme est totalement profané dans les chants israéliens modernes. Ne peut-on pas voir ici une frustration refoulée de l’héritage religieux ? Cette frustration, due au refus de reconnaître l’existence d’un Créateur, entraîne plusieurs conséquences. Comme le sentiment religieux ne peut entièrement être étouffé, car il est un élément de l’âme juive, – mais on n’a pas le droit d’avoir recours à la religion ! – alors on s’adonne à la méditation transcendantale, ou on va se réfugier et chercher une expérience mystique dans les montagnes du Tibet. N’est-ce pas l’une des preuves de ce besoin de spiritualité bien enfoui dans l’inconscient ? Se rapprocher du judaïsme, de l’observance, c’est « galouthique », ce n’est pas moderne !! Mais rechercher une certaine mystique n’est pas interdit ! Il y a malheureusement une conséquence plus grave de cet éloignement de la tradition ! Le détachement, le refus, même l’ignorance, conduisent à une certaine haine. Elle se traduit dans tous les domaines : haine des orthodoxes, critique des textes bibliques vidés de leur sainteté, désir de faire fonctionner les transports publics le Chabbath. L’Etat d’Israël doit, selon eux, être laïc et se détacher de ses sources traditionnelles. La haine de la Torah se reporte sur les observants, qui « refusent les données de la modernité » ! Ainsi s’expriment ces « adversaires » avec un accent antisémite. Le dédain pour les valeurs s’accompagne de plus en plus d’une aversion pour les porteurs de la tradition ! Peut-on penser que se juxtaposent ici, en Terre Sainte, deux peuples, comme on l’a écrit dans plusieurs journaux ? il est hors de doute que cette aversion provient d’une prise de conscience d’un manque. Il n’y a plus de ciment idéologique qui maintient les Israéliens éloignés de la tradition : alors pourquoi rester ici, et ne pas habiter à Queens ou à Los Angeles ? C’est l’absence de repère qui se traduit en « haine » à l’égard de ceux qui s’inscrivent dans une tradition et la vivent avec joie. Retrouver chez les autres l’élément dont nous éprouvons l’absence, est assurément le degré le plus fort de la frustration. Le problème est précisément de prendre conscience de cette absence. La transcendance, on l’a souvent écrit, si on la méconnaît, laisse des traces, des remords. S’il ne nous reste plus de liens avec le Tout-Puissant, c’est l’abîme qui nous attend. Certes, cette perspective n’est pas claire – il ne nous appartient pas d’être prophète – mais elle nous attend dans l’ombre, comme une bombe atomique iranienne qui risquerait de menacer Israël ! N’exagérons rien, mais le danger existe. La nécessité d’unir le peuple juif, de ressentir que nous sommes tous les descendants du peuple qui a reçu la Torah au Mont Sinaï, cette nécessité donne son sens à la survie du peuple qui réside à Sion. Des miracles exceptionnels expliquent la pérennité d’Israël. Il importe d’en prendre conscience, de dépasser la haine gratuite qui a causé l’exil et de retrouver l’unité de la Maison d’Israël. Ce n’est qu’en se rapprochant, ensemble, des valeurs traditionnelles que nous mériterons d’être témoins de l’avènement du Royaume de D.

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