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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

« Partir ou bâtir ? Nous avons choisi de bâtir ! » Joël Mergui

Le Président Joël Mergui n’a pas caché son émotion lorsqu’il a accueilli, mardi soir 29 octobre le Président Emmanuel Macron venu inaugurer le Centre Européen du Judaïsme. Pour lui en effet, cette inauguration est l’aboutissement de longues années de combat, dans une période particulièrement douloureuse de l’histoire de la communauté juive de France. Dans son allocution, le président de la République a rendu hommage à sa détermination à vouloir construire pour l’avenir et à son optimisme. Récit d’une soirée d’exception qui fera date dans la vie de la communauté.

Le souffle de l’Histoire était très nettement palpable ce mardi soir 29 octobre. Cette grande et belle Histoire bimillénaire des Juifs de France, celle qui avait été marquée en 1808 par la création du Consistoire à l’initiative de Napoléon ; celle qui en 1874 avait accompagné l’ouverture de la grande synagogue de la Victoire, était bel et bien au rendez-vous ce soir-là pour célébrer l’inauguration solennelle du Centre Européen du Judaïsme. Et Emmanuel Macron a, sans aucun doute, compris la dimension hors normes de l’événement puisque c’est lui qui est venu couper le ruban de ce monumental complexe à la fois cultuel et culturel (voir notre présentation du Centre) qui jaillit désormais, fier et noble, sur cette très symbolique mais très réelle, place de Jérusalem récemment nommée par Anne Hidalgo et par le maire de la capitale israélienne Moché Léone. Le Tout Paris, républicain et communautaire, était présent dans la salle de fêtes du Centre, lorsqu’Emmanuel Macron est entré accompagné par le Président du Consistoire Joël Mergui. Deux anciens Premiers ministres dont Manuel Valls toujours très applaudi, plusieurs ministres dont celui de l’Intérieur, Christophe Castaner, de nombreux élus nationaux et locaux comme Meyer Habib et Claude Goasguen ; de grands philanthropes comme Patrick Drahi et David de Rothschild ; de nombreux artistes tels qu’Enrico Macias, Amir Haddad et Daniel Levy ; de nombreux responsables communautaires et plusieurs centaines d’invités étaient présents dans cette salle trop étroite pour la circonstance mais chargée, comme l’a dit le présentateur de la soirée Ariel Wizman, « d’émotion et de désordre ». Mais ceux qui auraient pu être tentés de comparer ce rendez-vous d’exception avec le traditionnel dîner du CRIF ont, dès les premiers mots du Président Mergui, compris que celle-ci n’avait pas lieu d’être puisque là, les paroles et discours venaient couron man, « d’émotion et de désordre ». Mais ceux qui auraient pu être tentés de comparer ce rendez-vous d’exception avec le traditionnel dîner du CRIF ont, dès les premiers mots du Président Mergui, compris que celle-ci n’avait pas lieu d’être puisque là, les paroles et discours venaient couronner et célébrer la concrétisation d’un projet d’envergure qui appartient à jamais à la Communauté juive et qui l’honore. Pour avoir porté, à bout de bras, ce projet initié par le grand rabbin Sitruk pendant bien plus d’une décennie, Joël Mergui a prononcé un discours vibrant qui reflétait à la fois la satisfaction de voir ce projet aboutir mais également les préoccupations existentielles qui ont accompagné sa réalisation. Lui qui avait déjà construit, il y a 30 ans le complexe scolaire de Yagel Yaacov à Montrouge a rappelé qu’à l’époque la question de la sécurité quotidienne ne se posait pas : « Comment la question d’hier de savoir «où fautil bâtir ?» s’est transformée en «faut-il bâtir ou partir ?» ». Et de rappeler que les différentes étapes de construction du Centre Européen du Judaïsme ont coïncidé, plus d’une fois, avec les attentats meurtriers de Toulouse, de l’Hypercasher, et les assassinats d’Ilan Halimi, de Sarah Halimi et de Mireille Knoll, qui ont endeuillé la Communauté : « J’avoue avoir douté, avoir été ébranlé, m’être demandé de quoi demain sera fait », a reconnu le président Mergui qui a tenu à remercier chaleureusement tous ceux qui dans cette entreprise laborieuse, ont accepté de « rêver avec lui », comme Patrick Drahi qui est venu de sa propre initiative proposer de parrainer le pôle culturel, comme les fondations Safra et Rothschild, comme les pouvoirs locaux (Mairie de Paris, Région, etc.) et d’autres encore. Avec eux, il a pris la décision d’agir et de s’engager dans le cadre du Consistoire en construisant, envers et contre tout. Mais il a adressé un message clair et précis au Président Macron : « Tant que la France restera fidèle à elle-même, il existera un avenir pour les Juifs de France qui ont contribué pendant 2000 ans à construire la société française et l’Europe ». S’impliquant dans le débat actuel autour de l’islam, Joël Mergui a demandé au président Macron de ne pas laisser une « laïcité de combat empoisonner la vie de jeunes juifs français… Ce n’est pas en radicalisant la laïcité que l’on combattra mieux l’islamisme ». Le président du Consistoire a ensuite parlé de cette unité communautaire et d’espérance juive qui lui ont permis d’aller de l’avant et l’ont persuadé « qu’au lieu de déplorer le présent, il faut agir et construire pour l’avenir » et il a fait remarquer que cette fois le président Macron était venu, « non pas pour célébrer nos morts mais pour un projet de vie ».

Dans son allocution, le Président Macron a rendu un vibrant hommage à la persévérance de Joël Mergui. Après avoir vu lui aussi les Juifs assassinés depuis 2006 en France, l’augmentation des actes antisémites, les peurs et le doute, Emmanuel Macron a reconnu que « dans un tel contexte beaucoup auraient baissé les bras, succombé au défaitisme, et se seraient demandé, à quoi bon construire… Pas vous Joël Mergui… Vous avez puisé dans votre foi mais aussi dans l’amour de votre patrie, vous avez tenu bon car vous savez que nous sommes profondément conscients du rôle joué par les Juifs de France dans notre Histoire… Vous avez compris que les moments que notre pays traverse méritaient quelque chose de plus grand que nous. Et ce centre est votre acte de Résistance et de Confiance. » Sans évoquer le terme d’antisionisme, le président Macron a réitéré ses promesses de lutter contre la résurgence de l’antisémitisme en France et en Europe. « Nos engagements dans cette lutte sont tenus et parachevés. Agir comme vous l’avez fait, Joël Mergui, dans ce contexte difficile, c’est décider de ne pas se résoudre. Alors merci pour cela. » Le Président qui avait pris le temps de visiter en compagnie de Joël Mergui et d’autres personnalités le Centre Européen, a ensuite insisté sur son apport culturel, « de cette culture juive qui a coulé dans les veines millénaires de l’Europe ». Il a rappelé la richesse de ce Judaïsme européen et émis l’espoir que le Centre permette aux visiteurs des voyages dans le temps pour mesurer son impact : « Les combats de la connaissance contre l’ignorance et de la lumière contre l’obscurité seront toujours les miens comme ils sont les vôtres, Joël Mergui, » a déclaré le président avant de conclure en souhaitant « Longue vie au Centre Européen du Judaïsme ! » et de se plonger aux côtés de Joël Mergui dans un véritable bain de foule communautaire ! Il faut souligner qu’entre les deux principales interventions, le grand rabbin de France Haïm Korsia a insisté sur la vocation de ce Centre qui à l’instar de la fenêtre qui se trouvait sur l’arche de Noé diffusera la lumière du judaïsme vers l’extérieur. Le grand rabbin a ensuite récité la bénédiction pour la République. La soirée s’est terminée par un somptueux cocktail mais aussi par un office d’Arvit de Roch ‘Hodech qui couronnait, spirituellement, ce grand rassemblement consistorial et républicain. Daniel Haïk

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