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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

De l’Amazonie à… Jérusalem !

S. Malka

La forêt amazonienne prise par les flammes fait les gros titres. Au G7, le sujet a détrôné la situation au Moyen Orient et pour cause : il s’agit d’une catastrophe naturelle. Les verts ne sont pas les seuls à le dire : la déforestation de l’Amazonie est un danger pour le monde entier, comparable à Tchernobyl.

Le président brésilien ne semble pourtant pas préoccupé, bien que le drame ait lieu sur son territoire. Il est même agacé de l’agitation internationale. « Occupez-vous de vos affaires, je suis le président de ce pays et je le gère très bien ! » Voici le message qu’il lance aux autres chefs d’Etat. Et, lorsque le président Emmanuel Macron lui tend un chèque de 20 000 euros pour éteindre les feux, il refuse avec dédain en ajoutant : « Vous n’avez pas su sauver votre cathédrale (Notre Dame), et vous volez au secours de l’Amazonie ? » Réponse sarcastique qui reflète son état d’esprit et son manque d’enthousiasme à freiner le mouvement.

Mais en quoi la déforestation est-elle une catastrophe ? Rafraîchissons-nous la mémoire. Nous avons tous appris à l’école que l’immense forêt amazonienne était le poumon vert du monde. En effet, avec ses 390 milliards d’arbres, la forêt amazonienne est un puits de carbone : grâce à la photosynthèse, elle stocke 2 milliards de tonnes de CO2, empêchant celui-ci de se propager dans l’air et ralentissant considérablement le réchauffement climatique. De plus, d’après de récentes études, elle serait créatrice de pluies : comme les océans, et même un peu plus, les arbres rejettent des vapeurs d’eau dans un processus d’évapotranspiration. La forêt amazonienne rejette à elle seule 8 milliards de tonnes de vapeurs d’eau dans l’atmosphère chaque année, créant ainsi des pluies bien au-delà des frontières : en Afrique, en Amérique et jusqu’aux Balkans ! Outre les bienfaits de la pluie pour l’agriculture, elle contribue au refroidissement de la planète. Enfin, la forêt amazonienne abrite 20 % des espèces animales du monde et 40 % des espèces végétales !

Les conséquences de la déforestation sont planétaires : 1- Réchauffement climatique à cause de la libération du CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère. 2- Transformation de zones fertiles en zones arides et désertiques due à l’absence des pluies. 3- Disparition de millions d’espèces végétales et animales et déséquilibre biologique. Alors pourquoi les Brésiliens sont-ils indifférents, voire satisfaits de la situation ? La réponse est aussi simple qu’inconcevable : le Brésil cherche à sortir de la pauvreté, à se développer. Les arbres sont pour eux un obstacle, et leur sauvegarde, un poids. Ils souhaitent raser les forêts au profit de l’élevage et de l’agriculture. Pourquoi être recalé au rang de garde-forestier lorsque l’on peut s’enrichir, voire devenir une puissance économique et être influent sur la scène internationale ? Après tout, chaque état est souverain et, tant qu’il respecte ses citoyens et agit en leur nom, il est libre de choisir sa politique économique… Nous sommes tous d’accord : il s’agit d’une conduite immature et irresponsable, aveuglée par l’appât du gain. Chaque individu est responsable de ses actes et, lorsque ceux-ci portent atteinte au bien-être des autres (dans ce cas, le sien aussi), ils sont condamnables. Si les hommes peuvent créer des frontières, l’atmosphère ne les respecte pas. C’est le même pour tout le monde. Nous vivons dans un monde avec des ressources communes, nous sommes concernés les uns par les autres, nous avons une influence sur les autres et subissons la leur. Quelque part, nous ne sommes jamais vraiment libres. Mais nous n’avons pas fait ce cours de géographie pour militer contre le phénomène, ni même pour faire un clin d’œil à tous les élèves qui reprennent cette semaine le chemin de l’école, mais, vous l’avez bien compris, pour tirer une bonne leçon, pour comprendre ce qui se cache derrière tout cela et ramener cet évènement à nous, le peuple juif.

Nous, qui avons un bien précieux à conserver, à sauvegarder et transmettre au-delà des générations : la Torah. N’est-il pas écrit : « Si ce n’est [l’étude et la pratique de] la Torah jour et nuit, le monde retournerait au chaos » ? Nous avons un rôle capital : apporter la connaissance de D. dans le monde et ce, à travers la pratique des Mitsvot et l’étude de la Torah. Il ne s’agit pas du poumon, il s’agit du cœur. Chaque personne qui étudie la Torah est un arbre de la forêt amazonienne, chaque foyer juif apporte de l’oxygène à la planète toute entière. Car qu’est ce que le monde en absence de spiritualité, en l’absence de D. ? C’est le chaos, c’est une catastrophe naturelle ! Et Israël ? Non, ce n’est pas un pays comme les autres. Jérusalem est la lumière du monde, c’est ainsi qu’il est écrit. Nous ne pouvons la ternir avec la transgression du Chabbat, toutes sortes de défilés incompatibles ou même des courses automobiles. C’est une ville spirituelle et nous devons la conserver comme telle. Alors saisissons nous, ne cherchons pas à ressembler aux autres nations. Ne vendons pas nos pierres précieuses pour un sandwich. Nous avons un rôle trop important, nous devons en être conscients et fiers. Des gardes forestiers ? Des défenseurs préservateurs du monde !

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