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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Israël en orbite vers la Lune !

Un petit pas pour le monde de l’espace mais un pas de géant pour l’Etat d’Israël ! C’est ainsi que l’on pourrait paraphraser Neil Amstrong après que vendredi 22 février à 3h30 (h. d’Israël), le premier engin spatial privé israélien a été lancé vers la lune. Il s’agit d’un engin intitulé Berechit-Genesis qui doit se poser le 11 avril prochain sur l’astre ! Si cet engin, réalisé par l’organisation Space IL parvient au bout de sa mission, Israël deviendra alors la 4e nation au monde à réaliser un tel exploit après les Etats-Unis, la Russie, et la Chine. Ariel Gomez qui fait partie de l’équipe de Space IL a relaté à Haguesher l’histoire de cette belle épopée israélienne de l’espace. Haguesher : Ariel Gomez, comment cet incroyable projet a-t-il vu le jour ? Ariel Gomez : Tout a commencé en 2005 lorsque Google a lancé un concours international qui avait pour but de marquer dix ans plus tard, en 2015, le cinquantenaire de la dernière mission Apollo en envoyant un engin spatial privé, crée de facto par une ONG, sur la Lune. Selon le règlement du concours, l’équipe qui parviendrait, en premier, à faire « alunir » cet engin sans incident, à lui faire prendre des photos et enfin à quitter le sol lunaire sans encombres, recevrait un prix exceptionnel de 20 millions de dollars ! La date de clôture des inscriptions était le 31 décembre . Le dernier jour, l’organisation israélienne, à but non lucratif, Space IL s’est inscrite ! Il s’agit d’un organisme non gouvernemental qui avait rêvé d’aller sur la Lune sans trop savoir comment. Space IL a été fondé par trois ingénieurs de haut niveau et il est dirigé par Alex Fridmann, un hassid Habad particulièrement brillant. Au début, il y avait 40 organisations semblables à Space Il qui se sont mobilisées pour réaliser ce projet. Mais, peu à peu, ces organisations se sont essoufflées sur le plan économique et ont « jeté l’éponge ». Le concours a dépassé la date butoir de 2015 mais il s’est poursuivi. Il y a deux ans, nous sommes parvenus en finale du concours avec 5 autres sociétés, une au Japon, l’autre aux Etats-Unis, et la 3e en Inde. Aujourd’hui, tous les autres finalistes ont dû renoncer à cause du coût élevé de ce projet. Et c’est ainsi que nous sommes restés seuls candidats en lice ! Combien coûte un tel projet spatial ? Ce projet coûte effectivement très cher et c’est la raison pour laquelle d’autres chercheurs dans d’autre pays se sont peu à peu retirés. Depuis le début de notre projet, nous avons dépensé autour de 95 millions de dollars qui nous ont été offerts essentiellement par deux philanthropes juifs Maurice Kahn et Sheldon Edelson. Ce dernier a accepté de consacrer 30 millions de dollars à ce projet mais à une condition : que sur l’engin spatial qui se posera sur la lune soit inscrit en évidence « Am Israël ‘Haï ». Une requête que nous avons bien évidemment acceptée ! Mais il y a un bémol puisque Google a retiré son prix en raison du dépassement de la date ! On peut dire donc que nous avons travaillé jusqu’à aujourd’hui « Lechem
Chamaïm » au sens propre et au sens figuré. Et ce qui est plus étonnant
également c’est que Space IL n’est pas une start-up ni même une société de
haute technologie mais bien une ONG qui s’occupe essentiellement d’éducation ? Effectivement, Space IL a voulu encourager les jeunes israéliens à se lancer dans le monde de l’espace et de la créativité, en
étudiant les sciences. Space IL a toujours mis en avant un principe de vie dicté par nos sages : « Il n’y a rien qui résiste à la volonté ». Nous avons eu cette volonté et nous sommes heureux de constater que la réussite est au rendez-vous au moins pour l’instant. Il faut faire remarquer que les Industries Aéronautiques d’Israël ont été un partenaire très fiable. J’ai, pour ma part, rejoint le projet il y a trois ans après avoir eu une formation d’ingénieur au Ma’hon Lev. Et je dois avouer que la nuit de jeudi à vendredi nous a permis de vivre des émotions fortes, des émotions qui résultent du
caractère inédit de notre mission. Comment l’engin va-t-il atteindre la lune ? C’est une bonne question et la réponse est moins triviale qu’il n’y paraît. Il faut expliquer d’abord que le parcours de la sonde spatiale doit se prolonger sur 2 mois et surtout sur 6,5 millions de km. En effet, notre engin ne va pas s’envoler directement vers la Lune, parce que nous ne disposons pas de moteurs aussi puissants, mais il va procéder à un parcours elliptique autour de la Terre qui ira sans cesse en grandissant et aboutira le 11 avril prochain jusqu’à la Lune. Notre engin qui est le plus petit de l’histoire à avoir été envoyé vers la lune, a été lancé par une fusée Falcone 9 de la société Space X d’Elon Musk. Quelle est la mission spatiale plus spécifique de cet engin ? Un an après le lancement du projet, l’institut Weizman de Réhovot s’est associé afin que l’engin spatial puisse procéder à des expériences scientifiques inédites sur la Lune. Il a été décidé que Weizman se livrerait à des mesures du champ magnétique lunaire à des points particuliers. Notre mission va mesurer la variation du champ lunaire en descendant sur la Lune. Les ingénieurs et chercheurs de l’Institut Weizman, veulent savoir grâce à notre engin comment le champ magnétique lunaire s’est formé, quel est le noyau actif de la lune. Nous savons par exemple que le champ lunaire est très hétérogène comparé au champ terrestre qui est plus homogène et nous protège par exemple de vents solaires. Je suppose que vous avez dû vousmême vous spécialiser en astronomie pour pouvoir participer à ce projet ? Je ne me considère pas comme un expert mais j’ai effectivement apporté ma contribution par exemple en désignant le champ d’atterrissage de Berechit sur la Lune en fonction des impératifs technologiques. Comment avez-vous vécu les instants du décollage de la fusée et de sa mise en orbite ? Ecoutez c’est l’aboutissement d’un rêve.
Nous n’avons pas dormi de toute la nuit. Nous avons procédé au compte à rebours à partir de notre centre de contrôle spatial de Yéhud qui était relié avec Cap Canaveral en Floride. Le Premier ministre Binyamin Nétanyaou est venu nous encourager. J’ai pu lui serrer la main et lui dire qu’elle était ma fonction dans le programme. Il y avait d’abord beaucoup d’appréhensions et de tension mais lorsque nous avons vu la fusée s’envoler puis les moteurs se détacher nous avons ressenti beaucoup de satisfaction et de fierté. Je suis content et heureux d’être l’un des privilégiés de ce projet inédit.
Propos recueillis par Daniel Haïk

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