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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

Le canal des Deux Mers : projet historique ou lamentable erreur ?

Le projet du canal entre la Mer Rouge et la Mer Morte devrait enfin voir le jour. Si cet accord est source d’espérance et de développements
touristiques et économiques pour Israël et pour la Jordanie, ainsi que pour les Palestiniens, certains le qualifient de « décision lamentable » et s’inquiètent de son impact environnemental. Retour sur ce dossier qui n’en finit pas de susciter la polémique.Malgré les vives critiques qui ont
suivi les images de la ministre de la culture jordanienne piétinant le drapeau d’Israël, il semble que les relations entre les deux pays prennent un nouveau tour positif avec l’accord signé pour le démarrage du projet du siècle. Alors que les pluies sont enfin arrivées en Israël et que les cours d’eau gonflent, la construction du plus grand projet jamais engagé en Israël devrait voir le jour dans l’objectif de combler le manque d’eau en Israël, en Jordanie et pour les Palestiniens et redonner des couleurs à la Mer Morte. C’est un projet sur le long terme, et mêmes si les fortes précipitations de ces derniers jours laissent à penser qu’il est inutile, la situation à long terme ne laisse aucun doute sur sa nécessité. Les relations entre Israël et la Jordanie sont en dents de scie, et il semble qu’une accalmie dans ces relations et l’urgence de la situation sur le terrain favorisent une nouvelle tentative de réussir un projet déjà plusieurs fois engagé. Ces dernières années, Israël a semblé prendre une certaine distance avec ce projet, alors que les Jordaniens souffrent d’une réelle pénurie d’eau et les coupures d’eau sont devenues fréquentes dans tout le royaume. C’est pourquoi les Jordaniens
ont fait appel aux Américains afin de faire pression sur Israël. Israël peut tirer trois avantages principaux de ce canal : le sauvetage de la Mer Morte dont le niveau baisse dramatiquement,l’afflux d’eau potable dans des régions particulièrement arides comme Eilat, mais le plus important de ce projet se situe dans l’accord touristique qui devrait être signé. Le canal ne devrait rapporter à Israël que cent millions de m³ par an, ce qui n’est pas négligeable, mais le véritable enjeu est ailleurs. Le canal devrait être conduit entre la Mer Rouge et la Mer Morte sur une longueur de 180 km, et les cent millions de m³ qui vont s’y écouler chaque année, vont permettre de ralentir sensiblement l’évaporation cruelle que subit la Mer Morte.
Une usine de dessalement devrait également être construite à Aqaba et Israël,la Jordanie et l’Autorité Palestinienne se partageront les millions de m³ d’eau potable produits chaque année. Le projet de transformer la frontière entre la Jordanie et Israël, et entre la Jordanie et les Palestiniens
en une « vallée de la paix » devra surmonter tous les obstacles qui ont arrêté le projet jusqu’à présent. Le canal devrait permettre de produire
30 % des besoins en eau potable de la Jordanie, d’Israël et des Palestiniens mais devrait également créer un essor économique important pour les trois protagonistes, grâce à la production d’électricité et les nombreux emplois que le projet devrait générer, notamment dans l’agriculture et dans le tourisme avec la création de parcs d’attractions, d’hôtels pour accueillir
environ huit millions de touristes chaque année, au lieu des deux actuels. Les relations entre les deux pays devraient être définitivement pacifiées avec la mise en place de trains et de routes pour accéder aux sites rapidement. Mais avant de spéculer sur cet avenir de paix et de prospérité, il faut tout de même revenir à la réalité de la disparition de la Mer Morte. Le niveau n’a jamais autant baissé. Actuellement, le dénivelé entre la
Méditerranée et la Mer morte est de 400 mètres. La Mer Morte est en moyenne dix fois plus salée que les autres mers. Jusqu’aux années 1930, le Jourdain et les pluies qui se jetaient dans la Mer Morte compensaient l’évaporation. Mais depuis la construction de digues sur le fleuve Yarmouk, le Jourdain ne s’écoule plus dans la mer. L’évaporation n’est donc plus compensée et la mer recule de matière dramatique, créant des phénomènes dangereux comme les glissements de terrain et les crevasses projet de tunnel entre la Mer Rouge et la Mer Morte n’est pas nouveau, puisqu’un premier chantier avait été planifié en 1899. Mais c’est dans les années
1980 que Menahem Begin a posé la première pierre de ce programme. En 1985, il a été abandonné, et repris lors des pourparlers de paix avec la Jordanie, le tunnel est alors devenu une conduite d’eau et une usine de dessalement qui ne devait rapporter à Israël que 30 à 50 millions de
m³. Le projet actuel a un réel intérêt pour Israël. Non seulement il freinera le recul de la Mer Morte, mais l’industrie de dessalement des eaux est en plein essor dans tout le pays et peut apporter une vraie solution au manque d’eau de la région. C’est un secteur économique en plein développement dans le monde entier et qui attire de nombreux investisseurs. La Mer Morte a toujours été un véritable trésor et une source d’attraits multiples aussi bien pour la qualité de ses sols, ses vertus médicales et ses paysages si particuliers et uniques au monde, sans oublier la valeur historique des lieux pour le judaïsme. La région est également un univers géologique et écologique naturel unique qui accueille une faune et une flore particulièrement riches. Pour Shimon Pérès, le projet du canal entre la Mer Rouge et la Mer Morte devait sauver cette dernière mais aussi créer une
porte vers la paix et ouvrir de multiples perspectives entre les trois associés de ce projet. Les associations écologiques s’opposent depuis des années à la construction du canal et pensent qu’il va détruire la région, c’est pourquoi la totalité du canal devrait être construite du côté jordanien. Pour les écologistes, aucune solution alternative n’a été étudiée pour sauver la Mer Morte, et ils sont inquiets de l’impact négatif que pourraient avoir toutes les constructions touristiques, industrielles et autres, sur la région. Ils rappellent le cas du barrage d’Assouan en Égypte, qui a totalement détruit le delta du Nil. Les organisations écologiques demandent une étude poussée avant le début des travaux. Pour eux, l’engagement pour le projet constitue une « décision lamentable et irresponsable » qui va à l’encontre de la protection de l’environnement. Il est impératif de déterminer l’impact du rejet de millions de mètres cubes dans la Mer Morte. Pour de nombreux experts les avantages d’un tel projet sont moindres que les dangers qu’il fait courir à l’environnement. Les écologistes mettent également en garde contre le financement du projet. Il est censé venir d’investissements privés,
mais selon les organismes environnementaux, l’Etat est le garant du projet et les garanties nécessaires sortiront bien de la poche du contribuable israélien. Si la banque mondiale est prête à investir des dizaines de millions de dollars uniquement pour l’étude de faisabilité d’un tel projet, c’est qu’il y a de nombreux enjeux financiers derrière. Des sociétés du monde entier postulent pour exécuter les travaux estimés à six milliards de dollars. Ce projet recèle des dimensions économiques énormes, mais également géopolitiques, alors qu’il crée un pont entre trois partenaires que la nature et la paix vont forcer à coopérer pour sa réussite. Israël, la Jordanie, les Palestiniens, les États-Unis, l’Union Européenne et le Japon soutiennent le projet. Israël pourrait qualifier le canal de nécessité sécuritaire afin de décourager les mouvements écologiques de s’engager dans des procédures à son encontre. Moche Micael Tsoren

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