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10 Nisan 5784‎ | 18 avril 2024

Chabbat Vayéra: Sans plaintes ni regrets… Yonathan Bendennoune

Juste avant de détruire les villes de Sodome et Gomorrhe, les anges viennent en aide à Lot et à sa famille pour les aider à fuir. Mais avant de les laisser partir, ils leur adressent une défense stricte : « Sauve ta vie et ne regarde pas en arrière ! » (Béréchit 19, 17).

Mais pendant qu’ils fuyaient, la femme de Lot – qui s’appelait Irit d’après nos Maîtres – porta son regard en arrière et « devint une statue de sel » (v. 26). N’est-ce pas là une bien sévère punition pour un simple regard en arrière ? Les commentateurs proposent différentes approches pour tenter d’expliquer cette interdiction formelle et en comprendre la punition. Corrige-toi toi-même Rachi (v. 17) explique cette interdiction de la manière suivante : « Toi-même [Lot,] tu as participé à leur décadence, et c’est seulement par le mérite d’Avraham que tu es sauvé. Tu n’as donc pas le droit d’être le témoin de leur malheur, alors que tu en es toi-même épargné ! » En d’autres termes, Lot méritait lui aussi de périr, pas moins que ses concitoyens. S’il a tout de même eu droit à un traitement de faveur, c’est uniquement eu égard à son oncle Avraham, dont la prière lui avait été bénéfique. Or, précise Rachi, dans la mesure où Lot lui-même méritait d’être puni, il n’avait aucun « droit de regard » sur ses concitoyens qui subissaient le châtiment. Le Talmud enseigne dans cet ordre d’idées : « “Scrutez-vous puis scrutez [les autres]” (Tsefanya 2, 1) – Réch Lakich paraphrasait [ainsi ce verset :] Arrangez- vous vous-mêmes, et seulement ensuite arrangez les autres ! » (Sanhédrin 18/a). Ce principe éthique signifie qu’un individu n’a un droit de critique sur autrui, qu’à partir du moment où lui-même est totalement exempt du défaut
qu’il relève. C’est la raison pour laquelle la femme de Lot a ainsi été frappée : comme ellemême méritait la punition de ses concitoyens, le regard qu’elle a lancé en leur direction, alors qu’ils périssaient sous les foudres de la colère divine, a rappelé ses propres manquements, et l’a aussitôt soumise au châtiment qu’elle méritait. Une contamination visuelle Le Ramban avance quant à lui une explication d’ordre physique – ou plutôt « métaphysique » – pour comprendre le sort de cette femme. Il explique en effet que, selon les lois de la nature, une affection peut se transmettre par un simple regard. Ainsi, le fait de porter son regard sur une maladie contagieuse – même sans autre contact physique – est susceptible d’entraîner une contamination même à de grandes distances. Ce phénomène, que le Ramban mentionne à de multiples reprises dans son commentaire, est d’après lui confirmé par une expérience réalisée par les « anciens philosophes », selon laquelle une femme qui observerait un miroir pendant son cycle menstruel, verrait apparaître sur le miroir des taches semblables à des gouttes de sang. Aussi, lorsque Irit, la femme de Lot, regarda en arrière et vit le châtiment divin s’abattre sur sa ville, « le fléau [de
soufre et de sel] pénétra sa pensée, il s’attacha à elle » et c’est ainsi qu’elle fut changée en statue de sel…
Savoir renoncer On peut encore envisager cet épisode sous un autre angle. Reprenons les faits pour comprendre comment Lot et sa famille en sont arrivés à cette situation. Au moment où les bergers d’Avraham se disputèrent avec ceux de Lot, celuici choisit de partir s’installer dans la plaine du Jourdain, qui était riche et arrosée, « semblable à un jardin céleste » (Béréchit 13, 10). Or, les habitants de cette contrée étaient mécréants à l’extrême, et leur perversité avait dépassé toutes les bornes (ibid. v. 13). En choisissant cette terre fastueuse, Lot avait  opté pour l’opulence matérielle, aux dépens de sa progression spirituelle, tant et si bien qu’en fin de compte, il est luimême devenu acteur dans la décadence de ses concitoyens. Consciemment ou inconsciemment, en arrêtant son choix sur cet endroit, Lot avait voulu s’éloigner de son Créateur : « Je ne veux plus d’Avraham ni de son  D.ieu !» (Rachi v.
11). Lorsque les anges lui annoncèrent qu’ils s’apprêtaient à détruire leur ville – et par là même, à ruiner sa réussite et son rang social – Lot et sa famille comprirent l’erreur fatale qu’ils avaient commise en s’installant là. Ils se retrouvèrent dans cette situation tragique où l’on doit définitivement renoncer à
son passé, où l’on doit « voir détruire l’oeuvre de toute une vie et sans un mot, se mettre à rebâtir ». Pourtant, tel était pour eux le seul moyen de faire face à leur destin : tout quitter sans regret, accepter l’échec et aller de l’avant : « Sauve ta vie et ne regarde pas en arrière ! » Dans la Torah, le sel symbolise systématiquement la pérennité et la persistance. D’ailleurs, dans le cadre des sacrifices, D.ieu a scellé avec les hommes une alliance appelée : « Alliance de sel éternelle » (Bamidbar 18, 19), ainsi désignée parce que cette matière ne se décompose jamais (Rachi). Pour la femme de Lot, le renoncement
qui lui fut demandé était un fardeau trop lourd à porter : elle était incapable de renoncer à sa réussite passée, de se projeter en avant et de tourner la page d’une vie de tous les excès. Tel est le symbole de ce regard jeté en arrière, preuve de son incapacité à accepter l’anéantissement de son bonheur passé. Cet état d’esprit lui fut malheureusement fatal : elle se changea en « statue de sel » – elle fut condamnée à se maintenir en l’état, incapable d’aller de l’avant et perdue pour l’éternité dans un passé révolu…

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