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17 Nisan 5784‎ | 25 avril 2024

Rabbi Yékoutiel Abouhassira chlita :« Pour réussir, la alya physique en Israël doit s’accompagner d’une alya spirituelle »

– Haguesher : Je voudrais débuter notre entretien par un rappel de l’exceptionnelle personnalité de votre père le vénéré Rabbi Meïr, fils aîné de Baba Salé. Qu’elles étaient ses principales qualités et midot ? Comment définir la grandeur de Rabbi Meïr ?
– Rabbi Yekoutiel Abouhatsirra chlita : Pour vous répondre, je voudrais citer le gaon rav Shmouel Halévy Wozner zatsal qui était le possek hador. Lorsque mon vénéré père est décédé, il a été invité à prononcer son hesped (oraison funèbre) durant les obsèques. Il a dit qu’il y a dans le Am Israël beaucoup de justes, de tsadikim mais un Juste de l’envergure et de la sainteté de mon père, il n’y en a qu’un seul par millénaire ! Le rav Wosner venait une fois par mois, chaque roch Hodech, voir mon vénéré père. Et mon vénéré père lui disait : «Rav Wosner, vous avez des milliers d’élèves. Pourquoi venir me voir chaque mois ? Le rav Wosner lui répondait : « Lorsque j’ai besoin de me renforcer en Yirat Chamaïm je viens vous voir Kevodo ». Lorsque l’on regardait mon saint père, on pouvait voir la Sainteté. Et le rav Wosner n’était pas le seul : tous les raché yéchivot, les admourim et même les Justes voilés, venaient lui rendre visite. Mon vénéré père connaissait l’intégralité de la Torah. Il connaissait en profondeur le (Talmud)
Babli, le (Talmud). Il connaissait le Rambam par coeur et le Tanakh. A 16 ans il dirigeait une yéchiva et il
était possek halakha. Mes ancêtres, Rabbi Yaacov, mon grand-père (Baba Salé) : tous étaient des poskim dans le Tafilalet au Maroc. Il était érudit aussi en kabbala et donnait des cours déjà au Maroc. Mais lorsqu’il s’est installé à Ashdod, il y a 50 ans, il s’est retiré et passait ses journées à étudier et à prier.        – Pourquoi justement a-t-il décidé de s’installer à Ashdod ? Pourquoi pas Jérusalem ou Bné Brak ?
– Parce qu’il n’y avait personne à Ashdod. Ashdod était une grande dune. Vous pouvez imaginer que beaucoup de personnes et de rabbanim lui ont demandé de venir s’installer à Jérusalem, à Bné Brak.
Mais mon vénéré père a délibérément recherché un endroit où il pourrait se retirer et se consacrer
au Limoud, sans que personne ne le dérange. Lorsqu’il a fait son alya, il est resté trois ans en Taanit Dibour, sans parler ! Même avec nous, il ne parlait qu’avec les mains. Pour lui, l’alya était une démarche d’élévation dans la sainteté, dans la pureté. Il était plein de sainteté. Et respectait la protection des yeux.
Quant à mon vénéré grand-père, c’était un ange plein de sainteté. Ils ne regardaient pas ce qu’il ne faut
pas voir mais tous les deux, mon vénéré grand-père et mon vénéré père avaient une vision perçante.
Ils étaient capables de voir au loin. Un don dont ils ne se sont jamais servis autrement que dans la Kedoucha. Ils pouvaient voir l’avenir même lointain. C’était inimaginable. Et j’ai eu le mérite d’être à leurs côtés en permanence. Nous avons vu des choses incroyables, des choses que d’autres ne pouvaient voir ni écouter. Et jusqu’à aujourd’hui certains voient des miracles par le mérite de mes ancêtres.
– Nous sommes à la veille de Kippour : comment selon vous Kvod Harav, un Juif doit-il aborder ces journées solennelles. Doit-on célébrer les offices de cette journée dans la joie ou bien dans la crainte ?
– Ces Jours depuis le Roch Hodech Eloul jusqu’à Kippour étaient hors du commun. Nos ancêtres jeûnaient chaque jour. En plus mes ancêtres jeunaient 6 jours de suite de samedi soir à vendredi aprèsmidi. On pouvait lire la peur du Yom haDin sur leur visage et il était impossible de les approcher. C’était un autre monde. Par contre tout de suite après Kippour, ils resplendissaient de joie, d’une joie immense et intense. C’était indescriptible. Il faut savoir qu’au Maroc dans le Tafilalet, même les gens les plus simples jeûnaient et priaient avec beaucoup de Kavana, de sainteté et de pureté. Aujourd’hui c’est difficile d’atteindre un tel niveau.                                                                                                                                  -Que fait le rav durant cette période ?
– Nous essayons d’aller selon l’enseignement de nos maîtres, de nos ancêtres. Nous essayons de tout faire mieux et de suivre leur voie. Et nous voyons que de plus en plus de gens se lèvent pour les seli’hot très tôt, et vont prier avant d’aller au travail. Certains prennent aussi le temps d’étudier. Et de fixer un temps pour le Limoud pour se renforcer. D’ailleurs, je voudrais suggérer aux lecteurs de Haguesher de profiter de cette période d’élévation pour sanctifier nos objectifs. Il faut s’efforcer non seulement de consacrer du temps au Limoud mais d’étudier avec des kavanot plus pures qu’on ne le fait durant le reste de l’année. Et également, lorsque l’on prie et l’on étudie, prier et étudier dans la joie. Ce sont de grandes ségoulot.
– Le rav est très proche de la communauté juive francophone en France mais aussi à Ashdod. Et le rav sait que des milliers de Juifs de France ont fait leur alya ces dernières années en Israël. Quelles sont les conseils que le rav peut donner à ces olim ou à ces candidats à la alya afin qu’ils s’intègrent au mieux, tant sur le plan spirituel que matériel, sur cette Terre dans l’Etat d’Israël ? Je sais qu’il y a parmi ces olim certains qui en montant en Eretz Israël perdent de leur pratique et de leur émouna. Je voudrais donc suggérer que celui qui décide de monter en Eretz Israël, le fasse dans le but de se renforcer spirituellement. Ensuite les problèmes matériels se résoudront d’euxmêmes. Certains olim montent parce qu’ils craignent pour leur sécurité en France… Ceux là ne doivent pas monter en Eretz Israël pour une raison négative. Il m’arrive souvent de parler avec des Juifs de France qui envisagent leur alya. Je leur demande d’abord s’ils ont trouvé un emploi, s’ils savent où ils vont habiter. S’ils me répondent par la négative je leur suggère de ne pas se précipiter et de prendre leur temps. Il y a eu trop de problèmes pour prendre ce sujet à la légère. Celui qui décide de monter doit être pleinement persuadé de faire le bon choix. Il doit avoir un objectif clair et saint comme nos ancêtres sont montés ici. Ceux qui agissent ainsi,
alors la Brakha les accompagnera. Et une fois ici, il ne faut pas craindre de demander conseil à des rabbanim expérimentés afin que leurs femmes et leurs enfants s’engagent dans de bonnes voies. Je vois ce qui se passe à Ashdod : il y a beaucoup de personnes qui viennent aider les olim et c’est très bien mais elles ont besoin de soutien. Comment expliquez vous qu’Ashdod soit devenue ces dernières années une ville de Torah ? Je vous ai dit que lorsque mon vénéré père est venu à Ashdod, on lui a proposé de vivre à Jérusalem et Bné Brak mais il a voulu rester sur place et il leur a répondu : vous verrez qu’un jour Ashdod sera comme Bné Brak et Jérusalem. Je dirais que par on action et par son limoud, mon vénéré père a posé le socle d’un monde de Torah à Ashdod, un monde qui ne cesse de se développer. Et beaucoup de ceux qui se sont installés à Ashdod l’ont fait au début parce qu’il y avait la présence de mon vénéré père… En France, il y a un renforcement du judaïsme mais finalement face aux 500 000 Juifs qui vivent en France, estce que ce réveil n’est pas marginal ? Je connais des centaines de familles qui étaient très éloignées et qui a la suite de notre contact se sont mises à respecter chabbat et les mitsvot. Nous avons ici de très importantes institutions qui sont très influentes dans la ville. C’est un fardeau économique lourd à porter mais c’est important car cela renforce le public. Nous approchons de Yom Kippour et depuis le début du mois d’Eloul nous voyons des dizaines de milliers de jeunes et moins jeunes venir participer aux offices de Seli’hot en particulier au Kotel mais également dans tout le pays. Comment considérez-vous ce phénomène ?                                                                                                             Je pense qu’il n’y a pas un seul juif qui soit éloigné de notre tradition de l’enseignement de nos pères. Je reçois beaucoup de personnes ici qui me sollicitent, veulent recevoir des brakhot. Vous ne pouvez vous imaginer d’où ils viennent. Il y a chez chaque Juif une foi réelle. Même chez le plus éloigné, l’étincelle de Emouna existe et parfois elle jaillit. Pourquoi ? Parce que nous approchons de la Délivrance. Et lorsque la Délivrance approche le réveil vers Hachem est plus fort. Ce réveil est sans précédent : il y a de plus en plus de Torah, de synagogues, de Baalé Techouva. Ce sont les signes de la Guéoula… Pour terminer, nous voudrions demander au rav une brakha à l’occasion de cette nouvelle année 5779.                                      Nous prions que par le mérite de nos ancêtres saints qui est immense, chaque Juif puisse passer une bonne et heureuse année, une année de santé, de paix, de prospérité ; une année durant laquelle Hachem remplira tous nos besoins en santé, en Parnassa et en réussite et danstoutes les actions à entreprendre. Que cette année soit particulièrement bénie et que votre journal continue à oeuvrer pour la propagation de la Torah et poursuive son action dans la bérakha et la réussite.
Propos recueillis par Daniel Haïk

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