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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

La jalousie de Bilam

La Paracha de Balak raconte comment Bilam chercha à maudire et à anéantir le peuple juif, sans pour autant réussir. Son attitude nous étonne fortement. Il connaissait D.ieu, puisqu’il « percevait des visions de D.ieu » (Bamidbar 24, 16) ; en outre, il sait parfaitement qu’il ne peut agir contre Sa volonté : « Je ne peux pas me soustraire à l’ordre de D.ieu » (22, 18). Or,D.ieu lui fait savoir qu’Il ne veut pas qu’il maudisse le peuple (22, 12).Comment espère-t-il malgré toutdétruire le peuple par sa malédiction ?CommentBilam, qui était convaincu de l’existence de D.ieu et de Son amour pour Son peuple,put-il se tromper de la sorte ?
Les manœuvres de Bilam
En vérité, il essaya d’imiter les Patriarches :à l’instar d’Avraham qui attela son âneen personne pour aller sacrifier Its’hak, Bilam attela son ânesse pour aller maudire les juifs (Rachi, 22,21). En outre, les Patriarches établirent sept autels pour D.ieu, et il fera de même (23,4). Mais tandis qu’Avrahamétait connu comme un homme saint, et appelé partout le monde« le prince de D.ieu » (Beréchit14,17 ; Rachi, 23, 6), Bilam le pervers vivaitquant à lui avec son ânesse…Comment osa-t-il se comparer à Avraham ?
Cependant le verset indique : « D.ieu inversa ses malédictions en bénédictions » (Dévarim 23, 6).Les mots exprimés par Bilam reflétèrent ses pensées profondes(Sanhédrin 105, b). Il dit : « Il (D.ieu) n’aperçoit point d’iniquité en Yaacov, Il ne voit point d’injustice en Israël, D.ieu est avec lui, et l’amitié du Roi est en lui » (23, 21) : nous en déduisons qu’il espéraitmontrer à D.ieu les fautes des juifs, afin qu’Il retire d’euxSon amitié. Il dit encore : « D.ieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour regretter ; ce qu’Il a dit ne le fera-t-il pas ? Ce qu’Il a déclaré ne l’exécutera-t-Il pas ? » (23, 19) – nous en déduisonsqu’il espérait voir D.ieu agir comme un humain, qui revient sur ses décisions. Il ajouta : « Ce peuple a sa demeure à part (il est le peuple élu), et il ne compte pas parmi les nations » (23, 9). Bilamdésiraitdonc faire perdre au peuple juif son statut de peuple élu, afin qu’il soit considéré comme un peuple parmi tous les autres. Pourquoi Bilam tenait-il tant à ces choses ?
Une « noble » malédiction
En fait, il possédait une prophétie égale à celle de Moché : « Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moché » (Dévarim 34, 6), et le Sifri commente : « En Israël il n’a plus paru, mais parmi les non-juifs il a paru ; c’est qui ? C’est Bilam ». Tous les deux reçurent la mission d’enseigner les commandements de D.ieu à l’humanité et de la guider dans le droit chemin.Mochédevait faire accepter la Torah au peuple juif, et Bilam aux nations. Alors que Mochéréussit dans sa tâche,Bilamyfaillit :les nations refusèrent d’accepter la Torah,et elles refusèrent même d’accomplirles sept lois Noahides. Cet échec torturaitBilam. Il craignait alors pour les peuples résidant en Canaan : s’ils n’accomplissaient pas les lois Noahides, ils devraient abandonner leur terre au peuple juif,ou ils seront anéantis : « Il (le peuple) ne se couche point (en terre d’Israël) jusqu’à ce qu’il ait dévoré la proie (les sept nations), et qu’il ait bu le sang des cadavres » (23, 24).
Ce fait serait un blâme pour Bilam. Il jalousa alors Moché, et il mitson mauvais œil sur lui et sur son peuple : « Celui qui possède ces trois traits de caractère est considéré comme étant le disciple de Bilam, le mécréant : le mauvais œil, l’esprit haut (l’orgueil) et l’âme immodérée (les désirs insatiables) » (Avot 5,19). Les nations jalouseront l’élection du peuple juif et le fait qu’il fut paré d’une si belle Torah ; cette jalousie amènera les nations à combattre les juifs, comme l’écrit Maïmonide (Missive au Yémen). Si D.ieu protégera Son peuple et vaincra ses ennemis, la honte deBilam n’en sera qu’augmentée. Pour sauver les nations et son propre honneur, il espéra maudire le peuple juif et le faire disparaître, ou, au moins, lui retirer son privilège d’élection. Bien que personne ne force les nations à jalouser le peuple juif, la jalousie est cependant naturelle…
Pour Bilam, le peuple juif fut choisi à condition qu’il respecte la Torah,mais siles juifs se montrent infidèles,Hachem les abandonnera. Les nations refusèrent les ordres divins, les considérant trop contraignants. L’acceptation du peuple juif–qui n’accompliraitpas Ses mitsvot–serait un signe de leur arrogance. Il ne restaità Bilamqu’à prouver à D.ieu l’infidélité du peuple juif.
Bien que Hachem dit à Bilam : « Ne maudis pas le peuple car il est béni » (22, 12), ce dernier espéraitLe faire changer d’avis. Bilamespérait éveiller la miséricorde sur les autres peuples afin qu’ils ne soient pas perdus.Et puisque pour Bilam, le salut des nations passait par la disgrâce du peuple Juif, il espéra que D.ieu accède à sa requête.
Dénigrer les Patriarches
Bien que le peuple juif comptâtprofiter des mérites des Patriarches, Bilamcrutpouvoir les annuler. Il dit : « Car du haut des rochers puissants, je le verrai (le peuple juif)… » (23, 9), cesrochers faisant référence aux Patriarches. De ces paroles nous déduisonsque Bilam chercha à dédaigner les Patriarches. Même s’ils étaient des prophètes, ils ne seraient pas des saints.Bilam lui-même n’était-il pas prophète, alorsqu’il fut le plus pervers ? Bien que reconnus par tous comme pieux, les Patriarchespourraient ainsi avoir fauté en cachette…
Pour Bilam, bien qu’Avrahamfût prêt à sacrifier son fils pour D.ieu, il soupçonnait cette initiative de venir de son propre chef : assassiner son fils étant un péché, si le Patriarche s’y attela pourtant, c’estqu’il désirait s’attirer la grâce de D.ieu, comme le font ceux qui offrent leur progéniture au Molokh. En fait, siBilam, avait accès à la prophétie malgré sa perversion, Avraham« le pervers » se seraitpeut-être attiré la faveur de D.ieu par la perversion… Bien que conscient, qu’au cas où son entreprise échouerait, il aurait perdu le monde futur (Sanhedrin 105/a), Bilam était prêt à se sacrifier… pour sauver l’humanité des guerres perdues contre les juifs, et pour sauver son honneur !
Ces pensées-là sont l’origine même de la chrétienté et de l’islam. Leurs « prophètes » et leurs docteurs affectionnent l’idéeque l’Alliance entre D.ieu et les juifs fut « à condition ». Ils aiment ainsitrouver leurs fautes et leur soi-disant déchéance. Si leurs espoirs de faire disparaître le peuple juifet sa religion ne s’accomplissent pas, ils espèrent tout du moins abolir la notion de« peuple élu », ce qui serait pour eux le seul moyen pour que le monde trouve la paix…

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