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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Entre réalité et Vérité…

À la fin de la parachade Chela’hLékha, nous retrouvons un passage bien connu de la Torah : il s’agit du troisième paragraphe du Chéma, relatif à la mitsva des tsitsit.

Dans ce passage, la Torah nous ordonne d’attacher des franges aux quatre coins de nos habits, tout en précisant le sens de ce précepte : « Ce seront pour vous des franges, vous les verrez et vous vous rappellerez tous les commandements de l’Éternel, et vous les accomplirez » (Bamidbar15, 39). Or, ce « rappel » suscité par les tsitsitvise à contrecarrer l’effet de deux dispositions humaines : « Et vous ne vous égarerez pas après votre cœur et après vos yeux, qui vous entraînent à la dépravation. »
Rachi explique, dans son commentaire sur ces versets, que le cœur et les yeux sont comme des « intermédiaires de fautes » : ce sont eux qui tendent à l’homme une perche sournoise, destinée à les entraîner vers le mal,car « l’œil voit, le cœur désire et le corps accomplit la faute ».
Si l’on relit le v sensibles à la réalité tangible, on se cantonne à une superficialité qui est forcément trompeuse : on en vient ainsi à « croire seulement ce que l’on voit ». À cet égard, la Torah nous invite ici au contraire à percer cette carapace aveuglante et à considérer les choses en profondeur, en nous efforçant de « voir » la Vérité sous-jacente à la réalité. Or, quelle est donc cette « Vérité » ? Le fait que toute cette existence se maintient sur la seule volonté d’un Être suprême, qui par Sa parole a créé l’univers et le fait se maintenir à chaque instant.
Une rébellion par « soumission »
Le Sfat Emet souligne que justement, telle fut la cause principale de l’égarement des explorateurs, relaté au début de notre paracha. Le motif principal ayant entraîné leur rébellion futla certitude qu’ils ne rentreraient pas en Israël, car ils avaient pressenti – à juste titre – qu’ils seraient condamnés à périr dans le désert. Or, c’est là tout l’absurde de leur démarche : ils se sont révoltés contre D.ieu et ont agi contre Sa volonté, sous prétexte de se soumettre à Lui, sachant déjà à l’avance qu’Il leur refuserait d’entrer en Israël…
Comment ont-ils pu s’égarer dans un tel paradoxe ? C’est parce leur regard se cantonnait seulement à la réalité apparente, sans tenir compte de la Vérité sous-jacente. Ils ont vu le décret qui les condamnerait à demeurer dans le désert, mais leur regard s’est arrêté là : ils n’ont pas compris que derrière ce funeste décret, se tenait la Volonté divine, qui peut à tout moment renverser la nature et contrer tout déterminisme à Son gré. Cela signifie que, même à leur niveau quasi-prophétique, les explorateurs se sont laissé égarer par leurs yeux, ne tenant compte que d’une certaine vision du monde marquée par sa superficialité.
« Croire » que l’on peut
En ce sens, la faute des explorateurs renferme un message particulièrement édifiant, ayant des implications concrètes à notre niveau, dans notre service du Maître du monde. Bien souvent, lorsque nous analysons « rationnellement » une situation, nous réalisons que celle-ci relève pratiquement de l’impossible. Ainsi, il nous semble souvent que prendre certaines résolutions est au-dessus de nos forces, qu’il ne sert à rien de s’engager à respecter une certaine ligne de conduite puisque concrètement, nous nous considérons incapables de la suivre.
Or, affirme le Sfat Emet, cela relève très exactement de la faute des explorateurs : eux aussi ont refusé de faire le bien parce qu’ils savaient à l’avance qu’ils ne rentreraient pas dans le pays. Mais ce qu’ils ont omis – et nous avec eux, chaque fois que nous nous laissons entraîner par de telles pensées – c’est le fait que derrière toutes ces évidences rationnelles, Se cache un Être au pouvoir absolu, qui n’est nullement contraint par cette « réalité » telle que nous la concevons. À ce niveau-là, une émounavéritable et profonde doit nous permettre de regarder au-delà des apparences, et d’accepter de croire qu’avec l’aide du Maître du monde, nous sommes capables d’accomplir bien plus que ce que nous pensons.
L’azur – au-delà de l’horizon
En dernière instance, il s’avère donc que ce regard à bannir –celui porté uniquement avec les yeux – consiste en une carence d’émouna. Ne pas « s’égarer après ses yeux » signifie aller au-delà de la superficialité, comprendre que l’Être au-delà de l’être est l’Auteur de toute chose et le Dirigeant suprême qui guide Sa création selon Son vouloir.Voilà pourquoi, dans l’énoncé du verset, la Torah évoque d’abord le cœur, et seulement ensuite les yeux.En effet, c’est bien suivant cet ordre que la superficialité s’infiltre en nous : lorsque le cœur n’est pas suffisamment rempli d’émouna,les yeux se laissent fatalementtromper par les apparences, n’ayant pas la capacité de voir au-delà de la réalité observable.
C’est donc là la fonction essentielle des tsitsit : en voyant leur azur qui, nous le savons bien, évoque la mer, le ciel et enfin le Trône céleste, nous avons l’occasion de percer l’écorce illusoire des apparences, et de déceler la Vérité qui se cache derrière la réalité.

Yonathan Bendennoune

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