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17 Nisan 5784‎ | 25 avril 2024

La paracha au féminin
Numéro de la photo libre de droits : 1067794568 ou 157233017
Dur, dur d’être une Maman ?!
Lettre ouverte à ma petite princesse
À peine as-tu appris à mettre un pied devant l’autre que tu t’es mise à rêver au jour oùton prince charmant viendra te délivrer de ton célibat. Affublée de mon plus soyeux foulard, chaussée de mes talons des grands soirs,tonadorable minois barbouillé de mon rouge à lèvres flambant neuf, te voilà qui te dandines devant le miroir rêvassant passionnément à ton grand jour. Des paillettes plein les yeux, tout pour toin’est que chic et charme. Elégance et éloquence. Grâce et galanterie. Souplesse et sveltesse.
De mariée imaginaire tu es bien vite devenue Maman et bizarrement, tu as su garder ta taille de guêpe. Enrôlant ta sœurette ou ta copine, tu joues à Maman & Tata (personne ne voulant être le Papa) et élèvesta poupée avec une assurance que je t’aurai volontiers empruntée.
Love &Peace
Et puis un beau jour tu deviendras grande – pour « de vrai » cette fois-ci – et tes rêves iront de pair. À l’aube de ta vie à deux, ta trajectoire seradéjà toute tracée – du moins dans ton esprit débordant d’idéalisme. Entre ton séminaire en Angleterre et tes études supérieures en Israël, tu auras eu le loisir d’observer bien des foyers, d’épier bien des couples. Et le tien, fanfaronneras-tu un soupçon de condescendance dans la voix, ne tombera jamais dans les mêmes écueils. Car ta maison à toi sera toujours tiptop, tes enfants à toitout droit sortis du dernier catalogue Jacadi. Tu n’élèveras jamais la voix sur eux, tu leur inculqueras de la confiance en eux à revendre, faisant d’eux les plus beaux fleurons de la psychologie moderne.
Quant à ton futur couple, il ne redescendra jamais de son petit nuage rose. Et de livrer à qui veut bien l’entendre les petits secrets de ton mariage sans nuage(gris) : soirée entre quatre yeuxune fois par semaine, escapade en amoureux une fois par mois. Sans oublierce détail élémentaire, mettre ton téléphone sous silencieux dès que Chéri rentre à la maison, même si tu es en pleine conversation avec moi. Et le tour sera joué !
Opération Désillusion
Sauf que la réalité se fait parfois un malin plaisir à nous faire retomber sur terre… Le conte de fées ne va pas tarder à se transformer en compte de faits, ou plus exactement de… méfaits. Bébé ne fera pas ses nuits, et l’anticerne qui te fera prétendre au contraire n’a pas encore été inventé. Grand-Frère débordera de confiance en lui, et quand il jouera les tyrans avec Petite-Sœur, tu te demanderas si tu n’as pas un peu forcé la dose en matière de psychologie moderne. Ado Branché semblera tout droit sorti d’un catalogue, mais sur le coup, Jacadipourra bien aller se rhabiller. Entre les lessives, les devoirs, les repas et le ménage, sans oublier les deadlines au boulot, toi, maPrincesse d’hier, tu aurasparfois l’impression de jouer les… Cendrillons. Et quand, à peine ton mari rentré, tu m’appelleras le soirpour épancher ton cœur, tu seras à deux doigts de gémir : « Dur, dur d’être une Maman. Oh là là, dur, dur d’être une Maman ! » Et dire que tu en avais tant rêvé depuis toute petite…
Holà ma princesse déçue et déchue !Si seulement tu pouvais ravaler tes soupirs stériles !Si seulement tu pouvais avoir la sagesse dete plonger un tout petit instant dans la section que nous lirons cette semaine. Tuy découvrirais une idée qui te donnera matière à réflexion. Et espérons-le, t’enlèvera toute envie de te lamenter sur ton sort.
Dur dur d’être un Cohen…
C’est dans la ParachatEmor que la Torah énonce les lois spécifiques concernant les Cohanim. Eh oui. Quand on fait partie de la noblesse, on n’a pas seulement des privilèges ; on a aussi énormément d’obligations.
À titre d’exemple, un Cohen n’a pas le droit d’entrer en contact avec un mort, à moins que celui-ci ne fasse partie de ses proches du premier degré. Imaginons que son meilleur ami soit décédé, r »l, il ne pourra pas lui rendre ses derniers respects. De même, si son épouse a donné naissance à un bébé, il ne pourra pas lui rendre visite à la maternité quand il le souhaite mais devra au préalable s’assurer qu’aucun patient de l’hôpital ne vient de décéder.
Et en parlant d’épouse, espérons que notre Cohen trouvera l’âme-sœur du premier coup. En effet, si jamais il en vient à divorcer de sa première épouse, ou que celle-ci décède, r »l, il ne pourra pas frapper à la porte d’une chadkhanite spécialisée en second mariage. Ni veuve ni divorcée ne feront l’affaire pour lui ; il devra user de tout son charme pour épouser une jeune fille.
Mais ce n’est pas tout. Même dans sa vie de tous les jours, le Cohen est soumis à de nombreuses restrictions. Par exemple, s’il est impur, il sera privé de ces succulentes côtelettes de veau labélisées « Kodachim » que ses collègues dégustent après leur service. Jusqu’au soir, où il se trempera au Mikvé.
Bref, ne fais pas ci, ne fais pas ça. Ne mange pas ci, ne mange pas ça. Plutôt dur dur d’être un Cohen, n’est-ce pas ?!
Péril ou privilège ?
Mais ce qui est étonnant, c’est le vocable employé pour la Torah pour introduire cette longue suite d’exigences : « VayomerHachem el Moché : Emor el hacohanim ».
Nos sages nous font remarquer que le verbe LOMAR renvoie à une forme d’expression connotant une certaine douceur et affabilité. Le verbe LEHAGUID, en revanche, a le ton de l’ordre, de la sévérité. Comme le fait remarquer non sans humour le ravIssakharFrand, si tu devais enjoindre à tes enfants de ranger leur chambre, c’est le verbe LEHAGUID qui serait de mise. Par contre, s’il s’agissait de les informer qu’un croissant chaud les attendait sur le comptoir de la cuisine, c’est plutôt le verbe LOMAR qui introduirait tacroustillante annonce.
Cette distinction bien établie, on se serait naturellement attendu à ce que le pointilleux code de conduite des Cohanim soit précédé de la phrase : « VayédaberHachem el Moché : Daber el hacohanim ». Mais ce n’est pas le cas et c’est curieusement l’expression Vayomer qui figure. Comme si le Tout-Puissant s’apprêtait à leur annoncer les « privilèges du métier » et non pas ses « périls »…
Noblesse oblige
Dans son DarachMoché, le ravMochéFeinsteinzatsal résout cette difficulté au moyen d’un magnifique enseignement. Il nous rappelle que le rôle premier du Cohen est d’être le mentor spirituel du peuple juif. Au-delà des sacrifices qu’il offre au Temple, le prêtre juif est le gardien de la parole divine, l’homme chargé de diriger, d’élever, de former et de guider les enfants d’Israël.
Mais pour être à même d’endosser comme il se doit ce rôle de leader spirituel, pour être à même d’inspirer sincèrement ses coreligionnaires à suivre sa voie, le Cohen doit au préalable pressentir son rôle comme un privilège. Non pas comme un fardeau. En effet, si le dirigeant lui-même n’est pas convaincu de la beauté et de la pertinence de la cause qu’il défend, s’il n’est pas lui-même animé d’une passion sans bornes pour la mission qu’il occupe, peut-il s’attendre à ce que ses ouailles aient envie de le suivre ? De l’imiter ? De s’inspirer de lui ?
La Torah est parfaitement consciente que le sacerdoce entraîne de lourdes responsabilités et restrictions. Mais elle tient à tout prix à ce que le Cohen prenne conscience des privilèges incommensurables qui l’accompagnent. Celui d’une intimité inouïe avec le Tout-Puissant. Celui d’un quotidien vécu au sein du point de rencontre entre la Terre et le Ciel. Et celui d’une vie toute entière consacrée à aider l’Autre à goûter à cette même proximité avec l’Un. D’où le verbe Vayomer, vocable des privilèges et non pas des périls, qui introduit la section réservée aux lois des Cohanim.
Une réalité de rêve
Revenons-en à toi, magrande petite princesse qui un jour, pourraisavoir l’impression d’être descendue de ton piédestal…
Je ne te cache pas que le rôle d’épouse et de mère n’est pas toujours aussi glamour que celui qui alimente tes songes de petite fille. Car au jour le jour, il arrive que la réalité se raille du rêve.Que la monotonie se moque des mythes.Et que le cynisme menace de museler l’idéalisme. Crois-moi, je ne te le souhaite pas. Mais si jamais c’est le cas, je voudrais que tu te souviennes qu’il s’agit du plus beau rôle qui puisse échoir à une femme. Celui de pouvoir diriger.Élever.Former.Guider.Et inspirer les enfants que Dieu a bien voulu te confier. Et qu’à l’instar du Cohen, si ce rôle a ses périls, il suppose avant tout des privilèges. D’incommensurables privilèges.
Alors toi, ma petite fillette qui n’attend que de devenir Maman ; je t’en conjure :continue à rêver de plus belle !
Parce que, vois-tu, la réalité est encore plus belle que le rêve.
Ta Maman (qui est bien placée pour le savoir.)

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