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17 Nisan 5784‎ | 25 avril 2024

L’or et la parole

Le troisième livre de la Torah commence avec un célèbre « appel » : « Il appela Moché, D.ieu lui parla de la Tente d’assignation, en disant… » (Vayikra 1, 1). Cet appel était, selon Rachi, une marque d’affection, le mode de communication que les anges eux-mêmes utilisent entre eux…
Le Midrach Rabba (Vayikra 1, 6) rapporte à ce propos, au nom de Rabbi Tan’houma, une célèbre exégèse mettant en relation notre verset avec celui-ci extrait des Proverbes (20, 15) : « Il existe de l’or, une quantité de perles fines ; mais la parure précieuse entre toutes, ce sont des lèvres intelligentes. » Le Midrach écrit au sujet de ce verset : « Selon l’ordre du monde, un homme peut posséder de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des joyaux et les plus belles créations du monde, mais s’il n’a pas d’intelligence, il ne possède rien ! Le dicton dit en ce sens : “Si tu as acquis la sagesse, que te manque-t-il ?! S’il te manque la sagesse, que possèdes-tu?!” » Dans ce texte, nos Maîtres établissent une relation entre cette idée et le fameux « appel » par lequel commence le livre de Vayikra. L’« or » dont parlent les Proverbes font allusion aux dons apportés par les enfants d’Israël pour la construction du Tabernacle : « Telle est le prélèvement que vous prendrez d’eux : de l’or, de l’argent, du cuivre… » (Chémot 25, 3). Ensuite, les « quantités de perles fines » sont une référence aux dons des Princes des tribus, comme on le voit ici : « Les Princes apportèrent les pierres du choham et les pierres de l’enchâssement, pour l’éfod et pour le pectoral » (ibid. 35, 27). Ainsi tous les Hébreux ont-ils contribué à l’édification du Tabernacle par leurs dons personnels. Tous les Hébreux… à l’exception du plus célèbre d’entre eux : Moché notre maître ! En effet, lui-même n’a pas eu l’opportunité d’offrir un don personnel pour le sanctuaire du Créateur. Or, poursuit le Midrach : « Il éprouvait une vive peine à ce constat, se disant : “Tout le monde a apporté des présents pour le Tabernacle, mais pas moi !” » C’est donc à ce sujet que le roi Chlomo poursuit dans Michlé : « Mais la parure précieuse entre toutes, ce sont des lèvres intelligentes. » Toujours selon ce Midrach, ce verset suggère l’idée suivante : « Le Saint béni soit-Il a dit à Moché : “Par ta vie ! Je jure que la parole que Je t’adresse M’est plus précieuse que tous ces dons !” En effet, l’“appel” de la parole divine n’a été lancé qu’à Moché, comme il est écrit : “Il appela Moché, D.ieu lui parla…” » SOUSTITRE : Résumons en deux mots l’idée de ce Midrach. Dans les dernières parachiyot du livre de Chémot, la Torah a longuement décrit les plans du Tabernacle et de sa structure, mais aussi la spontanéité des enfants d’Israël, qui ont contribué de tout cœur à cet ouvrage. Leur générosité est si précieuse aux yeux de la Torah qu’elle a répété à plusieurs reprises le décompte des matériaux offerts pour l’œuvre, qui s’avérèrent finalement « suffisants et même trop nombreux » ! Après la faute du veau d’or, ce sont donc des liens plus étroits qui se sont resserrés entre le Maître du monde et le peuple hébreu, qui se sentit ainsi réhabilité auprès de Lui. Pourtant, un homme se sentit comme laissé à l’écart dans ce rapprochement : Moché, qui n’a rien été appelé à offrir pour l’édification du sanctuaire. Bien qu’il fût la charnière centrale dans le processus de réhabilitation de ses frères, il se sentit comme exclu de cet élan de générosité qui caractérisa les contributions pour le Tabernacle. À cet égard, nous enseigne le Midrach, les dernières sections de Chémot sont suivies par le célèbre appel avec lequel
commence le livre de Vayikra : « Il appela Moché ! » Loin d’être un lot de consolation, cet appel constitua au contraire la consécration de tous les événements précédents, puisque le Tabernacle fabriqué par les Hébreux avait désormais atteint son objectif : accueillir la Présence divine ici-bas afin que celle-ci puisse communiquer avec Son prophète, Moché. C’est donc en ce sens que D.ieu lui déclarera : « Je jure que la parole que Je t’adresse M’est plus précieuse que tous ces dons ! » – car de fait, ce sont ces échanges verbaux entre D.ieu et l’Homme par excellence qui constituaient la raison d’être de ce sanctuaire. SOUSTITRE :Un non moins illustre verset des Proverbes énonce : « Le précepte est une bougie et la Torah une lumière » (6, 23). Le Zohar (166/b, cité dans Véhigadta) remarque que la bougie, le bougeoir, l’huile et les mèches ne produisent en eux-mêmes aucune lumière. Quant à la flamme, elle illumine effectivement, mais si elle n’est pas soutenue par un support, elle ne résiste pas plus de quelques fractions de secondes. Ainsi en est-il des mitsvot et de la Torah : les premières sont simplement des actions qui, prises séparément, ressemblent à de simples gestes sans teneur, à l’instar d’un bougeoir simplement posé sur une table. Ce qui donne toute leur dimension aux mitsvot, c’est la « Torah » – à savoir la compréhension et le sens que l’on donne à ces gestes, et qui constituent la « flamme » de ces actions. Il en alla exactement de même avec la construction du Tabernacle : l’ensemble du peuple contribua et prit part à l’édification de ce sanctuaire divin. Cependant, pris séparément, cet édifice n’était qu’un amas de matériaux variés et divers, sans valeur sous-jacente. Cette « valeur ajoutée », c’est « l’appel » lancé à Moché, au début de notre paracha, qui la représente : un appel rempli d’affection, à travers le Maître du monde a donné à ce sanctuaire d’or et d’argent sa véritable dimension et son rôle de lieu d’accueil pour la Présence divine.

Yonathan Bendennoune

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